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Voltigeurs de la Garde impériale (Second Empire)

Les voltigeurs de la Garde impériale sont des fantassins faisant partie de la Garde impériale du Second Empire française. Deux régiments sont mis sur pied en 1854, deux autres en 1855. Les quatre régiments sont dissous avec le reste de la Garde par décret du .

1er, 2e, 3e et 4e régiments de voltigeurs de la Garde impériale
Image illustrative de l’article Voltigeurs de la Garde impériale (Second Empire)
Tambour et soldat des régiments de voltigeurs de la Garde impériale. Image tirée de l’Album photographique des uniformes de l'armée française, Bibliothèque nationale de France.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Second Empire
Branche Infanterie
Type RĂ©giment
Fait partie de Garde impériale
Guerres Guerre de Crimée
Campagne d'Italie (1859)
Guerre franco-allemande de 1870

Historique

Dès sa crĂ©ation le , la Garde compte deux rĂ©giments de voltigeurs, Ă  trois bataillons de huit compagnies[1]. Chaque rĂ©giment compte Ă©galement une compagnie hors-rang et regroupe au total 89 officiers et 2 854 hommes[2]. Le 1er rĂ©giment de voltigeurs est formĂ© Ă  Saint-Denis, le 2e Ă  Versailles[3].

Les régiments de voltigeurs forment un IVe bataillon dès le [4]. Au fur et à mesure de la départ pour la guerre de Crimée (formés à trois bataillons[5]), les régiments reçoivent leur aigle de drapeau : le 1er le et le 2e le [6].

Les 3e et 4e régiment de voltigeurs de la Garde impériale sont créés par décret du [7].

Les quatre régiments font la campagne d'Italie en 1859[8].

En 1865, les régiments ont quatre bataillons à six compagnies[9]. À cause des dépenses créées par l'expédition du Mexique, les régiments repassent, par décret du , à trois bataillons à sept compagnies[10].

Au déclenchement de la guerre franco-allemande de 1870, les régiments sont stationnés en région parisienne : le 1er est à Paris tandis que son dépôt est au fort de la Briche, le 2e à Saint-Cloud avec son dépôt au fort d'Issy, le 3e est à son dépôt de Courbevoie et le 4e à Versailles[11] - [12]. Les quatre régiments, formés avec trois bataillons de six compagnies, partent le - rejoindre l'armée du Rhin à Nancy[12]. Cette armée est bloquée dans Metz assiégée[13].

Par décret du , trois compagnies de dépôt de chacun des quatre régiments de voltigeurs passent au 28e régiment de marche (futur 128e de ligne) à Saint-Denis[14] - [12].

La Garde est supprimée par décret du et ses hommes passent à la Ligne[15]. Les compagnies hors-rang des 1er, 2e, 3e et 4e régiments de voltigeurs deviennent compagnie hors-rang, respectivement, des 107e, 108e, 109e et 110e de ligne. Les hommes des quatre régiments de voltigeurs de la Garde revenant de captivité en mars-avril 1871 rejoignent respectivement le 96e, le 98e, le 83e et le 84e régiment d'infanterie de ligne[16].

Références

  1. Belhomme 1902, p. 331.
  2. Belhomme 1902, p. 333.
  3. Belhomme 1902, p. 342.
  4. Belhomme 1902, p. 348.
  5. Belhomme 1902, p. 362.
  6. Belhomme 1902, p. 349.
  7. Belhomme 1902, p. 368-369.
  8. Belhomme 1902, p. 391.
  9. Belhomme 1902, p. 426.
  10. Belhomme 1902, p. 429.
  11. Belhomme 1902, p. 469.
  12. Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne), « Garde impériale - Infanterie », p. 12-15
  13. Belhomme 1902, p. 490.
  14. Belhomme 1902, p. 497.
  15. Belhomme 1902, p. 509.
  16. Belhomme 1902, p. 561.

Bibliographie

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