Vol Air Canada 621
Le vol Air Canada 621 était assuré par un Douglas DC-8 d'Air Canada, qui réalisait un vol reliant Montréal à Los Angeles, avec une escale à Toronto. Le , l'appareil s'est écrasé lors de l'atterrissage, entrainant la mort des 109 personnes à bord. À l'époque, ce fut le deuxième accident aérien le plus meurtrier survenue sur le territoire canadien.
Vol Air Canada 621 | |||
Un DC-8 de la compagnie Air Canada semblable à celui qui s'est écrasé. | |||
Caractéristiques de l'accident | |||
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Date | |||
Type | Collision avec la piste | ||
Causes | Déploiement des spoilers en vol, défaut de conception, erreur de pilotage | ||
Site | Prés de Brampton, dans l'Ontario, au Canada | ||
Coordonnées | 43° 46′ 47″ nord, 79° 41′ 28″ ouest | ||
Caractéristiques de l'appareil | |||
Type d'appareil | Douglas DC-8-63 | ||
Compagnie | Air Canada | ||
No d'identification | CF-TIW | ||
Lieu d'origine | Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, au Canada | ||
Lieu de destination | Aéroport international de Los Angeles, aux États-Unis | ||
Phase | Atterrissage | ||
Passagers | 100 | ||
Équipage | 9 | ||
Morts | 109 (tous) | ||
Survivants | 0 | ||
Géolocalisation sur la carte : Ontario
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Enquête
Une commission d'enquête a été créée pour enquêter sur l'accident. Elle a publié son rapport officiel le , dans lequel l'accident a été attribué à une erreur de pilotage. Au lieu d'armer les aérofreins pour l'atterrissage, le copilote les a déployés, ce qui à fait perdre à l'appareil toute sa portance. Le DC-8 s'est abattu sur la piste avec une telle force que le moteur no 4 s'est détaché de l'aile droite, provoquant une fuite importante de kérosène, qui a pris feu et entrainé plusieurs explosions qui ont fini par détruire l'aile. Les pilotes ont effectuer une remise de gaz, mais l'appareil était trop endommagé pour pouvoir redécoller. L'avion a alors entamé un piqué avant de heurter le sol à une vitesse d'environ 220 nœuds (410 km/h) et tuant sur le coup les 100 passagers et les 9 membres d'équipage à bord.
L'équipage avait déjà effectué plusieurs vols auparavant et avait eu une discussion sur le moment adéquat pour armer les spoilers au sol. Ils ont convenu qu'ils n'aimaient pas armer les spoilers au début de l'approche finale, comme spécifié dans la liste de contrôle, craignant que cela ne conduise à un déploiement de spoilers par inadvertance. Le commandant de bord, Peter Cameron Hamilton, a préféré ne pas les armer du tout, mais les déployer directement une fois au sol, tandis que le copilote, Donald Rowland, a préféré les armer lors de l'arrondi à l'atterrissage. Aucune de ces procédures n'a été approuvée, car les déporteurs auraient dû être armés lors de la vérification avant atterrissage.
8 recommandations ont été fournies, notamment que le levier d'activation des spoilers devrait être conçu de telle manière qu'il ne puisse pas être activé pendant que le DC-8 est en vol, que le fabricant devrait renforcer l'intégrité structurelle du DC- les ailes et le réservoir de carburant du 8 et que les manuels de formation et d'exploitation d'Air Canada devraient clarifier les procédures d'exploitation concernant l'armement et le déploiement des déporteurs.