Viviers-sur-Artaut
Viviers-sur-Artaut est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Viviers-sur-Artaut | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Michel Cornet 2020-2026 |
Code postal | 10110 |
Code commune | 10439 |
Démographie | |
Gentilé | Vivorons, Vivoronnes |
Population municipale |
123 hab. (2020 ) |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 05′ 46″ nord, 4° 29′ 52″ est |
Superficie | 6,04 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Urbanisme
Typologie
Viviers-sur-Artaut est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), forêts (19,8 %), cultures permanentes (16,6 %), zones urbanisées (5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Viviers : du latin vivarium (« vivier »). L'ajout de /Artaut, affluent de l'Ource, date de 1479[8] et a été enregistré par décret du .
Histoire
Le premier seigneur certain est Erard II de Chacenay en 1205, il y avait fours et pressoirs banaux.
Au XVIIe siècle, le village est le seul du comté de Bar qui eut encore des familles de protestants, en 1698, trois familles émigraient et il restait six familles au village, les dernières durent abjurer[9].
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Dijon, de l'élection et du bailliage de Bar-sur-Seine.
Prieuré st-Gengoul
Il se trouvait un prieuré à trois-quarts de lieue qui dépendait de l'abbaye de Montiéramey, le prieur en était le seigneur de Viviers[10]. Il aurait été formé à partir d'une cella appartenant à Molesme en 1085 et était mentionné comme prieuré en 1178[11].
L'abbaye de Montiéramey possédait aussi une chapelle Saint-Victor en 1177.
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2020, la commune comptait 123 habitants[Note 2], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,8 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 65 hommes pour 61 femmes, soit un taux de 51,59 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Héraldique
Blason | Parti : au 1er d'argent au cep de vigne au naturel sur un échalas de sable, au 2e d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux cotices potencées contre-potencées d'or. |
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Détails | Adopté par la municipalité. |
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Arch. dép. Côte-d'Or, B 3042 bis, 1er compte, f° 9 V°.
- Intendant Ferrand, Mémoire sur la province de Bourgogne, 1698.
- Arch. Bon de l'Horme, Pouillé diocésain de Langres, ~1770.
- Lalore, Cartulaires, VII, 101.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21597835
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Viviers-sur-Artaut (10439) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).