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Vital Darbellay

Vital Darbellay, né le à Liddes (originaire du même lieu) et mort le à Martigny, est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.

Vital Darbellay
Illustration.
Portrait, 1986.
Fonctions
Conseiller national
Président du groupe du PDC de 1989 à 1991
–
Élection 21 octobre 1979
RĂ©Ă©lection 23 octobre 1983
18 octobre 1987
20 octobre 1991
LĂ©gislature 41e Ă  44e
Groupe politique démocrate-chrétien (C)
Conseiller municipal de Martigny
–
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Liddes
Date de dĂ©cès (Ă  90 ans)
Lieu de décès Martigny
Nationalité Suisse
Famille Christophe Darbellay (neveu)
Profession Enseignant

Il est député du canton du Valais au Conseil national de fin 1979 à fin 1995.

Biographie

Origines et famille

Vital Darbellay naît le à Liddes, dans le canton du Valais. Il est originaire du même lieu. Son père, Joseph Darbellay, est un paysan ; sa mère est née Céline Duchoud[1]. Sixième d'une fratrie de quatorze enfants[2], il est l'oncle du conseiller national et conseiller d'État Christophe Darbellay[3].

Il Ă©pouse Lucette Berguerand, fille d'Henri Berguerand, paysan, en 1953[1], avec qui il a trois enfants[4].

Études et parcours professionnel

Après l'école primaire à Liddes[5], il obtient un diplôme d'instituteur de l'École normale de Sion en 1948 puis un brevet d'enseignement secondaire de l'Université de Fribourg en 1961[1].

Il occupe un poste d'enseignant au collège Sainte-Marie à Martigny de 1948 à 1970 avant de devenir directeur de l'école professionnelle de Martigny jusqu'en 1979 puis de la caisse de retraite des enseignants jusqu'en 1995[1].

Mort

Il meurt le à Martigny, dans le canton du Valais[1], à l'âge de 90 ans[6].

Parcours politique

D'abord membre du Parti conservateur chrétien-social puis du Parti démocrate-chrétien (PDC) à partir de 1970, il est conseiller municipal (exécutif) de Martigny de 1965 à 1977, puis conseiller national de 1979 à 1995[1] après un échec aux élections fédérales de 1975[2].

Il est par ailleurs vice-président du PDC suisse de 1984 à 1989 (il retire sa candidature au poste de président en 1987 au profil d'Eva Segmüller[7], par conviction féministe[8]) et président du groupe parlementaire démocrate-chrétien de l'Assemblée fédérale de 1989 à 1991[1] (élu par 32 voix contre 22 à Peter Hess[9]).

Autres fonctions

Il est président de Pro Familia Suisse de 1983 à 1994, de Caritas Suisse (de) de 1987 à 1997 et de la Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales à partir de 1990[1]. Il préside également pendant 20 ans la Fédération des syndicats chrétiens du Valais[6].

Il préside en 1994 la commission nationale pour l'Année internationale de la famille[10] - [11] - [12].

Bibliographie

Notes et références

  1. Ignace Carruzzo, « Vital Darbellay » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Joël Jenzer, « Une vie pour le bien des autres », Le Nouvelliste,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  3. Agence télégraphique suisse, « Décès de l'ex-conseiller national Vital Darbellay », Tribune de Genève, (consulté le )
  4. « M. Vital Darbellay obtient une fonction qui lui libère la route du Conseil national », Le Nouvelliste,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  5. Em. B., « Le professeur Vital Darbellay directeur de la future école professionnelle de Martigny », Le Nouvelliste,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. Jean-Yves Gabbud, « L'ancien conseiller national Vital Darbellay est décédé », Le Nouvelliste,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  7. A. D., « Le patron est Valaisan », Le Matin,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  8. « Une femme pourrait bientôt présider le PDC », Gazette de Lausanne,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  9. R. B., « Le francophone passe à la raclette », La Liberté,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  10. Christiane Imsand, « Monsieur "Année de la famille" dénonce le revirement de Ruth Dreifuss », 24 heures,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  11. Francine Brunschwig, « Année internationale de la famille », 24 heures,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  12. Marianne Aerni, « Vital Darbellay continue sa croisade », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 15 (lire en ligne)

Liens externes

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