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Virgilio RodrĂ­guez Macal

Virgilio Rodriguez Macal est un journaliste, écrivain et diplomate guatémaltÚque né le et décédé le à Guatemala.

Virgilio RodrĂ­guez Macal
Biographie
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Membre de
Geographical and Historical Academy of Guatemala (d)

Il a gagnĂ© beaucoup de prix autant nationaux qu’internationaux. Parmi eux le « Primer Premio en Prosa », et celui des « Juegos Florales de Quetzaltenango » en 1950. Il est un des romanciers le plus connus de la culture centramĂ©ricaine grĂące Ă  ses publications de style « criollista. »

Criollista est un mot nĂ© dans les gĂ©nĂ©rations suivant la colonisation se rĂ©fĂ©rant Ă  la culture des fils d’Espagnols nĂ©s au Guatemala. Plusieurs de ses Ɠuvres ont lieu dans la rĂ©gion d’Alta Verapaz et Baja Verapaz.

Biographie

Virgilio Rodriguez Macal a Ă©tĂ© actif dans la diplomatie nationale. Il a Ă©tĂ© consul Ă  Barcelone, en Espagne mais il Ă©tait avant tout un Ă©crivain. Il a vĂ©cu et Ă©tudiĂ© aux États-Unis Ă  la fin des annĂ©es 1920.

Virgilo a vĂ©cu plusieurs annĂ©es Ă  Santiago du Chili oĂč il fut un assidu collaborateur du quotidien « El Mercurio » dans lequel il a publiĂ© les contes de son livre Sangre y Colorfila (Sang et chlorophylle). De Nouveau Ă  Guatemala il fut directeur du « Diario de CentroamĂ©rica », le journal officiel du pays, pour lequel il a crĂ©Ă© un supplĂ©ment culturel.

ƒuvres

Son Ɠuvre la plus rĂ©compensĂ©e est « La mansion del pajaro serpiente » laquelle a Ă©tĂ© traduite dans plusieurs langues. Sa personnalitĂ©, comme celle des hommes de la gĂ©nĂ©ration de premiĂšre dĂ©cennie du XXe siĂšcle, Ă©tait influencĂ©e par la longue dictature de Jorge Ubico Castañeda, par la rĂ©volution de 1944 et par le Movimiento de Liberacion de 1954.

On peut apprĂ©cier dans ses Ɠuvres une trĂšs bonne connaissance de la faune et de la nature de la rĂ©gion Verapaz et un rĂ©el talent pour les faire vivre dans ses textes, lesquels constituent une grande valeur pour la culture centroamĂ©ricaine.

Sa plus grande source d’inspiration est sans aucun doute la jungle du PetĂ©n, qu’il a parcourue d’un bout Ă  l’autre pour connaĂźtre ses animaux. La preuve en est les titres des chapitres de son livre El Mundo del Misterio Verde (Le Monde du mystĂšre vert) ou encore Perico Ligero (une espĂšce de perroquet), El Águila arpĂ­a(L’aigle harpie), La Nahuyaca (une sorte de vipĂšre), La Danta (Le Tapir), El JabalĂ­ (Le Sanglier), El LeĂłn (Le Lion) ou El Tigre (Le Tigre).

Parmi ses autres livres notables, il faut citer La mansiĂłn del pĂĄjaro serpiente, Carazamba, Jinaya, GuayacĂĄn et Negrura.

GuayacĂĄn

L’histoire narrĂ©e dans ce livre contient de grandes ressemblances avec la vie de l’auteur. Le protagoniste, Valentin Ochaeta rentre Ă  son village natal aprĂšs plusieurs annĂ©es d’études Ă  l’étranger avec la valise pleine de rĂȘves et d’espoirs. Mais ses rĂȘves se heurtent Ă  la rĂ©alitĂ© et la pauvre condition de sa famille. Le jeune homme se voit alors contraint Ă  se convertir en aventurier de la jungle du PetĂ©n oĂč il cherchera par tous moyens Ă  sortir sa famille de sa condition prĂ©caire.

Il cherche fortune dans le marchĂ© du bois, du caoutchouc, dans l’élevage de lĂ©zards, toutes professions qui rendent hommage aux hommes guatĂ©maltĂšques qui aujourd'hui encore gagnent leur vie de maniĂšre traditionnelle. À travers ce voyage il retrouve ses racines, atteint la maturitĂ© et devient ainsi un homme. Ce livre aborde le sujet de la confrontation entre rĂȘve et espoir de jeunesse et la rudesse de la rĂ©alitĂ© que doit affronter tout homme.

Le 15 septembre 1953, l’auteur obtient avec ce livre le premier prix du roman du concours centramĂ©ricain de Sciences, Lettres et Beaux Arts. Comme le dit l’auteur dans la premiĂšre Ă©dition : « C’est comme si nous faisions un petit monument, moulĂ© en mots, pour ceux qui travaillent le bois, le caoutchouc, et avec les lĂ©zards, pour ceux qui arrachent de la gueule de la mort le pain pour leur famille et pour eux-mĂȘmes. »

El mundo del misterio verde (Le monde du mystĂšre vert)

Cette Ɠuvre contient les histoires racontĂ©es par l’indigĂšne quechi Lish Zenzeyul, dont les yeux sont devenus verts Ă  force de regarder et admirer autant la jungle.

Lish Zenzeyoul fait un portrait trĂšs pittoresque de la faune et de la flore des forĂȘts du PetĂ©n, de la haute et de la basse Verapaz, ainsi que de leur gĂ©ographie. Il connaĂźt les deux mondes, celui du mystĂšre vert, oĂč il y a tant de serpents, de singes, de chouettes, et celui de l’homme blanc, la ville. Pour lui, celui de la jungle est plus franc et plus logique.

La mansión del pájaro serpiente (La demeure de l’oiseau-serpent)

L’auteur fait profit dans ce texte des rĂ©cits oraux, de la mythologie maya et de ses expĂ©riences d’aventurier infatigable. Dans ces belles histoires, les animaux du tropique centramĂ©ricain sont humanisĂ©s. Par exemple, l’oiseau-serpent est le nom que le quetzal prend dans l’histoire du fait de sa longue queue bifide et de la couleur de son plumage qui donnent l’impression d’un oiseau trainant deux vipĂšres. Son style le trace dans la lignĂ©e du Popol Vuh, et le rĂ©affirme comme un grand conteur.

Carazamba

Le roman prend lieu dans les annĂ©es 1940 au Guatemala. Il nous transporte depuis la ville portuaire du Livingston, Izabal jusqu’à la jungle du PetĂ©n, oĂč se dĂ©roule la plus grande partie de l’action. Il raconte les mĂ©saventures du narrateur et de son domestique Pedro lorsqu’ils connaissent Carazamba et ses secrets. En deçà de l’action et de la romance du livre, l’auteur fait Ă  mots couverts une critique sensĂ©e du gouvernement militaire de cette Ă©poque.

Références

Liens externes

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