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Vincent Merle

Vincent Merle (né le à Paris et mort dans cette même ville[1] le ) est un pédagogue français, et un sociologue (ancien directeur du Centre d'études et de recherches sur les qualifications), qui a consacré une grande partie de son parcours à tenter de valoriser et de faire évoluer la formation professionnelle.

Vincent Merle
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  63 ans)
Paris 15e
Nom de naissance
Vincent Nicolas Jean Merle
Nationalité
Formation
Activités

Biographie

Vincent Merle est un ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris, licencié en sociologie et titulaire d'un diplôme d'études supérieures de sciences politiques.

En 1976, il entre à la direction des études de l'ANPE comme chargé de mission puis conseiller technique. En 1981, il devient chargé de la coordination de la mission synthèse auprès du directeur général de cette agence nationale. Il se marie en 1982. Fin 1982, il est au Commissariat général au plan puis, de 1983 à 1984, conseiller technique au cabinet du ministre de l'Emploi, Jack Ralite. Ce passage dans cette équipe constitue une première expérience de travail au sein d'un ministère. En 1984, il revient à la direction des études de l'ANPE. En 1990, il opte pour le privé comme directeur d'études au cabinet Bernard Brunhes, cabinet spécialisé dans les médiations sur les conflits sociaux et la gestion sociale de ces conflits. En 1994, il est nommé directeur du Centre d'études et de recherches sur les qualifications[2] - [3].

En , la gauche revient au pouvoir. De 1998 à 2002, il accepte d'être le directeur du cabinet de la secrétaire d’État à la formation professionnelle Nicole Péry, sous le gouvernement de Lionel Jospin[4]. Il rédige en un livre blanc, La formation professionnelle, diagnostics, défis et enjeux, qui reste une référence sur les réformes envisageables de la formation professionnelle, et il y développe son idée d'un droit individuel transférable et garanti collectivement à la formation[5]. Cette idée se traduira en Droit individuel à la formation, en 2004, accueilli avec frilosité par les entreprises[6], puis, dix ans plus tard, en un Compte Personnel de Formation, plus proche de l'idée initiale de Vincent Merle. Expérimentateur social, ayant dans ces nouvelles missions l'opportunité d'agir sur le cadre législatif, il tente de faire bouger les lignes en créant de nouveaux dispositifs de valorisation de l'expérience professionnelle et de formation professionnelle, notamment la Validation des acquis de l'expérience[7] - [8]

Au sortir de cette deuxième expérience au sein d'un ministère, il devient professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)[9], et fonde dans le cadre de cette institution l'école des bacheliers professionnels, l'école Vaucanson. Il a dirigé cette école, et en a été un des enseignants[10] - [11]. L'école Vaucanson, du nom d'un ingénieur mécanicien du XIXe siècle inventeur de plusieurs automates, emmène des bacheliers professionnels vers un diplôme du supérieur, une licence en 3 ans, puis, en 5 ans, un master en ingénierie industrielle ou en gestion-management[10].

En , il est un des animateurs des débats sur la formation professionnelle entre les partenaires sociaux et les pouvoirs publics lors de la Grande conférence sociale 2012. Il devait participer aux côtés du ministre Michel Sapin à la deuxième Conférence sociale des 20 et . Mais il est mort brutalement le mardi , âgé de 63 ans[7].

Principales publications

Ouvrages préfacés par Vincent Merle

Références

Voir aussi

Bibliographie

Par ordre chronologique (des documents les plus récents aux plus anciens).

Liens externes

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