Villers-le-Rond
Villers-le-Rond est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Villers-le-Rond | |||||
L'Ă©glise Saint-Denis. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais | ||||
Maire Mandat |
Éric Gillardin 2020-2026 |
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Code postal | 54260 | ||||
Code commune | 54576 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
121 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 49° 27′ 57″ nord, 5° 29′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 316 m |
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Superficie | 4,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Mont-Saint-Martin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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GĂ©ographie
Villers-le-Rond, se situe sur la D 29 Ă 11 km Ă l'ouest de Longuyon, Ă 125 km de Nancy et Ă 51 km de Briey (chef-lieu d'arrondissement).
La commune de Villers-le-Rond est assise sur un plateau entre la vallée de la Chiers et celle de l'Othain.
Lieux-dits et Ă©carts
La ferme de Higney.
Communes limitrophes
Elle est entourée de Charency-Vezin au nord et nord-est et de Petit-Failly au sud.
Urbanisme
Typologie
Villers-le-Rond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), forêts (15,9 %), prairies (8,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 2] (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
- Ancienne enclave luxembourgeoise, fut cédé à la France par l'Impératrice-Reine lors de la Convention du 16 mai 1769.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2020, la commune comptait 121 habitants[Note 3], en augmentation de 16,35 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château dit maison forte de Custine. Propriété des Custine aux XVIe et XVIIe siècles. Du château modifié au cours des siècles, il ne subsiste que le corps d'entrée à portail à bossages et deux échauguettes aux extrémités du bâtiment, transformé et repercé au XIXe siècle. Éléments défensifs.
- Maison forte de Wopersnow du XVIe siècle à base talutée. Transformée et partiellement repercée au XVIIIe siècle. Porte d'entrée datée 1729. Parties agricoles du XIXe siècle. Éléments défensifs, armoiries bûchées.
- Ferme lorraine typique, construite en 1709 (date portée par la clef de la porte charretière) . Intérieur rénové dans les années 1920.
- Église paroissiale Saint-Denis, construite au XIIe siècle dont il subsiste la 1re travée du chœur et la partie droite du mur sud de la nef. Tour et chevet du XIIIe siècle. Agrandie au milieu du XIVe siècle vers le nord et l'ouest. Au XVe siècle, construction d'un ciborium dans l'angle nord-est de la nef. Au XVIe siècle, construction d'un ossuaire dans l'angle formé par le chœur et la chapelle Saint-Jean-Baptiste. Agrandissement ou restauration du chœur vers l'est en 1703 (date portée par la fenêtre sud du chœur) et transformation en sacristie de l'ancien ossuaire, avec un magnifique retable en bois, datant du XVIe siècle.
HĂ©raldique
Blason | De pourpre au chevron renversé d’or accompagné en chef d’un annelet du même. |
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DĂ©tails |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Villers-le-Rond », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.