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Villa Zilvelli

Construite en 1933 par l'architecte Jean Welz, la villa Zilvelli (ou maison Zilveli) est un bâtiment caractéristique de l’architecture moderniste situé sur la butte Bergeyre au no 70 de la rue Georges-Lardennois dans le 19e arrondissement de Paris (France).

Villa Zilvelli
La villa Zilvelli en 1933, année de sa construction.
Présentation
Destination initiale
maison d'habitation
Style
Architecte
Construction
1933
Surface
136 m2
Propriétaire
Athanase Zilveli
Jean-Paul Goude
Localisation
Pays
Commune
Paris
Adresse
Coordonnées
48° 52′ 39″ N, 2° 22′ 32″ E
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Localisation sur la carte de Paris
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Histoire

Construction

La villa de 136 mètres carrés sur deux étages est réalisée en 1933 pour Athanase Zilveli, un ingénieur et comptable grec né en Turquie qui a acheté le terrain et fait construire la villa, qu’il offre en cadeau d'anniversaire à son épouse, une Normande qu'il a rencontrée à Paris[1].

La butte Bergeyre depuis la rue des Chaufourniers avec, en haut Ă  gauche, la villa Zilvelli.

Construite Ă  flanc de colline, sur la butte Bergeyre par l’architecte Jean Welz (1900-1975)[2], cette maison de 20 mètres de long et de 4,5 m de large, reposant sur de frĂŞles piliers cruciformes en bĂ©ton armĂ© et s'Ă©levant jusqu'Ă  m au-dessus du sol, « fait penser Ă  Le Corbusier », mais le bĂ©ton brut laisse ici apparaĂ®tre les joints de chaque plaque de parement de façade et « s'Ă©loigne de l'aspect lissĂ© de la villa Savoye ». Construites Ă  dessein par Jean Welz, les deux grandes fenĂŞtres offrent des vues remarquables : celle de la façade ouest offre une vue dĂ©gagĂ©e sur la basilique du SacrĂ©-CĹ“ur de Montmartre, alors que celle au sud s'ouvre sur toute la hauteur de la tour Eiffel. La façade sud dispose d'un balcon constituĂ© par une lame porteuse en bĂ©ton avec un bureau et siège intĂ©grĂ© formant un vĂ©ritable bureau extĂ©rieur ; toutefois la PrĂ©fecture fit dĂ©truire cette structure d'avant-garde[3].

Postérité

Ce patrimoine unique de l’architecture moderniste a été laissé une dizaine d'années à l'abandon et vide de tout occupant, suscitant l'inquiétude de défenseurs du patrimoine. L'écrivaine Virginie Despentes en fait même le squat imaginaire d'un de ses personnages dans son roman Vernon Subutex[1]. Un arrêté de péril est pris en 2006 par la mairie de Paris ; sans suite donnée en raison de querelles entre les héritiers, la mesure est prolongée par un arrêté de péril imminent en .

En , l'artiste Jean-Paul Goude fait l'acquisition de la villa aux enchères[1] pour 2,2 millions d'euros[4].

En , face à l'impossibilité de restaurer l'édifice délabré, Goude annonce son intention de la détruire et de la reconstruire à l'identique pour un prix équivalent à celui de l’achat[5] - [6].

Notes et références

Voir aussi

Radio

Articles connexes

Iconographie

Image externe
Diaporama de photos d'Ă©poque et actuelles de la villa (source : Iconichouses.org).

Lien externe

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