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Vilém Kurz

Vilém Kurz (Deutschbrod, – Prague, ) est un pianiste et professeur tchécoslovaque.

Biographie

Vilém Kurz est le fils de l'écrivain, homme politique et scientifique Vilém Kurz (1847–1902). Il a quatre frères cadets et une sœur. À treize ans il décide de sa carrière musicale.

Il reçoit des leçons de piano de Julius Höger en 1884–1886 puis, en leçons privées, entre 1886 et 1898 avec Jakub Virgil Holfeld. En outre, il a étudié de 1887 à 1888, la théorie et l'orgue à l'École d'orgue de Prague. En 1892, il passe son examen au Conservatoire de Prague. Il se produit en public pour la première fois en 1891 et ensuite en tournées notamment à Vienne et Berlin en tant que soliste et musicien de chambre, avec le Trio tchèque qu'il fonde avec Bohuslav Lhotský et Bedřich Váška (1897–1901)[1]. En 1895 il décroche le prix Rubinstein.

Il a exercĂ© au Conservatoire de LwĂłw (1898–1919), transfĂ©rĂ© en 1915 Ă  Vienne pendant la Première Guerre mondiale. Ă€ LwĂłw il est responsable des classes de piano. Ă€ Brno (1919–1920) et au Conservatoire de Prague dès 1920 dĂ©tachĂ© Ă  Brno, puis Ă  Prague en 1940. Entre 1936 et 1939, il est recteur du Conservatoire de Prague.

Ses mĂ©thodes d'enseignement Ă©taient largement fondĂ©es sur celles de Teodor Leszetycki et ses Ă©lèves, qu'il a rencontrĂ© pendant le temps qu'il enseignait Ă  LwĂłw, bien que n'ayant pas Ă©tĂ© son disciple direct. Plus tard, ses mĂ©thodes ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es par sa fille, elle aussi virtuose, Ilona Ĺ tÄ›pánová-Kurzová.

Son épouse, Růžena Kurzová (1880–1938), était pianiste et professeur, élève d'Holfeld comme Kurz. Elle a contribué à la formation artistique de Rudolf Firkušný et Gideon Klein et aux ouvrages de son mari.

Il est enterré au Cimetière de Vyšehrad à Prague.

Élèves

photo : Jilek, Kurz et Maxian
Zdeněk Jílek avec son professeur Vilém Kurz, au centre et František Maxián à gauche.

Il a durablement marqué l'école de piano tchèque par ses étudiants. Parmi ceux-ci :

Citons aussi E. Horodyský, Hel. Lisicka, V. Barvińśkyj, Albert Tadlewski, Rud. Macudzinski, ital. Gennariová M. et B. Ducatiová, M. Lipovsek.

Concerto pour piano de Dvořák

Programme de la création du Concerto de Dvořák retravaillé par Vilém Kurz, le par Ilona Kurzová, l'Orchestre philharmonique tchèque dirigé par Václav Talich.

Kurz est bien connu pour son travail sur la partie de piano du concerto pour piano en sol mineur, op. 33 d'AntonĂ­n Dvořák composĂ© en 1876. Près d'une dĂ©cennie après la crĂ©ation du concerto, l'Ĺ“uvre a souffert de mĂ©pris de la critique et a Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©. Une remarque commune depuis de longtemps a Ă©tĂ© que la partie de piano a Ă©tĂ© « Ă©crit pour deux mains droites ».

Dans les annĂ©es 1890, Kurz a entrepris une rĂ©vision de la partie solo et c'est cette version qu'il frĂ©quemment interprĂ©tĂ©e. Depuis, l'original et la version Kurz ont Ă©tĂ© imprimĂ©es ensemble dans l'Ă©dition critique d'Otakar Ĺ ourek de la partition, l'une sous l'autre, de sorte que le soliste peut choisir la version. La version Kurz est devenu une partie du rĂ©pertoire standard de piano. Le matĂ©riel d'orchestre d'origine Ă©crit par Dvořák est pas affectĂ© par le choix du soliste[2]. En 1919, Ilona Kurzová a crĂ©Ă© cette version de la version de son père du concerto de Dvořák sous la direction de Václav Talich.

Supraphon, le label tchèque a Ă©ditĂ© la version d'Ivan Moravec jouant la version Kurz avec l'Orchestre philharmonique tchèque dirigĂ©e par Jiří BÄ›lohlávek, mais aussi celle de Radoslav Kvapil avec l'Orchestre philharmonique de Brno conduit par František JĂ­lek.

Publications

  • Études Ă©lĂ©mentaires, Bärenreiter Prague 2000
  • Sonatina et ronda, Bärenreiter Prague 2000
  • TechnickĂ© základy klavirni hry [Techniques fondamentales du piano], Prague 1924, Prague 1966 IX. libĂ©ration
  • Les mĂ©thodes de piano, anciens et nouveaux, Brno 1922
  • ProcĂ©dure pour l'enseignement du piano, Brno, 1921. II. Ruzena, rĂ©vision 1930

Bibliographie

  • (de) Tarantová, Kurz VilĂ©m. dans : Ă–sterreichisches Biographisches Lexikon 1815–1950 (Ă–BL). Vol. 4, Verlag der Ă–sterreichischen Akademie der Wissenschaften, Wien 1969, p. 367 lire en ligne [PDF] – page 367 et page 368

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

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