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Vidéo Femmes

VidĂ©o Femmes est un collectif de production, distribution et diffusion de films et vidĂ©os rĂ©alisĂ©s par des femmes, qui s’est dĂ©ployĂ© dans la ville de QuĂ©bec pendant quarante ans, de 1973 Ă  2015. Les rĂ©alisatrices Helen Doyle, Nicole GiguĂšre et HĂ©lĂšne Roy en sont les fondatrices[1].

Vidéo Femmes
Logo de l’association
Cadre
But Production distribution et diffusion de films et vidéos réalisés par des femmes
Fondation
Fondation 1973, Québec
Fondateur Helen Doyle, Nicole GiguĂšre, HĂ©lĂšne Roy
Identité
SiÚge Québec
Dissolution
Dissolution FĂ©vrier 2015
Fusionnée dans Spira

Histoire

La Femme et le film

VidĂ©o Femmes trouve ses origines Ă  l’occasion de l’évĂ©nement, Women and Film, premier festival de films et de vidĂ©os rĂ©alisĂ©s par des femmes et inaugurĂ© pour la premiĂšre fois au MoMA Ă  New York en 1972 [2] - [3]. Women and Film est organisĂ© par la suite, dans onze villes canadiennes avec le soutien du SecrĂ©tariat d’État Ă  la condition fĂ©minine[4]. Sous les recommandations de Rock Demers, les organisatrices du festival Ă  Toronto contactent HĂ©lĂšne Roy afin de coordonner le volet quĂ©bĂ©cois et francophone de l’évĂ©nement, qui prend place en Ă  l’UniversitĂ© Laval[5]. À la suite du succĂšs du festival, HĂ©lĂšne Roy est contactĂ©e par Helen Doyle, une jeune artiste, passionnĂ©e par le cinĂ©ma. Par l'entremise de cette derniĂšre, Nicole GiguĂšre, travaillant Ă  cette Ă©poque pour une radiophonie communautaire, rejoindra ce duo. Les trois femmes dĂ©cident de collaborer pour diffuser et produire des Ɠuvres sur support vidĂ©o, plus accessible que le film d'un point de vue financier et technique[2] - [6].

L’étĂ© suivant, Nicole GiguĂšre et Helen Doyle couvrent la SuperFrancoFĂȘte pour la TĂ©lĂ©vision communautaire de QuĂ©bec et rĂ©alisent dans ce cadre trois Ă©missions sur des femmes[7]. En parallĂšle, HĂ©lĂšne Roy met en place le projet CinĂ©-VidĂ©o-bus, qui donne l’occasion au groupe d’effectuer sa premiĂšre tournĂ©e pour prĂ©senter Ă  travers le QuĂ©bec, dans des agglomĂ©rations Ă©loignĂ©es de grands centres, des films et vidĂ©ogrammes rĂ©alisĂ©s par des femmes[8].

De retour Ă  QuĂ©bec Ă  l’automne 1974, le trio s’installe dans un local sur la rue Saint-Jean[5] et fonde officiellement le centre de production et de diffusion La Femme et le film[5], oĂč se mĂȘlent les prĂ©occupations artistiques et sociales[9]. Rapidement, les trois femmes organisent des ateliers d’initiation Ă  la vidĂ©o, notamment avec la collaboration de CinĂ©-VidĂ©obec, dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste[5], creuset des luttes populaires et des groupes communautaires. Ces formations les amĂšnent Ă  recruter des membres et Ă  structurer ainsi le fonctionnement du centre[5].

Lors de l’AnnĂ©e internationale de la femme, dĂ©crĂ©tĂ©e par l’ONU en 1975, la premiĂšre production du centre est rĂ©alisĂ©e par Nicole GiguĂšre et Helen Doyle au salon de la femme de QuĂ©bec : Philosophie de boudoir[5]. Le trio voyage ensuite pendant un an, de QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, pour rĂ©aliser un documentaire sur la crĂ©ation thĂ©Ăątrale La nef des sorciĂšres[10].Trois ans aprĂšs la crĂ©ation du collectif, La Femme et le film inaugure son propre rĂ©seau de distribution[11].

En 1977, le collectif crĂ©e le Centre Populaire d’animation audiovisuelle de QuĂ©bec, visant Ă  favoriser l’accĂšs Ă  des Ă©quipements pour la production film et vidĂ©o pour les groupes communautaires, et qui deviendra en 1986 La Bande vidĂ©o[12]. Pour diffuser leurs productions, le collectif « La Femme et le film » crĂ©e par ailleurs la premiĂšre Ă©dition du Festival de films et vidĂ©os de femmes, qui durera pendant onze ans[2].

De trois réalisatrices, le collectif s'élargit à cinq puis à sept membres, tandis que quelques autres personnes se greffent temporairement à l'équipe lors des productions[6].

En 1978, grĂące Ă  l’Office franco-quĂ©bĂ©cois pour la jeunesse, un stage en France, FĂ©minisme et communications, initiĂ© par MichĂšle PĂ©russe qui s’est jointe Ă  l’équipe, permet les premiers contacts avec l’Institut Simone de Beauvoir et le Festival de films de femmes de CrĂ©teil qui se poursuivront des annĂ©es durant. (Sceaux)[7] - [13].

En 1979, HĂ©lĂšne Bourgault s’associe avec Helen Doyle pour la crĂ©ation d'un nouveau film. L’intention de dĂ©part des deux cinĂ©astes Ă©tait de parler des femmes et de la tendresse. AprĂšs le tĂ©moignage du viol d’une amie, les deux vidĂ©astes changĂšrent le sujet de leur film pour dĂ©noncer les nombreux viols souvent tabous Ă  cette Ă©poque. Le film, Chaperons rouges,[14] eut un tel retentissement qu'il fut diffusĂ© et distribuĂ© Ă  l'Ă©tranger sur support 16mm. Les cinĂ©astes ajoutĂšrent, dans cet essai vidĂ©o, une performance dansĂ©e de Christiane Vien, accompagnant les tĂ©moignages des victimes.

La mĂȘme annĂ©e, La Femme et le film devient VidĂ©o Femmes[1].

Les débuts de Vidéo Femmes

Au dĂ©but des annĂ©es 1980, l’équipe a dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© et produit une quinzaine de vidĂ©os portant sur la condition des femmes et assure la distribution d’une cinquantaine d’autres Ɠuvres rĂ©alisĂ©es par d’autres groupes ou artistes[6] - [15]. Le collectif emmĂ©nage au 10, rue Mac Mahon[16], dans le Vieux QuĂ©bec ; Lise Bonenfant rejoint l’équipe en 1981, bientĂŽt suivie par Johanne Fournier, Louise GiguĂšre, Lynda Roy et Françoise DugrĂ©. Helen Doyle choisit de se consacrer Ă  ses projets personnels[5]. Les rĂ©alisatrices abordent des sujets dont personne ne parle Ă  l'Ă©poque : violence, santĂ© mentale, (C'est pas le pays des merveilles, Helen Doyle et Nicole GiguĂšre, 1981[17])[18], harcĂšlement sexuel,(Tous les jours, tous les jours, tous les jours..., Johanne Fournier et Nicole GiguĂšre, l982)[19], femmes en prison, (C’est pas parce que c’est un chĂąteau qu’on est des princesses, Lise Bonenfant et Louise GiguĂšre, l983)[20], femmes artistes (On fait toutes du show business, Nicole GiguĂšre, 1984)[21]SIDA (Le sida au fĂ©minin, Lise Bonenfant et Marie Fortin, 1989)[22],femmes autochtones (Montagnaises de parole, Johanne Fournier, 1992)[23]. Le groupe fait ses premiers pas dans la fiction (Le sourire d’une parfumeuse, Françoise DugrĂ© et Johanne Fournier, 1986)[24],Demain la cinquantaine, HĂ©lĂšne Roy, 1986)[25]explore tout autant le langage documentaire que la recherche purement formelle et l’expĂ©rimentation technologique. Un certain nombre de vidĂ©os d’art et de films musicaux voient le jour: (Histoire infĂąme, Nicole GiguĂšre, l987).

La notoriĂ©tĂ© aidant, le rĂ©seau de distribution s’étend, en plus des groupes communautaires, aux Ă©coles, universitĂ©s, syndicats, festivals de films et vidĂ©os[7]. Une Ă©quipe est entiĂšrement destinĂ©e Ă  la distribution dans les locaux plus grands du 56 de la rue Saint-Pierre. Des fiches techniques et des guides d’animation pour les documentaires majeurs sont produits et un certain nombre de titres bĂ©nĂ©ficient de version anglaise et espagnole[26].Aux documentaires phare des membres de l’équipe, les Ɠuvres d’autres rĂ©alisatrices du QuĂ©bec et d’ailleurs s’ajoutent au diffĂ©rentes Ă©ditions du rĂ©pertoire[7].

Des tournĂ©es dans plusieurs rĂ©gions du QuĂ©bec sont organisĂ©es pĂ©riodiquement. Des missions dans divers pays[27](Colombie, Argentine, Japon, France) pour donner des ateliers, en suivre, prĂ©senter les Ɠuvres dans les festivals, continuent d’entretenir les rapports avec d’autres femmes cinĂ©astes. La rencontre de VidĂ©o Femmes avec la chanteuse Sylvie Tremblay et la troupe de thĂ©Ăątre Les Folles AlliĂ©es[7] - [28]ouvre la porte Ă  de nombreuses collaborations. Un certain nombre de membres de l’équipe fondent le groupe de musique Pink Power[7]. À la fin des annĂ©es ’80, le centre dĂ©mĂ©nage au 700, rue du roi, dans le quartier Saint-Roch.

Le festival des filles des vues

De 1977 Ă  1988, VidĂ©o Femmes organise le Festival de films et vidĂ©os de femmes devenu Festival des filles de vues. Tremplin pour lancer les productions des rĂ©alisatrices de VidĂ©o Femmes, il est le plus ancien festival de films de femmes au monde ouvert aux rĂ©alisatrices du QuĂ©bec, du Canada et de l’étranger[29] - [2]. AprĂšs s’ĂȘtre promenĂ© Ă  divers endroits dans la ville de QuĂ©bec, le festival trouve en 1984 son port d’attache Ă  la toute nouvelle BibliothĂšque Gabrielle-Roy, situĂ©e dans le quartier Saint-Roch[30]. On y cĂ©lĂšbre les 10 ans de VidĂ©o Femmes avec La VidĂ©o Fameuse fĂȘte[31] - [32], qui se termine avec une soirĂ©e de cabaret-thĂ©Ăątre, Le Cabaret des folles alliĂ©es[33]. En plus des films et des vidĂ©os, ce lieu permet d’offrir au public des performances d’artistes invitĂ©es et de dĂ©ployer diverses dĂ©clinaisons de l’utilisation de l’image vidĂ©o[33]. À la fin de la onziĂšme Ă©dition, en 1988, les organisatrices annoncent que, faute de soutien financier adĂ©quat, le festival tire sa rĂ©vĂ©rence[34]. FidĂšles Ă  leurs principes, les organisatrices - qui sont alors Lise Bonenfant, Johanne Fournier et HĂ©lĂšne Roy - refusent notamment de rendre leur Ă©vĂ©nement compĂ©titif comme le leur suggĂšre TĂ©lĂ©film Canada[35] - [36].

Le festival Les filles de vues a donné lieu aux onze éditions suivantes :

  • 1re Ă©dition : 1978.
  • 2e Ă©dition : les 5, 6 et , Salle des Chevaliers de Colomb, QuĂ©bec[29].
  • 3e Ă©dition : 1980, ThĂ©Ăątre de la BordĂ©e, QuĂ©bec.
  • 4e Ă©dition : du 11 au , Salle de projection de l'ONF, QuĂ©bec[37].
  • 5e Ă©dition : du 10 au , Salle de projection de l’ONF, QuĂ©bec. Une trentaine de vidĂ©os et films sont diffusĂ©s Ă  cette occasion[38] - [39].
  • 6e Ă©dition : 1983, Salle de projection de l’ONF.
  • 7e Ă©dition : du 22 au , BibliothĂšque Gabrielle Roy, QuĂ©bec[33].
  • 8e Ă©dition : À partir du , BibliothĂšque Gabrielle Roy, QuĂ©bec.
  • 9e Ă©dition : du 12 au , BibliothĂšque Gabrielle Roy, QuĂ©bec. Pays invitĂ© : la Colombie[30] - [40].
  • 10e Ă©dition : 1987, Pays invitĂ© : le Japon.
  • 11e Ă©dition : 1988, BibliothĂšque Gabrielle Roy, QuĂ©bec. Pays invitĂ© : la France.

HÚlÚne Roy fonde en 1991 avec Nicole Bonenfant une biennale, La Mondiale de films et vidéos réalisés par des femmes, corporation indépendante de Vidéo Femmes, qui continuera, le temps de deux éditions, à présenter à Québec le cinéma des femmes de tous les pays[34].

De Vidéo Femmes à Spira

En 1993, VidĂ©o Femmes cĂ©lĂšbre son vingtiĂšme anniversaire et reçoit des hommages en France: CinĂ© Femmes, Ă  Nantes, prĂ©sente plusieurs productions rĂ©centes et une rĂ©trospective du travail de Lise Bonenfant alors qu’une sĂ©lection de trente titres et du lancement de Montagnaises de parole de Johanne Fournier a lieu au Festival du cinĂ©ma quĂ©bĂ©cois de Blois[41].

La plupart des rĂ©alisatrices des premiers temps ont quittĂ© VidĂ©o Femmes pour poursuivre leur carriĂšre dans d’autres villes mais gardent des liens avec les Ă©quipes en place[7] - [28].DĂ©sormais au 291 de la rue Saint-Vallier, toujours dans le quartier Saint-Roch, le centre est Ă  un tournant. En 1995, on instaure une nouvelle structure de fonctionnement avec une direction gĂ©nĂ©rale qui chapeaute les activitĂ©s de production, du centre d’artistes et de la distribution[7] - [28]. GrĂące aux laboratoires de crĂ©ation initiĂ©s par Lynda Roy Ă  partir de l997[28], une nouvelle gĂ©nĂ©ration de rĂ©alisatrices succĂšde bientĂŽt Ă  celle des fondatrices[42]: les Martine Asselin, Anne-Marie Bouchard, Catherine Genest, Catherine Lachance, Josiane Lapointe, Lisa Sfriso, Catherine Veaux-Logeat, Pauline Voisard et d’autres mĂšnent VidĂ©o Femmes Ă  ses trente ans en 2003[9].

Plusieurs productions dont certaines pour la télévision voient le jour et remportent des prix. Des compilations de court-métrage sont éditées. En 2005, le documentaire Un toit, un droit, réalisé par le collectif ParenthÚses (Martine Asselin, Marco Dubé, François Mercier, François Perreault, Lisa Sfriso) est coproduit avec l'Office national du film du Canada. Ce film, qui aborde la question du droit au logement, connait un certain retentissement[43].

En , le RĂ©pertoire de VidĂ©o Femmes compte plus de 460 Ɠuvres[44].

Une nouvelle vague de dĂ©parts vers MontrĂ©al et des problĂšmes de gestion entraĂźnent des ennuis financiers et une dĂ©sorganisation des Ă©quipes. Un mariage avec la coopĂ©rative de cinĂ©ma indĂ©pendant Spirafilm de QuĂ©bec est envisagĂ©. Le comitĂ© de transition s’assure que la nouvelle organisation intĂ©grera la paritĂ© entre les hommes et les femmes dans ses productions et son fonctionnement. La fusion est rĂ©alisĂ©e Ă  l’aube des quarante ans, en . La nouvelle entitĂ©, Spira, devient ainsi dĂ©positaire de l’histoire et du riche catalogue de VidĂ©o Femmes[45].

Artistes ayant été actives à Vidéo Femmes

  • GeneviĂšve Allard
  • Martine Asselin
  • Émilie Baillargeon
  • Martine Beaurivage
  • JosĂ©e BĂ©langer
  • Lise Bonenfant
  • Anne-Marie Bouchard
  • Isabelle de Blois
  • Annie Deniel
  • Françoise DugrĂ©
  • Helen Doyle
  • Johanne Fournier
  • Myriam FougĂšre
  • Suzie Genest
  • Ginette Gosselin
  • Louise GiguĂšre
  • Nicole GiguĂšre
  • Élaine Hamel
  • Catherine Lachance
  • Josiane Lapointe
  • Brigitte Lebrasseur
  • Karine Lepp
  • Lyne L'Italien
  • MichĂšle PĂ©russe
  • Francine Plante
  • Rozenn Potin
  • HĂ©lĂšne Roy
  • Lynda Roy
  • Nathalie Roy
  • Catherine ThĂ©riault
  • Sylvie Tremblay
  • Lisa Sfriso
  • Catherine Veaux-Logeat
  • Pauline Voisard
  • Christiane Caron
  • Naila Drapeau

Références

  1. Jean, Marcel, 1963- et Coulombe, Michel, 1957-, Le dictionnaire du cinéma québécois, Montréal (Québec), Boréal, (ISBN 2-7646-0427-0 et 9782764604274, OCLC 1006893527, lire en ligne)
  2. (en) « Fonds Vidéo Femmes - ArchivesCanada », sur archivescanada.accesstomemory.ca (consulté le )
  3. Poissant, Louise., Dictionnaire des arts médiatiques, Sainte-Foy, Presses de l'Université du Québec, , 355 p. (ISBN 2-7605-0807-2 et 9782760508071, OCLC 231867197, lire en ligne)
  4. RenĂ©e Rowan, « VidĂ©o Femmes cĂ©lĂšbre son 10Ăšme anniversaire », Le Devoir,‎
  5. Bourdeau, Roger, 1953-, Doyle, Helen, 1950- et Vidéo femmes (Association), Helen Doyle, cinéaste : la liberté de voir, Editions du Remue-ménage (2014) (ISBN 978-2-89091-484-1 et 2890914844, OCLC 913720232, lire en ligne)
  6. Nicole GiguĂšre et MichĂšle PĂ©russe, « VidĂ©o Femmes », Copie zĂ©ro,‎ (lire en ligne)
  7. GisĂšle Vachon, Monographie de VidĂ©o Femmes, Cahiers du Centre de recherche sur les innovations sociales, coll. « Études de cas d'entreprises d'Ă©conomie sociale », (ISBN 2-89605-086-8)
  8. « Les 50 ans de l’art vidĂ©o. NumĂ©ro 165, dĂ©cembre 2013, janvier 2014 – 24 images », sur Érudit (consultĂ© le )
  9. « Vidéo Femmes a 30 ans - Une caméra à soi », sur Le Devoir (consulté le )
  10. « La nef des sorciĂšres (1976) : l’écriture d’un thĂ©Ăątre expĂ©rimental au fĂ©minin », sur Ă©rudit.org, (consultĂ© le )
  11. Andrée Duchaine, Historique de la vidéographie au Québec, pour une théorie des genres., Montréal, Université de Montréal, , pp29-30
  12. Daniel CarriĂšre, « Dossier : la vidĂ©o indĂ©pendante quĂ©bĂ©coise. Portrait de groupes. », CinĂ©bulles, vol. 11, no 1,‎ , p. 19 (ISSN 0820-8921)
  13. Françoise Guénette, Travelling sur le cinéma des femmes, La Gazette des femmes,, (lire en ligne)
  14. dirigé par Roger Bourdeau, Helen Doyle, cinéasteLa liberté de voir, Montréal, Remue-Ménage, , 135 p.
  15. Linda Roy, « VidĂ©o Femmes : Collective crĂ©ation », Inter, no 31,‎ , p. 12-15 (lire en ligne)
  16. « Des filles et des vues à Vidéo Femmes »,
  17. Louis-Guy Lemieux, « Toutes les femmes s'appellent Alice », Le soleil,‎
  18. Louis-Guy Lemieux, « VidĂ©o Femmes lance trois documents sur la folie », Le soleil,‎
  19. Yves Bernier, « Demain soir Ă  Radio-QuĂ©bec, c’est ‘Tous les jours
’ », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  20. LĂ©once Gaudreault, « Le milieu carcĂ©ral vu par en dedans », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  21. HĂ©lĂšne Pedneault, « Rockeuses et rocailleuses », La vie en rose,‎ fĂ©vrier l985 (lire en ligne)
  22. « Le sida au fĂ©minin, quand tout prend le bord, quand tout est remis en question », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  23. ClĂ©ment Trudel, « Gardiennes de la survie, », Le devoir,‎ 16 novembre l992 (lire en ligne)
  24. LĂ©once Gaudreault, « VidĂ©o Femmes prouve sa maĂźtrise du mĂ©dium », Le Soleil,‎ 13 mars l986 (lire en ligne)
  25. LĂ©once Gaudreault, « Une belle façon d’apprivoiser la mĂ©nopause », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  26. Julie Stanton, « SOS MTS part pour la Californie », Le devoir,‎ (lire en ligne)
  27. Diane Poitras, « Quelques bonnes nouvelles », La vie en rose,‎ septembre l986 (lire en ligne)
  28. Pascale GuĂ©ricolas, « Les dames aux camĂ©ras », La gazette des femmes,‎ 1 novembre l998 (lire en ligne)
  29. Ginette Stanton, « Un festival de films de femmes », Le Devoir,‎
  30. Martine Sauvageau, « VidĂ©o Femmes : les dames aux camĂ©ras », Copie zĂ©ro, no 26,‎ (lire en ligne)
  31. Jacques Samson, « Video femmes: 10 ans », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  32. Louis-Guy Lemieux, « Un succĂšs remarquable, », Le Soleil,‎ 28 fĂ©vrier l984 (lire en ligne)
  33. Jacques Samson, « La vidĂ©o fameuse fĂȘte... », Le Soleil,‎
  34. Denis BĂ©langer, « Festival : la Mondiale de films et vidĂ©os : Les championnes », CinĂ©-Bulles, vol. 11, no 1,‎ septembre–novembre 1991 (lire en ligne)
  35. Normand Provencher, « OnziĂšme festival des Filles des vues », SĂ©quences numĂ©ro 134,‎ , pages 31-32 (ISSN 0037-2412, lire en ligne)
  36. LĂ©once Gaudreault, « Filles des vues’ jette la consternation », Le Soleil,‎ 12 avril l988 (lire en ligne)
  37. « Films et vidĂ©os de femmes. Un festival », Le Devoir,‎
  38. Pierre Boulet., « 6Ăšme festival des films de femmes : Raffiner la forme! », Le Soleil,‎
  39. Pierre Boulet, « Films et vidĂ©os de femmes, Le goĂ»t de crĂ©er », Le Soleil,‎ 10 mars l982 (lire en ligne)
  40. Albanie Morin, « Tour du monde en 40 heures », La vie en rose,‎ (lire en ligne)
  41. Marie-MichĂšle Cron, « VidĂ©o Femmes Ă  Blois », Le Devoir,‎ , page B 10
  42. François Tremblay et Nathaly Dufour, « VidĂ©o Femmes, 25 ans d’engagement », Voir QuĂ©bec,‎ 22 au 28 octobre l998
  43. « Télévision -Trouver un chez-soi », sur Le Devoir (consulté le )
  44. Matthieu Dessureault, « Silence, on tourne Ă  QuĂ©bec », Qui fait quoi,‎
  45. « Une nouvelle entitĂ© cinĂ©ma Ă  QuĂ©bec », Le Soleil,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Annexes

Filmographie

  • Les dames aux camĂ©ras, Stella Goulet, 1994, documentaire portant sur les 20 ans de VidĂ©o Femmes.
  • VidĂ©o Femmes par VidĂ©o Femmes, Nicole GiguĂšre et Lynda Roy, 1984, documentaire sur VidĂ©o Femmes, 68 min
  • La vidĂ©o Ă  part et ... entiĂšre, Une sĂ©rie de treize Ă©missions co-produite par VidĂ©o Femmes et TĂ©lĂ©com 9 Ă  QuĂ©bec, animĂ©e par Marie-MichĂšle Cron diffusĂ©e en 1999..

Liens externes

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