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Vickie Gendreau

Vickie Gendreau, née le à Montréal, est une romancière québécoise.

Vickie Gendreau
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  24 ans)
Nationalité
Activité

Biographie

Vickie Gendreau a été active dans le milieu québécois de la poésie et de la performance[1] et s'est fait connaître auprès du grand public lors son passage à l'émission Tout le monde en parle sur les ondes de Radio-Canada le [2]. Elle est décédée d'une tumeur au cerveau à l'âge de 24 ans, le [3].

Écriture

Vickie Gendreau a publié des romans autofictionnels[4] - [5] dans lesquels elle livre des fragments de journaux intimes[6]. Son premier roman, Testament, qui aborde le sujet de sa maladie, a été publié en 2012 au Quartanier. L'ouvrage a remporté le prix Marc-Antoine-K.-Fennec remis par l'Académie de la vie littéraire en 2013 et a été adapté pour la scène au Théâtre de Quat'Sous en [7].

Ayant fait l'objet d'une lecture publique quelques semaines avant sa mort[8], son deuxième roman, Drama Queens[9], est publié de façon posthume en 2014. En 2018, sa maison d'édition Le Quartanier fait paraître un texte inédit intitulé Shit fuck cunt, écrit en 2010[10].

Liens avec l'auteur Mathieu Arsenault

L'écrivain québécois Mathieu Arsenault était le meilleur ami et le mentor littéraire de Vickie Gendreau[11]. Ils ont par ailleurs collaboré au sein de l'Académie de la vie littéraire[12], fondée par Arsenault et qui incluait également Catherine Cormier-Larose[13]. Mathieu Arsenault est, depuis le décès de l'auteure, le "légataire littéraire des textes de Vickie Gendreau" et le "gardien [de ses] archives"[11].

La critique a par ailleurs noté une grande proximité entre les romans Drama Queens, première publication posthume de Gendreau, et La vie littéraire d'Arsenault[14], tous deux publiés aux éditions Le Quartanier en 2014 et qui ont fait l'objet d'un lancement conjoint[9]. Les deux auteurs font notamment mention l'un de l'autre dans leurs romans. Alors que Gendreau met en scène son ami "Mathieu" dans Testament et dans Drama Queens, Arsenault propose une narratrice féminine inspirée notamment de Vickie Gendreau[15], et qui constitue en quelque sorte un "double féminin de l'auteure"[14], notamment lors du passage suivant : "j’ai vingt-quatre ans et je pense à vickie gendreau qui avait le même âge"[16].

En , Arseneault publie La Morte[17], qui évoque le deuil, le rapport complexe à l'œuvre de Gendreau et la façon dont l'écriture permet de maintenir le lien entre les vivants et les morts[18].

Romans

  • Testament, MontrĂ©al, Le Quartanier, 2012, 168p. (ISBN 9782896980437) ; rĂ©Ă©dition, MontrĂ©al, BorĂ©al, coll. BorĂ©al compact, 2014, 160p. (ISBN 9782764622933)
    • Testament (traduction d'Aimee Wall), Toronto, Book*hug Press, 2016, 152p. (ISBN 9781771662529)
  • Drama Queens, MontrĂ©al, Le Quartanier, 2014, (ISBN 9782896981014); rĂ©Ă©dition, MontrĂ©al, Le Quartanier, coll. Écho, 2017, 192p. (ISBN 978-2-896983-07-0)
  • Shit fuck cunt, MontrĂ©al, Le Quartanier, 2018, 32p. (ISBN 9782896984046)

Références

  1. Chantal Guy, « Vickie Gendreau/Testament: comment vous dire adieu? », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Tout le monde en parle », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  3. ICI.Radio-Canada.ca, « Décès de l'écrivaine Vickie Gendreau », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  4. André Brochu, « Vickie Gendreau, Claude Grenier, Alain Beaulieu », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 156,‎ , p. 20-21
  5. Isabelle Boisclair et Catherine Dussault Frenette, « Mosaïque : l’écriture des femmes au Québec (1980-2010) », Recherches féministes, no vol. 27, n° 2,‎ , p. 49-50
  6. Marie-Michèle Giguère, « Vickie Gendreau, Véronique Papineau, Philippe Collard », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 156,‎ , p. 22
  7. « Testament », sur MonTheatre.qc.ca (consulté le )
  8. « L’écrivaine Vickie Gendreau s’est éteinte », sur Le Devoir, (consulté le )
  9. Chantal Guy, « Vickie Gendreau: écrire dans un monde qui ne lit plus », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Chantal Guy, « Un inĂ©dit de Vickie Gendreau », La Presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  11. GĂ©raldine Zaccardelli, « Vickie Gendreau: une vivacitĂ© au-delĂ  de la mort », La Presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. Judy Quinn, « La survie littéraire de Mathieu Arsenault », Nuit blanche, magazine littéraire, no 141,‎ , p. 56–57 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
  13. Chantal Guy, « Le gala des plumes originales », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Dupuis, Gilles, Drama queens de Vickie Gendreau; La vie littéraire de Mathieu Arsenault, Spirale, numéro 253, été 2015 (OCLC 933523128, lire en ligne)
  15. Chantal Guy, « Mathieu Arsenault: créer son époque », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Mathieu Arsenault, La vie littéraire, Montréal (Québec)/Paris, le Quartanier / la Librairie du Québec (diff.), 97 p. (ISBN 978-2-89698-162-5 et 2896981624, OCLC 879244154, lire en ligne)
  17. Arsenault, Mathieu, 1976-, La morte (ISBN 978-2-89698-479-4 et 2-89698-479-8, OCLC 1145146628, lire en ligne)
  18. « «La morte»: à la vie, à la mort », sur Le Devoir (consulté le )

Liens externes

Articles connexes

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