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Vallée d'Aulps

La vallĂ©e d'Aulps, appelĂ©e aussi Val d'Aulps ou encore vallĂ©e de Morzine, est une petite rĂ©gion naturelle du Chablais français, constituĂ©e par le bassin versant de la Dranse de Morzine. Il s'Ă©tend sur environ 25 km de La Vernaz jusqu'Ă  Morzine.

Vallée d'Aulps
Massif Massif du Chablais (Alpes)
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Haute-Savoie
Communes La Baume, Le Biot, Essert-Romand, La Forclaz, Les Gets, Montriond, Morzine-Avoriaz, Saint-Jean-d'Aulps, Seytroux, La Vernaz, La CĂ´te-d'Arbroz
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 46° 14′ nord, 6° 39′ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Vallée d'Aulps
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Vallée d'Aulps
Orientation aval NNO
Longueur 25 km
Type Vallée glaciaire
Écoulement Dranse de Morzine
Voie d'accès principale D 902

GĂ©ographie

Situation

La majeure partie du territoire est constituĂ©e de la vallĂ©e de la Dranse de Morzine et des montagnes environnantes dominĂ©es par le roc d'Enfer (2 244 m), la pointe de Nantaux (2 170 m) et les Hauts-Forts (2 466 m)[1].

La petite région naturelle est délimitée au nord par l'étroit de Bioge, où se trouve en aval la confluence de vallées qui forme un trident (dranses d'Abondance, de Morzine, et du Brevon) et une gorge difficile d'accès depuis Thonon[1]. La partie sud est délimitée par les pointes de Niton et de Nant-Golon[1]. Les massifs montagneux de l'est et de l'ouest sont difficilement franchissables[1].

Organisation communale

La vallée d'Aulps s'organise autour des communes de l'ancien canton du Biot[1], dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle comprend en plus la commune de La Côte-d'Arbroz (ancien canton de Taninges). Depuis 2014, toutes les communes appartiennent au canton d'Évian-les-Bains.

Accès

Par la route depuis Genève (Suisse) et Thonon-les-Bains, de Cluses, au nord-ouest ou Taninges et Les Gets au sud-ouest.

Histoire

Période médiévale

Les différentes paroisses de la vallée relèvent, au cours de la période médiévale, de différents droits seigneuriaux, d'une part la maison de Savoie, mais également la maison de Faucigny[2]. Le Biot dépend sans conteste des Savoie, tandis que Saint-Jean relèverait du Faucigny[2].

L'abbaye d'Aulps serait fondée vers l'an 1090[1], par des moines en provenance de l'abbaye de Molesme[1] - [3], sur des terrains appartenant au comte Humbert II[4]. Les terrains sont tenus en fiefs par la famille de Rovéréa ou Rovorée ainsi que la famille d'Allinges[4].

PĂ©riode contemporaine

La cluse de Morzine est désenclavée vers la fin du XIXe siècle par la construction d'une voie carrossable en provenance du nord[1].

Économie

  • Agriculture de montagne : Ă©levage, fromages, fourrage, miel
  • Tourisme rural
  • Artisanat

Le tourisme apparaĂ®t dans la vallĂ©e en dĂ©but du XXe siècle avec le dĂ©veloppement la villĂ©giature en pĂ©riode estivale, puis le dĂ©veloppement du ski Ă  partir des annĂ©es 1940[5]. Quatre stations de sports d'hiver sont amĂ©nagĂ©es sur les hauteurs et les pentes de la vallĂ©e : Saint-Jean-d'Aulps, Montriond, Morzine et Avoriaz. La station situĂ©e au col du Corbier, Drouzin-Le Mont (Le Biot), a dĂ©finitivement fermĂ© en 2012[6]. La capacitĂ© d'accueil (infrastructures marchandes et non marchandes), pour les cinq communes, est estimĂ©e Ă  un peu plus de 56 390 lits, en 2016[7]. La capacitĂ© strictement touristiques (marchands) est estimĂ©e Ă  environ 18 470 lits[7].

Montriond, Morzine et Avoriaz appartiennent au grand domaine skiable des Portes du Soleil.

Voir aussi

Bibliographie

  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 211-252, « Le canton du Biot (prĂ©sentation) Â». Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopĂ©die de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, MontmĂ©lian, La Fontaine de SiloĂ©, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Articles connexes

Notes et références

  1. Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 211-213, « PrĂ©sentation du canton Â».
  2. Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 214-216, « L'abbaye et les pouvoirs laĂŻcs Â».
  3. Henri Baud (Sous la dir.), Le diocèse de Genève-Annecy, t. 1, Éditions Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France », , 331 p. (ISBN 978-2-7010-1112-7, lire en ligne), p. 40.
  4. Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 213-214, « La ferveur des premiers âges Â».
  5. Guichonnet, 2007, p. 106.
  6. Emmanuel Rouxel, « Fermeture de la station de Drouzin-le-Mont : ambiance tendue dans la commune », Le Messager,‎ (lire en ligne).
  7. « La capacitĂ© d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consultĂ© en ) : « Les donnĂ©es dĂ©taillĂ©es par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hĂ©bergements (fichier : DĂ©tail des capacitĂ©s 2016, .xlsx) ».
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