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Vahram Tatoul

Vahram Tatoul (en arménien Վահրամ Թաթուլ), de son vrai nom Vahram Karakachian (en arménien Վահրամ Գարագաշեան), né le à Constantinople et mort le à Paris, est un écrivain et poète arménien.

Vahram Tatoul
Biographie
Naissance
Décès
(à 56 ans)
Paris
Sépulture
Sépulture des intellectuels arméniens du cimetière parisien de Bagneux (d)
Nom de naissance
Վահրամ Գարագաշեան
Pseudonyme
Վահրամ Թաթուլ
Nationalités
Domicile
France (à partir des années 1920)
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Aztag (d) (-)
Hog
Zvartnots
Mechagouyt
Vue de la sépulture.

Biographie

Vahram Tatoul naît Vahram Karakachian le à Constantinople.

En 1906, il publie dans Luys (Lumière) le journal arménien d'Aram Andonian.

En 1908, avec Zabel Essayan, Kéram Barséghian et Chavarche Missakian, notamment, il fonde, après le rétablissement de la constitution ottomane à la suite de la révolution des Jeunes-Turcs, l’hebdomadaire littéraire stambouliote Aztak[1].

Comme un grand nombre de ses compatriotes arméniens, il s'installe en France dans les années 1920[2] - [3].

Au milieu des années 1930, il collabore à la revue littéraire Mechagouyt, fondée en juin 1935 par les poètes et écrivains franco-arméniens Kégham Atmadjian et Bedros Zaroyan[2].

Krikor Beledian décrit ainsi son style : « Son esthétique éclectique, symbiose d'éléments parnassiens et symbolistes, dépourvue de drame et de passion, n'a guère connu d'évolution en France. L'exil ne semble pas avoir eu d'effet sur une œuvre qui ignore toute rupture. Célèbre pour sa manie de la précision, Tatoul est resté un artisan du sonnet »[3].

Il meurt le à Paris. Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux aux côtés de sa femme Iskouhi (1892-1960)[4].

Œuvre[5] - [6]

  • Vieilles et nouvelles tombes, Paris,
  • (hy) Հին ու նոր տաղեր, 1907-1940 [« Poèmes anciens et nouveaux, 1907-1940 »] (préf. Archag Tchobanian), Paris, Impr. Araxes, , 128 p. (BNF 41375183)
  • (hy) Ամենայն զգուշութեամբ… [« En toute prudence… »], Paris, Impr. Des Artisans, , 112 p. (BNF 41179942)
  • (hy) Աբու լալա մահարի [« Apou Lala Mahari »], Paris, Impr. H. Djarian, , 112 p. (BNF 42018610), inspirée du poème d'A. Issahakian[3]
  • Le même titre (pièce de théâtre) (ill. Melkon Kebabdjian), Paris, , 112 p.

Certains de ses poèmes sont traduits en français et mis en musique :

  • 2 lieds arméniens (pour une voix avec accompagnement de piano), I. Donne à boire… et II. Buvons !, poésies traduites en français par Édouard Colangyian, arrangement musical par Edgar Manas, Paris, J. Hamelle éditeur, 1923, 12 p. [lire en ligne] (BNF 43129146)

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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