Véronique Aka

Véronique Aka poursuit des études de comptabilité, et obtient un brevet de technicien supérieur ; elle exerce alors comme assistante de direction à la direction du contrôle financier.

Se sentant l’âme d’une femme d’affaires elle se lance en 1978 dans les affaires en tant qu’exploitante forestière, avant d’intégrer le domaine de la construction et de la vente dans l'immobilier. Elle fonde en ensuite 1989, la société Afrique Construction dont elle devient la Présidente Directrice Générale (PDG).

En 2004, elle met sur pied la Sotrapim[3] (Société de Travaux et de Promotion Immobilière) où elle occupe le poste de présidente du Conseil d’administration (PCA) depuis lors. Sa dernière société en date est la société Uni France Ivoire (UFI)[4], créée le 20 août 2014. Elle en est la Présidente du Conseil d’Administration (PCA) depuis sa création.

Ressortissante de la région du Moronou, Véronique Aka[5] s’est érigée en protectrice pour les populations de sa région par ses actions sociales[6]. Ces actions sont dirigées vers plusieurs tranches de la population, dont les jeunes, les enfants, les hommes et les femmes. C’est fort de ce constat que les populations du Moronou,précisément celles d’Anoumaba, lui ont proposé d’être leur élue. C’est ainsi qu’en 1995, elle est élue députée de la circonscription d’Anoumaba-Tiémélékro.

En 2006, Véronique Aka Bra est élue présidente du REFAMPCI (Réseau des Femmes Ministres et Parlementaires, section Côte d’Ivoire).

Depuis 2012, elle a intégré le Comité Interparlementaire de L’Union Économique Monétaire Ouest Africain, après avoir été élue députée de la circonscription de M’batto-Assahara aux législatives de février 2011[7].

En 2015, les femmes du parti septuagénaire, Parti Democratique de Cote d'Ivoire (PDCI-RDA) dont elle est membre du Bureau Politique depuis 1995, l’ont élue au suffrage universelle en tant que Présidente de l’Union des Femmes du PDCI en milieu rural (UFPDCI-Rurales)[8]. Véronique Aka Bra a été nommée la même année coordinatrice régionale du grand conseil du PDCI-RDA/Moronou par la Direction du Parti (PDCI-RDA).

Enfin depuis le 4 avril 2017, elle est vice-présidente de l’Assemblée Nationale ivoirienne sous la présidence de Guillaume Soro[1].

En 2006, Véronique Aka devient présidente du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires section Côte d’Ivoire (REFAMPCI).

L’un des objectifs de ce réseau est la scolarisation des petites filles en Côte d’Ivoire. Pour la présidente du réseau, la scolarisation de la petite fille passe absolument par l’épanouissement financier des foyers, notamment des mères. Pour favoriser l’autonomie des femmes en leur donnant un accès facile aux prêts, la microfinance Mimoyé est mise en place par Véronique Aka.

La fondatrice, suivie d'une délégation composée d'employés de la micro finance Mimoyé a fait une tournée de sensibilisation et d'information sur toute l'étendue du territoire national pour inculquer aux femmes de Côte d'Ivoire la notion d’épargne et d'autonomie.

De 2006 à 2010, Mimoyé a octroyé près de 100 000 000 de prêts à 5832 souscripteurs, sur toute l’étendue du territoire national ivoirien ; avant de devenir en janvier 2013, une institution financière, Mimoyé Finances SA, par voie de décret[9].

Située à 210 km d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, la région du Moronou dont le chef lieu est Bongouanou a une superficie de 6 670 km² soit 2 % du territoire national. Elle comprend trois départements (Bongouanou, Arrah, M'batto), 11 sous-préfectures, 5 communes et 117 villages.

Le Conseil Régional du Moronou composé de 31 membres est présidé par Véronique Aka Bra depuis le 28 juin 2013[10]. Élue à la majorité du suffrage[11], elle s'est érigée à la tête de la région grâce à ses idéaux et à sa politique de gestion de la région.

En effet, pour elle, la région du Moronou regorge d'énormes potentialités tant économiques, touristiques, agricoles que culturelles. Sa politique de développement est composée de projets prioritaires, à savoir : le développement de l'agriculture[12], les infrastructures routières, la préservation de l'environnement, la lutte contre la déscolarisation à travers la construction d’écoles primaires et secondaires ; la construction de centres de santé et de renforcements des plateaux techniques des hôpitaux généraux et la création de mutuelles[13] en vue de fédérer les compétences et potentialités de la région[14].

Mais elle a aussi des projets de grande envergure pour sa région tels que : la création de richesses pour l'éradication de la pauvreté, l'amélioration du cadre de vie et du bien être de la population du Moronou ; la formation et la scolarisation des enfants du Moronou ; et l’amélioration de l'état de santé des populations[15].

C'est ainsi que depuis 2013, la présidente de région, entourée d'une trentaine de conseillers, veille à la réalisation de tout ses projets par la recherche de partenariats et de financiers [16].