VĂ©ga (femme de lettres)
Véga, née Marguerite Alice de Wegmann le dans le 9e arrondissement de Paris [1], et morte le dans le 8e arrondissement de Paris[2] est une femme de lettres et poétesse française.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(Ă 87 ans) |
| Nom de naissance |
Marguerite-Alice de Wegmann |
| Pseudonyme |
V |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Conjoint |
Armand de Visme (d) |
| Distinctions | Liste détaillée |
|---|
Biographie
Son nom de plume est VĂ©ga (et non Alice VĂ©ga comme le mentionnent certaines sources modernes).
Marguerite Alice de Wegmann se marie en [3], Ă l'historien Armand de Visme (1855-1928[4]). Le couple perd ses deux fils Ă la guerre [5] et fait Ă©diter le carnet de route de Jacques de Visme, lieutenant au 8e dragons, capitaine de mitrailleurs au 146e d'infanterie, 1914-1916[6].
C'est avec son beau-frère Armand Lods (époux de sa sœur Emma de Wegmann)[7] qu'elle écrit André Gill : sa vie, bibliographie de ses œuvres.
Elle est l'un des membres fondateurs de la Société historique et archéologique de Pontoise et du Vexin[8]. On retrouve les noms de Lods, Wegmann, Véga dans un des prix de l'Académie française : le Prix Véga-et-Lods-de-Wegmann[9].
Pour l'écrivaine Marie de Heredia, alias Gérard d'Houville, Véga était une « femme et poète de la qualité la plus rare et la plus délicate »[10].
Ĺ’uvres
- André Gill : sa vie, bibliographie de ses œuvres par Armand Lods et Véga ; avec portrait par Émile Cohl et caricatures inédites d'André Gill Léon Vanier, libraire-éditeur, 1887. Lire en ligne
- Légendes et Chansons, poésies Alphonse Lemerre 1898
- La Mère d’un grand homme d'État, Madame Guizot, Hachette, (lire en ligne [PDF])
- Le jardin des Hespérides, poésies A. Lemerre 1903
- L’ombre des oliviers, poésies A. Lemerre, 1909.
- (en collaboration avec Mahmoud Saba) Au pays de la lumière, notes et impressions d’un voyage en Syrie, en Galilée et à Jérusalem, American University in Cairo, Librairie Fishbacher, 1912
- Les mots étrangers dans l’œuvre poétique de Henri Heine, thèse complémentaire, Lille, 1920[11]
- Les présences invisibles, préface de Georges Goyau Perrin, 1923
- Prix Sobrier-Arnould de l’Académie française 1924
- Henri Heine, peint par lui-mĂŞme et par les autres, Paris, Perrin, 1936
- Prix Bordin de l’Académie française
- L'Académie française lui a aussi décerné en 1927 le grand prix de poésie, proclamé en la séance solennelle du , pour le poème consacré par elle à la mort héroïque du lieutenant de Contamine de Latour, tombé au champ d'honneur au Maroc, en 1925[12].
Notes et références
- État civil de Paris : acte de naissance, Paris 9e, le 20 octobre 1863, no 1955
- État civil de Paris : acte de décès, Paris 8e le 27 décembre 1950, no 798
- État Civil de Paris : acte de mariage du 31 janvier 1898, no 73
- https://data.bnf.fr/fr/11825059/armand_de_visme/
- Mémoires de la Société historique
- Carnet de route de Jacques de Visme
- Mémoires de la Société historique
- Mémoires de la Société historique
- Prix VĂ©ga
- Manuscrit, à propos du Voyage au pays de la lumière [PDF]
- La réception de Henri Heine en France
- Grand prix de poésie
