V'Lille
V'Lille est le système de vélos en libre-service de la métropole lilloise, inauguré le . Au , il compte 2200 vélos répartis sur 223 stations[1], ce qui en fait un des éléments phares du système vélo de la métropole lilloise, qui compte environ 1 000 km[2] de pistes et voies cyclables.
V'Lille | ||
Logotype de V'Lille | ||
Station près de la station Romarin du tramway de Lille - Roubaix - Tourcoing. | ||
Situation | Métropole européenne de Lille | |
---|---|---|
Type | Vélos en libre-service et location longue durée | |
Entrée en service | ||
Stations | 221 | |
Fréquentation | 730 000 locations (2011) | |
Propriétaire | Métropole européenne de Lille | |
Exploitant | EFFIA (Keolis) | |
RĂ©seaux connexes | TC de Lille MĂ©tropole : |
|
V'Lille est géré par EFFIA, filiale de Keolis, dans le cadre de la délégation de service public d'Ilévia.
Histoire
D'abord appelé « Vélille », le projet fut présenté par Martine Aubry le [3]. Les travaux d'implantation des stations ont démarré le [4]. La première station de vélo a été implantée au niveau de la station de métro Marbrerie[5].
Lors de son inauguration, le , environ 850 vélos sur 84 stations en libre-service et 3 000 vélos en location longue durée étaient disponibles[4]. Le , l'ensemble du dispositif prévu pour la première phase du système, soit 1 100 vélos sur 110 stations, est en service[4]. Quelques stations sont également implantées dans les communes de La Madeleine et Mons-en-Barœul.
Au cours de l'année 2012, V'Lille poursuit son déploiement en dehors de Lille : de nouvelles stations sont mises en service à Villeneuve-d'Ascq (en ), Croix et Roubaix (en ), Tourcoing (annoncé pour le ), Lambersart et Lomme (annoncé pour ) et Wattrelos (annoncé pour )[6]. Le nombre de vélos en libre-service atteindra alors 2 100[6].
En parallèle existait un service de location longue durée. Le , celui-ci est abandonné faute d'un nombre suffisant de clients. La MEL annonce au même moment un redéploiement de certaines stations de vélo en libre service[7].
Fréquentation
Dès son lancement, le service compte 2 000 abonnés dont 1 700 pour le libre-service[4]. L'objectif affiché était d'arriver à 20 000 abonnés, libre-service et location longue durée confondus, d'ici 2015[4].
Après deux mois de fonctionnement, V'Lille compte 80 000 abonnés aux vélos en libre-service et 600 000 locations enregistrées, des chiffres jugés particulièrement bons par les responsables du gestionnaire et de la municipalité lilloise[8].
Afin de fluidifier le trafic de vélos parfois important en journée et ainsi permettre une rotation rapide des vélos, la ville de Lille, après différents tests a autorisé le passage au feu tricolore, quand il est rouge, des cyclistes voulant tourner à droite ou aller tout droit (carrefours en T).
Afin de pallier le manque de vélo dans le dispositif vélo à longue durée pliant de V'lille face à la demande très forte, en le département du Nord est le premier département à lancer son propre système de location de vélo pliant basé sur le même système du V'lille.
Dispositif
Les bornes
Au , le V'Lille compte 223 stations réparties dans diverses communes. A son lancement, le dispositif en comptait 110[9].
Les vélos
Au , le système compte 2 200 vélos en libre-service[10].
Jusqu'en , des vélos en location longue durée étaient également disponible, mais ce service n'est plus proposé depuis le faute d'avoir su trouver un public conséquent[11].
Les vélos disponibles en libre-service ont un cadre renforcé, un panier, un antivol, deux béquilles et une masse de 24 kg. Ceux en location longue durée étaient moins lourds (21 kg) et étaient équipés d'un porte-bagages, de pneus de ville et d'un panier amovible.
Sous la volonté de Martine Aubry, les V'Lille sont de couleurs rouge et noir, pour rappeler les couleurs de la ville et pour être visibles sur les routes[12]. Les vélos sont des b'Twin, fabriqués à Lille-Fives par la société Oxylane[13], à la suite d'un partenariat conclu avec Ilévia[12].
Gestion de la rareté
La répartition des vélos sur les bornes en libre-service s'effectue par les déplacements des usagers. Des équipes du gestionnaire interviennent également pour renforcer la régulation et éviter que des stations soient pleines ou vides.
Pour pallier le problème des stations vides ou pleines et pour éviter un déplacement inutile des utilisateurs, la startup lilloise Optimo-technologies a lancé un site internet[14] - [15] pour prévoir les disponibilités de chaque station sur une heure.
Controverses
Sécurité routière
Comme pour le service de vélos en libre-service Vélib', ajouter plusieurs milliers de vélos dans la circulation d'une grande ville pose la question de la sécurité. La communication faite sur ce service rappelle aux futurs usagers de respecter le code de la route.
Notes et références
- « Comment ça marche ? - V'lille », sur www.ilevia.fr (consulté le )
- « Le plan vélo de la métropole de Lille sort le gros braquet », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Le visage du futur « VéLille » dévoilé ce matin », Nord Éclair, (consulté le )
- « L'armada rouge et noire prête pour le « V-Day » », Nord Éclair, (consulté le )
- « Fini le régime sans selle à Lille », 20 minutes, (consulté le )
- « V'Lille : présentation » (consulté le )
- « Clap de fin pour la location de V'Lille en longue durée » (consulté le )
- « Vélo : le V'Lille adopté par les Lillois, parfois un peu trop… », Ville, Rail & Transports, (consulté le )
- « Martine Aubry présente le V'Lille, vélo en libre-service de la métropole lilloise », La Voix éco, (consulté le )
- « Comment ça marche ? - V'lille », sur www.ilevia.fr (consulté le )
- « Clap de fin pour la location de V'Lille en longue durée », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- Julien Lécuyer, « Le b'Twin Village à Lille, « Disneyland du vélo », en piste pour l'inauguration, jeudi », La Voix du Nord, (consulté le )
- Laurie Moniez, « Le VéLille disséminé dans tous les quartiers », Nord éclair, (consulté le )
- Gilles Durand, « Lille : L’intelligence artificielle et la prédiction se mettent de plus en plus au service des voyageurs », sur 20minutes.fr
- Thomas Calvi, « Optimo Technologies, quand l’IA est mise au service de la mobilité urbaine et de la transition écologique », sur Actu IA,