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Usurpation d'identité

L'usurpation d'identité, improprement qualifiée de vol d’identité, est le fait de prendre délibérément l'identité d'une autre personne vivante, généralement dans le but de réaliser des actions frauduleuses commerciales, civiles ou pénales, comme régulariser sa situation au regard de l'émigration, accéder aux finances de la personne usurpée, ou de commettre en son nom un délit ou un crime, ou d'accéder à des droits de façon indue.

The Prisoner of Zenda (1894), avec une « usurpation d'identité » du roi.

Il existe aujourd'hui des usurpations d'identité de personnes morales, c'est-à-dire d'individus qui créent de fausses filiales de sociétés existantes, dans le but de réaliser des escroqueries.

Description

L’usurpation d’identité débute toujours par la collecte de renseignements personnels sur la victime. Les renseignements personnels peuvent être le nom, le numéro de téléphone, la date de naissance, la filiation, l’adresse, le numéro d’assurance sociale, le numéro de carte de crédit, le mot de passe de carte de crédit ou de débit ou toute autre information permettant d’identifier la personne. La victime de l'usurpation d'identité reste vivante, et possède donc la faculté de défendre ses droits.

Les usurpateurs utilisent ensuite ces informations pour effectuer une ou plusieurs transactions en simulant l’identité de la personne fraudée. Par exemple, un fraudeur peut :

  • ouvrir un compte bancaire et contracter des crĂ©dits dont il n'aura pas Ă  assumer le remboursement ;
  • ouvrir des lignes tĂ©lĂ©phoniques et ne jamais payer les communications ;
  • retirer de l’argent du compte en banque de sa victime ;
  • prĂ©tendre ĂŞtre titulaire des mĂŞmes diplĂ´mes et qualifications que sa victime ;
  • Ă©pouser une personne, avoir des enfants sans en assumer les responsabilitĂ©s ;
  • toucher des indemnitĂ©s en lieu et place du titulaire rĂ©el (retraite, allocations sociales, etc.) ;
  • rouler avec l'immatriculation d'un vĂ©hicule de mĂŞme type et ne pas payer les amendes liĂ©es aux infractions au code de la route ;
  • dissimuler sa responsabilitĂ© pĂ©nale ;
  • ne pas assumer les actes de la vie courante en se dĂ©-responsabilisant ;
  • etc.

Le coĂ»t de la criminalitĂ© identitaire est très important pour un État. En France il a Ă©tĂ© estimĂ© en 2010 Ă  20 milliards d'euros lors d'une enquĂŞte de l'inspection gĂ©nĂ©rale de l'administration. Rien que la fraude Ă  l'UNEDIC, le montant du prĂ©judice atteint au minimum 4 milliards d'euros (rapport du dĂ©putĂ© Dominique Tian).

Le CREDOC a estimĂ©, sur la base d'une enquĂŞte rĂ©alisĂ©e en 2009 et des donnĂ©es du Ministère de l'intĂ©rieur sur les activitĂ©s des services de police et de gendarmerie en 2008, qu'il y aurait plus de 212 000 cas d'usurpation d'identitĂ© avĂ©rĂ©e par an en France[1] - [2] - [3]. Par ailleurs, il y a eu 12 000 interpellations aux frontières en 2010 pour port de faux documents, et 80 000 procĂ©dures de recherche pour des « alias ». Armand Riberolles, magistrat et inspecteur gĂ©nĂ©ral de l'administration a dĂ©nombrĂ© 2 500 cas d'usurpation d'identitĂ© en 2010 aux mains de la justice française.

En 2012, le CSA[4] autre institut de sondage mandatĂ© dans le cadre de la mĂŞme Ă©tude, a rĂ©vĂ©lĂ© que sur un Ă©chantillon de 1 050 personnes, 8 % des français ont dĂ©clarĂ© « avoir Ă©tĂ© victimes » de la criminalitĂ© identitaire sur les 10 dernières annĂ©es, ce qui confirme que la croissance de cette nouvelle forme de criminalitĂ© est de 40 % par an. ÉtalĂ© sur 10 ans, cela reprĂ©sente donc 400 000 victimes par annĂ©e[5], soit la troisième infraction en France après les problèmes de vĂ©hicules et les cambriolages.

Les criminologues disent avoir Ă©tĂ© surpris par l'ampleur des chiffres de 2012[6], pensant que le passeport biomĂ©trique aurait attĂ©nuĂ© la croissance de cette infraction. Les chiffres se vĂ©rifient avec, pour 2011, 14 000 procĂ©dures concernant des faux documents (chiffre noir de la criminalitĂ© identitaire 1/29, soit environ 400 000 par an), 4 millions de cartes d'identitĂ© dĂ©clarĂ©es perdues ou volĂ©es entre 2001 et 2007. Le RĂ©so-Club prĂ©cise qu'en 2011, 4,08 % des documents prĂ©sentĂ©s lors d'une mise en relation commerciale Ă©taient des faux (sur un Ă©chantillon de 2 millions) sachant que la tendance donnĂ©e par la DNLF est de 7 %, ce qui vient lĂ  encore consolider l'estimation CSA. 3 % des faux documents prĂ©sentĂ©s Ă  des banques, des assureurs, des tĂ©lĂ©phonistes, des commerçants, ne seraient donc pas dĂ©tectĂ©s.

Une Ă©mission Cash investigation de France 2 en 2015[7] a montrĂ© que le chiffre du CREDOC Ă©tait largement surĂ©valuĂ©. L'enquĂŞte demande aux personnes interrogĂ©es des souvenirs sur une pĂ©riode de dix ans ce qui, selon les statisticiens interrogĂ©s dans le reportage Cyril Rizk (ONDRP) et FrĂ©dĂ©ric Ocqueteau (CESDIP), ne permet pas d'obtenir des rĂ©sultats prĂ©cis dans le cadre d'une enquĂŞte par sondage. L'Ă©mission indique aussi que l'enquĂŞte du CREDOC ne dĂ©finit pas le terme « usurpation d'identitĂ© Â» auprès des personnes interrogĂ©es. Enfin, elle rappelle que l'Ă©tude a Ă©tĂ© commandĂ©e et financĂ©e annuellement par la sociĂ©tĂ© Fellowes depuis 2008, un fournisseur amĂ©ricain d'Ă©quipements de bureau, qui effectue du mĂ©cĂ©nat scientifique dans plusieurs pays europĂ©ens (pour la mĂŞme Ă©tude) et qui offre dans son catalogue des broyeurs de papier.

L'usurpation d'identité était autrefois appelée supposition de personne, c'est encore parfois le cas au Québec.

Infractions connexes

Vol d'identité

Le vol d'identité suppose un acte criminel connexe. La victime, décédée, n'est plus en mesure de recouvrer ses droits. Elle est généralement enterrée avec l'identité de quelqu'un d'autre. En cas de vol d'identité, on observe plusieurs types de cas : des usurpateurs prennent la place de la victime ou le cadavre de la victime sert à confirmer le décès d'une personne qui souhaite disparaître. Il ne faut donc pas confondre le vol d'identité et l'usurpation d'identité.

Substitution d'identité

La substitution d'identité est l'échange d'une identité avec une personne consentante, généralement en situation régulière sur un territoire. Il s'agit pour certains :

  • d'ĂŞtre embauchĂ© sous une identitĂ© en règle (pas forcĂ©ment rĂ©elle) au regard de l'administration, et de travailler Ă  plusieurs sous cette identitĂ© ;
  • de passer un examen Ă  la place du titulaire ;
  • de passer une visite mĂ©dicale d'aptitude ou de rĂ©forme Ă  la place du titulaire.

On estime que cela représente de 1 à 7 % des embauches selon les secteurs. Les secteurs les plus touchés par cette infraction sont le nettoyage, la restauration, le BTP.

Dans son livre ALIAS, Christophe Naudin distingue les substitutions post mortem (revente des papiers d'un mort après disparition de son corps), des substitutions in vivo.

Usage d'identité fictive

L'usage d'une identité fictive, c'est utiliser une identité qui n'existe pas, en principe. L'identité fictive est en voie de disparition, car elle est facile à détecter. Si elle a constitué 80 % des cas dans les années 1980 et 1990, elle a été abandonnée par les réseaux criminels, étant facilement détectable.

En anglais, usurpation d'identité se traduit par le terme « identity theft » (« vol d'identité » en traduction littérale). Ne pas confondre ces deux notions.

Droit par pays

Avant 2011

L'usurpation d'identitĂ© personnelle pouvait, dans certaines circonstances[8], constituer un dĂ©lit pĂ©nal, pouvant ĂŞtre sanctionnĂ© de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende, comme le prĂ©cise l'article 434-23 du Code pĂ©nal[9].

Juridiquement, l'usurpation d'identité s'oppose à :

  • l'usage d'une identitĂ© fictive ;
  • la substitution d'identitĂ© ;
  • au vol d'identitĂ©.

Il ne faut pas confondre l'usurpation d'identité avec l'usage de faux documents, ou celui d'une fausse qualité. Ces incriminations sont différentes, mais peuvent se cumuler.

Loi LOPPSI (2011)

La loi LOPPSI du [10] crée deux infractions pénales concernant l'usurpation d'identité numérique : après l’article 226-4 du code pénal[11], elle ajoute un article 226-4-1 ainsi rédigé :

« Le fait d'usurper l'identitĂ© d'un tiers ou de faire usage d'une ou plusieurs donnĂ©es de toute nature permettant de l'identifier en vue de troubler sa tranquillitĂ© ou celle d'autrui, ou de porter atteinte Ă  son honneur ou Ă  sa considĂ©ration, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.
Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu'elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne. Lorsqu'ils sont commis par le conjoint ou le concubin de la victime ou par le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité, ces faits sont punis de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. »

Le Forum des droits sur l'internet n'était pas hostile à cette proposition, mais avait relevé à l'époque de la discussion de la loi l'imprécision de la rédaction proposée[12].

Lors des dĂ©bats parlementaires concernant la LOPPSI 2, Catherine Vautrin, alors vice-prĂ©sidente de l'AssemblĂ©e nationale, a prĂ©sentĂ© en un amendement prĂ©voyant une sanction d'une annĂ©e de prison et de 15 000 € d'amende pour toute personne reconnue coupable d'usurpation d'identitĂ©, par les biais les plus classiques ou par les moyens numĂ©riques. Le , un amendement de Christian Vanneste, dĂ©putĂ© du Nord, a eu pour consĂ©quence d'aggraver les sanctions Ă  2 ans d'emprisonnement et 20 000 € d'amende[13]. La modification de l'article 99 prĂ©voyant la correction des mentions de l'État civil avec reprise de l'Ă©tat initial du document avant l'usurpation n'a pas Ă©tĂ© adoptĂ© par les sĂ©nateurs, ce qui fait que l'amendement a Ă©tĂ© votĂ© en 2010 sans cette partie, que Dalila Bouhezila, prĂ©sidente de l'association des victimes d'usurpation d'identitĂ©, avait qualifiĂ©e d'essentielle.

L'article 2 qui rĂ©prime l'usurpation d'identitĂ© est donc adoptĂ© modifiĂ©. La première modification est apportĂ©e par l'amendement no 3[14] : il prĂ©voit d'Ă©tendre le dĂ©lit d'usurpation d'identitĂ© et les peines prononcĂ©es aux tentatives d'escroquerie dĂ©coulant de l'usurpation d'identitĂ© d'une entitĂ©, telle qu'une banque ou un opĂ©rateur de communications Ă©lectroniques (pratique dite de « phishing ou hameçonnage » sur Internet). Un autre amendement (122 rectifiĂ©[15]), prĂ©sentĂ© par Christian Vanneste (UMP, Nord), alourdit la rĂ©pression de l'usurpation d'identitĂ© en punissant ce dĂ©lit de deux ans d'emprisonnement et de 20 000 € d'amende, contre un an et 15 000 € auparavant. Il est adoptĂ© par les dĂ©putĂ©s contre l'avis du rapporteur Éric Ciotti et du gouvernement.

Suisse

En Suisse, l'usurpation d'identité sera une infraction pénale dès 2022[16].

Techniques d'usurpation d’identité

Usurpation de l'identité administrative

Les principales techniques utilisées par les fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels sont :

  • le vol : les porte-monnaie, les sacs Ă  main, les porte-documents, les ordinateurs et le courrier rĂ©sidentiel contiennent une grande quantitĂ© de renseignements personnels ;
  • le vol dans les boĂ®tes aux lettres : permet d'obtenir des moyens de paiement (CB, chĂ©quier), des relevĂ©s d'identitĂ©s bancaires, des factures. Tout cela s'avère très utile aux usurpateurs pour obtenir des crĂ©dits.
  • la fouille de poubelle : on peut y trouver des relevĂ©s bancaires, des relevĂ©s de carte de crĂ©dit, des factures, des propositions de cartes de crĂ©dit.
  • la vie commune : les personnes habitant Ă  votre domicile ont accès Ă  l'ensemble de vos documents.
  • le Shoulder surfing : expression qui signifie en français regarder par-dessus l'Ă©paule. Le voleur d'identitĂ© regarde par-dessus l'Ă©paule de la personne espionnĂ©e en observant les donnĂ©es qu'elle introduit dans des champs. La seconde, plus Ă©loignĂ©e, implique l'utilisation de jumelles ou d'appareils adaptĂ©s, tels que des micros ou des camĂ©ras-espion.

Usurpation d'identité numérique

La voie numérique ou informatique est moins utilisée. Voir enquête CREDOC et CSA.

  • La subtilisation de mots de passe : il est possible de voler un mot de passe en regardant par-dessus l’épaule d’un individu qui Ă©crit son mot de passe sur un clavier, en installant une camĂ©ra dans un endroit stratĂ©gique ou en utilisant un enregistreur de frappe.
  • L'intrusion locale sur le navigateur : il est possible Ă  un intrus de reprendre une session sur un site quand l'utilisateur a simplement fermĂ© l'onglet oĂą il opĂ©rait, en utilisant l'historique du navigateur. L'intrus local peut alors accĂ©der aux informations du profil, les modifier, les dĂ©tourner etc. et usurper l'identitĂ© de l'utilisateur lĂ©gitime. L'usurpateur peut librement effectuer des transactions au dĂ©triment de l'utilisateur lĂ©gitime.
  • L’écoute Ă©lectronique : des fraudeurs peuvent placer des appareils d’écoute entre un terminal de validation de cartes de crĂ©dit et le rĂ©seau de communications pour capter les numĂ©ros de carte de crĂ©dit et les mots de passe des acheteurs.
  • L'hameçonnage (ou phishing) : il consiste Ă  simuler des messages Ă©lectroniques de compagnies lĂ©gitimes qui demandent des informations personnelles au receveur ; Ă©videmment, les rĂ©ponses des rĂ©pondeurs naĂŻfs sont reçues par des fraudeurs qui utilisent ensuite ces informations pour frauder leurs victimes.
  • Les faux ordres de virement international : des fraudeurs se font passer pour un directeur de sociĂ©tĂ© pour exiger un virement d'argent.
  • Les escroqueries par tĂ©lĂ©phone : des fraudeurs se font passer pour des fonctionnaires, des enquĂŞteurs ou des employĂ©s de compagnies lĂ©gitimes pour soutirer des renseignements personnels.
  • Les escroqueries en ligne : le fraudeur vise Ă  effrayer en se fait passer pour une autoritĂ© administrative pour exiger un virement d'argent.

Assurance contre les frais reliés à l’usurpation d’identité

Canada

Certaines compagnies d’assurance offrent des assurances contre les pertes occasionnĂ©es par l’usurpation d’identitĂ©. Ces assurances coĂ»tent habituellement entre 20 $ et 50 $ par annĂ©e au Canada. Elles sont parfois incluses dans des assurances-habitation.

Les pertes couvertes par ces assurances incluent habituellement :

  • le remboursement des frais chargĂ©s frauduleusement aux cartes de crĂ©dit et de dĂ©bit ;
  • un service d’assistance pour effectuer les diverses dĂ©marches administratives pour dĂ©clarer l’usurpation d’identitĂ©, rĂ©tablir son crĂ©dit, obtenir de nouvelles cartes de crĂ©dit et de dĂ©bit, et obtenir d'autres documents au besoin ;
  • le remboursement des frais encourus (incluant les pertes de salaire) pour effectuer les procĂ©dures dĂ©crites dans la section prĂ©cĂ©dente ;
  • une assistance juridique, au besoin.

Une étude effectuée par le Centre pour la défense de l’intérêt public (organisme canadien de défense des consommateurs) indique que ces assurances ont peu d’avantages pour les raisons suivantes :

  • les frais chargĂ©s frauduleusement aux cartes de crĂ©dit et de dĂ©bit sont assumĂ©s par les compagnies Ă©mettrices des cartes dans les cas d’usurpation d’identitĂ© ;
  • bien que l’usurpation d’identitĂ© entraĂ®ne des frustrations et des ennuis rĂ©els, les frais associĂ©s Ă  ces vols sont habituellement minimes ;
  • les remboursements de pertes de salaire sont plafonnĂ©s Ă  un montant assez bas, de l’ordre de 1 000 $ ;
  • le manque de transparence des contrats de d’assurance contre les frais reliĂ©s Ă  l’usurpation d’identitĂ© ;
  • les conditions très restrictives de prise en charge en fonction de l'infraction considĂ©rĂ©e (pas de prise en charge quand l'usurpation est le fait d'un membre de la famille proche ou Ă©loignĂ©, ce qui constitue dĂ©jĂ  80 % des cas en Europe) ;
  • comme pour tous les contrats d'assistance juridique, les nĂ©gociations des compagnies d'assurance avec des cabinets d'avocats sont minimalistes, donc le service rendu au client est Ă©videmment minimal.

Le Centre ne recommande donc pas de prendre une telle assurance ni de donner une pondération importante à ce critère dans le choix d’une assurance-habitation. Le Centre insiste toutefois énormément sur l'importance de la prévention pour se protéger des usurpations d'identité.

De plus, dans les cas d’usurpation d’identité, l'institution financière fournira, habituellement sans frais, des conseils et de l’assistance pour effectuer les démarches nécessaires.

France

En France, plusieurs groupes d'assurance essayent de lancer un produit lié à la protection contre l'usurpation d'identité : AXA, Gras Savoye et Affinion International.

Notes et références

  1. CREDOC Les Français face à l'usage frauduleux de leurs documents papiers, p.12.
  2. Usurpation d'identité : un risque «élevé» pour les Français, Le Parisien, 7 octobre 2011.
  3. Leclair, Agnés Usurpation d'identité : les Français inquiets, Le Figaro, 6 octobre 2011.
  4. (en) « Csa-fr.com », sur csa-fr.com (consulté le ).
  5. « CSA - Institut d'études marketing et d'opinion », sur csa.eu
  6. « Votre radio d’opinions : émissions politiques, de société et de sport », sur RMC
  7. « Cash Investigation : "Le business de la peur" » (consulté le )
  8. Pour être délictueuse au sens de l'article 434-23 du Code pénal, l'usurpation d'identité doit se faire dans des circonstances pouvant recevoir une qualification pénale.
  9. « Usurpation d’identité : la loi ou la technique pour se protéger ? », sur journaldunet.com
  10. « LOPPSI sur Légifrance »
  11. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006417933&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20121214
  12. Forum des droits sur Internet, Projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, 25 juin 2009
  13. « Amendement Vanneste sur l’usurpation d’identité, voté ! », sur christianvanneste.fr,
  14. « Assemblée nationale ~ Amendements », sur assemblee-nationale.fr
  15. « Assemblée nationale ~ Amendements », sur assemblee-nationale.fr
  16. « Vague d’usurpations d’identités de personnalités romandes sur les réseaux sociaux », RTS info,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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