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Uranus Orbiter and Probe

Uranus orbiter and probe ou UOP (en français « sonde et orbiteur pour Uranus ») est une mission spatiale d'exploration robotique du système solaire proposée par la communauté scientifique américaine en 2022. Si elle était adoptée par l'agence spatiale américaine, la NASA, elle serait lancée vers 2031. Ce projet à très gros budget (projet Flagship évalué à environ 2,6 milliards US$) a pour objectif l'étude de la planète géante Uranus, de son atmosphère, de ses anneaux et de ses lunes.

Uranus orbiter and probe
Sonde spatiale
Données générales
Organisation Drapeau des États-Unis NASA
Programme Mission Flagship
Domaine Étude d'Uranus, de ses satellites et de ses anneaux.
Type de mission Orbiteur + Sonde atmosphérique
Statut A l'Ă©tude
Lancement vers 2031
Durée Durée totale : 18,5 ans
Mission scientifique : 4 ans
Caractéristiques techniques
Masse au lancement ~ 7,2 t.
Masse instruments orbiteur : 65 kg (orbiteur)
sonde atmosphérique 21 kg
Propulsion chimique
Masse ergols ~ 4,5 t.
Δv 2708 m/s
Contrôle d'attitude Stabilisé 3 axes
Source d'énergie 3 x générateur thermoélectrique à radioisotope
Puissance électrique 3 x 245 Watts (début de vie)

UOP, après avoir fait partie des missions recommandées par le rapport de l'Académie des sciences américaine définissant les priorités dans le domaine des sciences planétaires pour la décennie 2013-2022, est devenue la mission bénéficiant de la plus forte priorité dans le rapport produit en avril 2022 et portant sur la décennie 2023-2032. Ce sera la première mission vers une planète de type géante de glaces susceptible de fournir de nombreux éléments sur la formation du système solaire. Les données recueillies devraient permettre de faire progresser de manière notable la majorité des questions clés dans le domaine de la planétologie.

La sonde spatiale de plus de 7 tonnes utilise une propulsion chimique (4,5 tonnes d'ergols) et est alimentée en énergie par trois générateurs thermoélectriques à radioisotope. Pour mener ses investigations scientifiques elle emporte de nombreux instruments (86 kg) dont certains sont installés à bord d'une sonde atmosphérique qui sera larguée dans l'atmosphère d'Uranus pour déterminer sa structure et sa composition. UOP après s'être placée en orbite autour d'Uranus fin 2044 (dans l'hypothèse d'un lancement en 2031) doit survoler à plusieurs reprises les principaux satellites de la planète au cours d'une mission d'étude qui doit durer plus de 4 ans.

Contexte

Uranus est la septième planète du Système solaire par ordre d'Ă©loignement au Soleil. Elle orbite autour de celui-ci Ă  une distance d'environ 19,2 unitĂ©s astronomiques (2,87 milliards de kilomètres). Il s'agit de la quatrième planète la plus massive du Système solaire et de la troisième plus grande par la taille. Elle a longtemps Ă©tĂ© rangĂ©e comme Jupiter et Saturne dans la catĂ©gorie des gĂ©antes gazeuses dont la masse est constituĂ©e principalement d'hydrogène mais les scientifiques ont dĂ©couvert dans les annĂ©es 1990 que pour Uranus comme pour Neptune ce gaz reprĂ©sentait moins de 20% de sa masse et que l'essentiel de celle-ci Ă©tait constituĂ©e par des Ă©lĂ©ments chimiques plus lourds comme l'oxygène, le carbone, l'azote et le soufre. Ces Ă©lĂ©ments seraient piĂ©gĂ©s dans de la glace d'eau (d'oĂą l'appellation gĂ©ante de glaces) ou de l'eau dans une phase supercritique. On a dĂ©couvert depuis que de nombreuses exoplanètes prĂ©sentaient les mĂŞmes caractĂ©ristiques. Les gĂ©antes de glace prĂ©sentent des caractĂ©ristiques très diffĂ©rentes des gĂ©antes gazeuses telles que Jupiter et Saturne. Leur composition interne indique qu'elles ont Ă©tĂ© formĂ©es dans un environnement et via des processus très diffĂ©rents. Leur structure interne gĂ©nère un champ magnĂ©tique et une magnĂ©tosphère très spĂ©cifiques. Uranus prĂ©sente deux particularitĂ©s : l'inclinaison de son axe qui atteint 98° et produit un cycle de saisons atypique et une très faible Ă©mission de sa chaleur interne. Les plus grosses lunes d'Uranus pourraient abriter un ocĂ©an souterrain et certaines, en particulier Ariel et Miranda, prĂ©sentent des signes surprenant d'une activitĂ© gĂ©ologique et semblent avoir libĂ©rĂ© de la chaleur interne[1].

Historique du projet

L'étude in situ d'Uranus impose une mission très couteuse compte tenu de son éloignement du Soleil et de la Terre. La planète n'a été visitée et étudiée à courte distance que par une seule sonde spatiale. Voyager 2 mise au point par la NASA a survolé la planète en 1986 et est donc la source de la majorité des informations connues sur la planète[2]. Uranus et Neptune sont les deux seules planètes du système solaire n'ayant pas fait l'objet d'une mission spatiale dédiée.

Le rapport décennal du Conseil national de la recherche des États-Unis publié en 2011 et définissant les priorités dans le domaine des sciences planétaires pour la période 2013-2023 classe une mission spatiale d'étude d'Uranus au troisième rang des missions prioritaires pour une mission phare après Mars Astrobiology Explorer-Cacher et du composant JEO (Jupiter Europa Orbiter) de la mission d'exploration Europa Jupiter System Mission[3] - [1] - [4]. Bien qu'une mission vers Uranus basée sur une propulsion chimique soit possible, le scénario propose l'utilisation d'une propulsion électrique spatiale alimentée par une centrale solaire photovoltaïque car elle permet une masse totale des instruments embarqués plus importante. Le lancement aurait lieu dans les années 2020-2023. Le voyage jusqu'à Uranus, assisté par une propulsion électrique, prendrait 13 années en utilisant l'assistance gravitationnelle de la Terre une seule fois. La fenêtre de lancement serait de 21 jours chaque année[3]. Ce projet ne se concrétise pas.

Le rapport du Conseil de la Recherche américain pour la décennie 2022-2032 ( Origins, Worlds, and Life: A Decadal Strategy for Planetary Science and Astrobiology ) publié en donne cette fois la priorité au développement d'une mission vers Uranus. En effet celle-ci contribuera à fournir des réponses à 11 des 12 questions qui sont estimées cruciales à la date de la sélection dans le domaine de la planétologie. La mission proposée, baptisée Uranus Orbiter Probe, comprend une sonde spatiale qui doit se placer en orbite autour de Uranus et l'étudier durant quatre années et une sonde atmosphérique qui doit plonger dans l'atmosphère d'Uranus pour étudier sa structure et sa composition. Il s'agira de la première étude in situ d'une géante des glaces[5].

La mission permet de fournir l'ensemble du contexte associé à ce type de planète et Uranus offre un environnement riche en cibles ce qui rend le scénario d'exploration facilement adaptable. La conception de la sonde spatiale fournit une marge importante au lanceur et la mission présente un risque limité car elle ne fait appel à aucune technologie nouvelle. Si nécessaire des instruments peuvent être éliminés (caméra grand angle, capteur hydrogène) ou la mission peut être raccourcie sans nuire aux objectifs[6]. Uranus a été préféré à Neptune car il n'est pas certain qu'une mission vers cette dernière soit réalisable au cours de la décennie du fait de son éloignement[5].

Objectifs

Les questions scientifiques auxquelles la mission doit répondre sont les suivantes[5] :

  • Origine, structure interne et atmosphère :
    • Comment fonctionne la circulation atmosphĂ©rique d'une gĂ©ante de glaces ?
    • Quelle est la structure tridimensionnelle de la "couche mĂ©tĂ©orologique" de l'atmosphère ?
    • Quand, oĂą et comment Uranus s'est-il formĂ© sur le plan Ă  la fois thermique et spatial (en incluant la phase de migration de l'orbite) et quel mĂ©canisme est Ă  l'origine de l'obliquitĂ© rĂ©trograde de la planète ?
    • Quelle est la composition d'Uranus et comment celle-ci varie-t-elle en fonction de la profondeur ?
    • Est-ce qu'Uranus est constituĂ© de couches distinctes ou a-t-il un cĹ“ur diluĂ© ? Est-ce que cette configuration dĂ©coule du processus de sa formation ou de son obliquitĂ© ?
    • Quelle est la vraie vitesse de rotation d'Uranus ? Est-ce que rotation est uniforme ? Jusqu'Ă  quelle profondeur les vents sont ils actifs ?
  • MagnĂ©tosphère :
    • Quelles sont les caractĂ©ristiques de la dynamo interne qui produisent son champ magnĂ©tique complexe ?
    • Quelles sont les sources de plasma et la dynamique de la magnĂ©tosphère et comment celle-ci interagit avec le vent solaire, les couches supĂ©rieures de l'atmosphère d'Uranus et la surface des satellites ?
  • Satellites et anneaux :
    • Quelle est la structure interne et le ratio roche/glace des principales lunes d'Uranus et quelles sont celles qui possèdent des sources de chaleur interne et Ă©ventuellement des ocĂ©ans souterrains ?
    • Comment la composition et les caractĂ©ristiques des lunes d'Uranus contraignent leur formation et leur Ă©volution ?
    • Quelle histoire gĂ©ologique et quels processus peuvent ĂŞtre dĂ©duit des caractĂ©ristiques des surfaces des lunes et qu'est ce qu'elles peuvent nous apprendre de la population des impacteurs du système solaire externe ? Quelles sont les indices d'interactions exogènes visibles Ă  la surface ?
    • Quelles sont les compositions, origines et histoires des anneaux d'Uranus et des plus petits satellites internes et quels processus ont dĂ©terminĂ© leur forme actuelle ?

Caractéristiques techniques

Orbiteur

L'étude réalisée en juin 2021 a défini les principales caractéristiques de la sonde spatiale. Celle-ci a une masse totale de 7235 kilogrammes et une masse à vide (sans ses ergols) de 2756 kg. Elle est stabilisée 3 axes sauf durant les phases de vol durant laquelle elle est mise en hibernation et où elle est stabilisée par rotation. Les manœuvres principales sont réalisées avec deux moteurs-fusées bi-ergols d'une poussée unitaire de 645 Newtonsalimentés par un système de pressurisation. Le système propulsif permet d'effectuer un changement total de vitesse sur l'ensemble de la mission de 2708 m/s. Quatre moteurs-fusées monoergol de 22 Newtons de poussée sont utilisés pour contrôler l'orientation et 16 moteurs-fusées de 4 Newtons de poussée sont utilisés par le système de contrôle d'orientation. L'énergie est fournie par trois RTG de type Next-Gen Mod 1 qui produisent chacun 245 Watts en début de vie (diminution de la puissance de 1,9% par an). Les communications sont réalisées principalement via une antenne parabolique de 3 mètres de diamètre en bande Ka et en bande X. Au niveau d'Uranus le débit en bande Ka devrait être de 19,5 kilobits par seconde. La mission devrait collecter 51,9 gigaoctets de données scientifiques[7].

Sonde atmosphérique

UOP emporte une sonde atmosphérique de 1,26 mètre de diamètre ayant la forme d'une demi-sphère prolongée par un cône. Elle est protégée de la chaleur produite par sa rentrée à grande vitesse dans l'atmosphère d'Uranus par un bouclier thermique dont la conception s'inspire des engins développés pour les missions Galileo et Pioneer Venus. La masse de la sonde est de 267 kg. L'énergie est fournie par deux batteries lithium thionyl chloride ayant une capacité de 468 A-h. La sonde communique avec l'orbiteur en bande UHF avec un débit de 6 kilobits par seconde. La sonde atmosphérique sera larguée 60 jours avant de pénétrer dans l'atmosphère d'Uranus pour en étudier les caractéristiques. Le bouclier thermique est largué une fois que la sonde a été suffisamment freinée puis deux parachutes sont successivement déployés pour ralentir sa descente[7].

Instruments scientifiques

La sonde spatiale emporte les instruments scientifiques suivants d'une masse totale d'environ 54 kilogrammes[8] :

  • Un magnĂ©tomètre
  • Une camĂ©ra Ă©quipĂ©e d'un tĂ©lĂ©objectif
  • Une camĂ©ra Ă©quipĂ©e d'un grand angle (peut ĂŞtre abandonnĂ©e en cas de problème budgĂ©taire)
  • Une camĂ©ra effectuant ses observations dans l'infrarouge thermique
  • Une camĂ©ra fonctionnant dans le domaine visible et le proche infrarouge
  • Un spectromètre permettant d'Ă©tudier les champs et les particules
  • Une expĂ©rience de science radio

Par ailleurs la sonde atmosphérique emporte les instruments suivants représentant une masse totale d'environ 21 kilogrammes[8] :

  • Un instrument permettant d'Ă©tudier la structure de l'atmosphère
  • Un spectromètre de masse
  • Un oscillateur ultra-stable
  • Un instrument de mesure de l'hydrogène ortho-para (peut ĂŞtre abandonnĂ©e en cas de problème budgĂ©taire).

DĂ©roulement de la mission

FenĂŞtres de lancement

Deux fenêtres de lancement sont envisagées : en juin 2031 et en avril 2032. Elles utilisent toutes les deux l'assistance gravitationnelle de la Terre et surtout celle de Jupiter. Le lancement peut être repoussé au-delà de ces dates jusqu'au milieu des années 2030 mais cela imposera un survol de Vénus et donc une modification de la conception de la sonde spatiale (adaptation de la protection thermique[Note 1]). La durée du transit sera allongée de deux ans au détriment de la puissance fournie par les RTG. En partant de l'hypothèse d'un lancement par une fusée Falcon Heavy en 2031 la durée du transit jusqu'au système d'Uranus serait de 13,4 années avec une arrivée en décembre 2044. La sonde atmosphérique pénétrerait dans l'atmosphère en juin 2045 et la mission de l'orbiteur s'achèverait en décembre 2049[9].

Chronologie de la mission

Les principales Ă©tapes de la mission serait les suivantes pour un lancement en 2031[10] :

  • Juin 2031 : Lancement depuis la base de Cape Canaveral
  • Juin 2032 : Modification de l'orbite (delta-V de 660 m/s ; ergols consommĂ©s 1590 kg)
  • Avril 2033 : Assistance gravitationnelle de la Terre
  • DĂ©cembre 2035 : Assistance gravitationnelle de Jupiter
  • DĂ©cembre 2044 : Insertion en orbite autour d'Uranus (delta-V de 1087 m/s ; ergols 1872 kg)
  • SĂ©paration de la sonde atmosphĂ©rique 60 jours avant son entrĂ©e dans l'atmosphère d'Uranus
  • Avril 2045 : La sonde atmosphĂ©rique pĂ©nètre dans l'atmosphère d'Uranus
  • Correction de l'orbite autour d'Uranus (delta-V de 171 m/s ; ergols 265 kg)
  • Juin 2045 : DĂ©but de la mission autour d'Uranus au cours de laquelle plusieurs survols Ă  faible distance des lunes Ariel, Titania, ObĂ©ron et Miranda sont effectuĂ©s.
  • DĂ©cembre 2049 : Fin de la mission.

Mise en hibernation durant le transit vers Uranus

Durant le transit entre la Terre et Uranus et sauf durant les manœuvres programmées (assistances gravitationnelles, corrections orbitales), la sonde spatiale est placée en hibernation avec des vérifications périodiques de son état de santé (quelques heures toutes les semaines). Durant son hibernation, la sonde spatiale est mise en rotation lente pour maintenir son orientation sans consommer d'ergols[11].

Déroulement des opérations de la sonde atmosphérique

Selon le scĂ©nario proposĂ© par l'Ă©tude de conception de la mission de 2021, la sonde atmosphĂ©rique est larguĂ©e après l'insertion en orbite autour d'Uranus ce qui permet de rĂ©duire la vitesse de rentrĂ©e atmosphĂ©rique dans l'atmosphère de VĂ©nus et de rĂ©duire les risques liĂ©s Ă  une dĂ©faillance au prix d'une consommation supĂ©rieure d'ergols. Il n'y a pas de limite clairement Ă©tablie entre l'atmosphère d'Uranus et sa surface solide. Par convention on utilise le niveau oĂą la pression est Ă  1 bar comme altitude de rĂ©fĂ©rence mais l'atmosphère se prolonge bien en deçà. Lorsque la sonde atmosphĂ©rique atteint une altitude 2 000 kilomètres au-dessus de ce niveau de rĂ©fĂ©rence, elle commence Ă  pĂ©nĂ©trer dans des couches plus denses de l'atmosphère d'Uranus qui provoquent son Ă©chauffement. 3,5 minutes après le dĂ©but de la rentrĂ©e atmosphĂ©rique la dĂ©cĂ©lĂ©ration atteint un maximum de 114 g et le flux thermique culmine Ă  1876 Watts/cm² (ces chiffres restent Ă  confirmer). 255 secondes après le dĂ©but de la rentrĂ©e atmosphĂ©rique, Ă  une altitude 64 kilomètres, la vitesse est devenue subsonique et un premier parachute est dĂ©ployĂ©. Les deux moitiĂ©s du bouclier thermique sont larguĂ©es dans les 30 secondes suivantes et un deuxième parachute est dĂ©ployĂ©. La sonde se trouve Ă  une altitude de 54,7 km et la pression est de 0,1 bar. La sonde poursuit alors sa descente en recueillant des donnĂ©es sur son environnement qui sont transmises Ă  l'orbiteur. 13 minutes après le dĂ©but de la rentrĂ©e atmosphĂ©rique la pression atteint 1 bar (altitude : 0 kilomètre). La trajectoire de la sonde spatiale lui permet de recueillir les donnĂ©es transmises par la sonde atmosphĂ©rique jusqu'Ă  ce que celle-ci descende au niveau oĂą la pression dĂ©passe les 10 bars[12].

Cout de la mission

Uranus Orbiter Probe fait partie des missions les plus couteuses de la NASA (missions Flagship). Son cout total est estimé en 2021 à 2,8 milliards US $ ($ de 2025) en incluant les provisions pour dépassement prévues par l'agence spatiale. Cette enveloppe comprend 299 millions US$ pour la gestion des opérations en vol, 251 millions US$ pour le volet scientifique et 236 millions US$ pour le lanceur Falcon Heavy. Le budget du projet est du même ordre de grandeur que d'autres missions Flagship récentes comme Mars 2020 (2,371 milliards) et Europa Clipper (2,594 milliards)[11].

Références

Notes

  1. Le survol de Vénus, situé plus près du Soleil que la Terre, soumet la sonde spatiale à des températures plus élevées.

Références

  1. (en) Mark Hofstadter, The case for a Uranus Orbiter (White paper for the planetary science decadal survey 2013-2023, NASA, , 8 p. (lire en ligne)
  2. (en) Voyager 2 Mission Team Scientists, Jet Propulsion Laboratory, « 1986: Voyager at Uranus », sur NASA Solar System Exploration (consulté le ).
  3. (en)Uranus and Neptune Orbiter and Probe Concept Studies, Ice Giants Decadal Study
  4. (en)THE ATMOSPHERES OF THE ICE GIANTS, URANUS AND NEPTUNE, Mark Hofstadter et al.
  5. (en) Committee on the Planetary Science Decadal Survey - Space Studies Board - Division on Engineering and Physical Sciences, Origins, Worlds, and Life: A Decadal Strategy for Planetary Science and Astrobiology 2023-2032 (2022), National Academy of Sciences, , 800 p. (ISBN 978-0-309-47578-5, lire en ligne [PDF]), p. 22-26 Ă  22-29
  6. Uranus Orbiter & probe - Planetary mission concept study for the 2023–2032 Decadal Survey, p. IV-V
  7. Uranus Orbiter & probe - Planetary mission concept study for the 2023–2032 Decadal Survey, p. 19-24
  8. Uranus Orbiter & probe - Planetary mission concept study for the 2023–2032 Decadal Survey, p. 16-18
  9. Uranus Orbiter & probe - Planetary mission concept study for the 2023–2032 Decadal Survey, p. 25.
  10. Uranus Orbiter & probe - Planetary mission concept study for the 2023–2032 Decadal Survey, p. 33-34.
  11. Uranus Orbiter & probe - Planetary mission concept study for the 2023–2032 Decadal Survey, p. 34.
  12. Uranus Orbiter & probe - Planetary mission concept study for the 2023–2032 Decadal Survey, p. 30.

Bibliographie

  • (en) Amy Simon, Francis Nimmo et Richard C. Anderson, Uranus Orbiter & probe - Planetary mission concept study for the 2023–2032 Decadal Survey, NASA, , 59 p. (lire en ligne) — Étude du concept de la mission Uranus Orbiter and Probe rĂ©alisĂ©e pour le rapport dĂ©cennal de 2022 sur l'exploration planĂ©taire.
  • (en) William B. Hubbard, Ice Giants Decadal Study - 2013–2022 Decadal Survey, NASA, , 290 p. (lire en ligne) — Étude de missions vers Uranus et Neptune rĂ©alisĂ©e dans le cadre du rapport dĂ©cennal de 2013 sur l'exploration planĂ©taire.

Voir aussi

Articles connexes

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