Una furtiva lagrima
Una furtiva lagrima (littéralement « Une larme furtive ») est une romance pour ténor issue de l'opéra L’Élixir d’amour de Gaetano Donizetti créé au Teatro della Canobbiana de Milan le [1]. Cet air est le passage le plus célèbre de l'œuvre dont il constitue le sommet[2]. Il est ainsi souvent repris dans les récitals.
Contexte
Una furtiva lagrima est chantée au cours de la septième scène du second acte. Nemorino a acheté un deuxième flacon à un charlatan, en pensant qu'il contient un élixir d'amour capable de lui gagner le cœur d'Adina, une riche propriétaire. Pour payer cette nouvelle dose, Nemorino s'engage dans l'armée. Adina croit qu'il s'est engagé pour elle. Nemorino ne lui prête pas d'intérêt, Adina en pleure. Nemorino prend ces larmes pour le signe de son amour. Il chante sa joie d'être aimé.
Livret
Livret original (italien) |
Traduction française |
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Una furtiva lagrima |
Une larme furtive
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Dans la culture
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
- 1977 : Partition inachevée pour piano mécanique de Nikita Mikhalkov
- 1996 : Un air de famille, de CĂ©dric Klapisch (musique additionnelle)
- 2001 : Mauvais Genres, de Francis Girod (bande originale)
- 2005 : Match Point de Woody Allen (bande originale)
- 2010 : The Killer Inside Me de Michael Winterbottom (bande originale)
- en musique : Bohemian Rap Story de Doozkawa (titre lagrima)
- 2021 : Mes frères et moi de Yohan Manca (bande originale) au cœur du récit.
Liens externes
- [vidéo] Pavarotti chantant Una furtiva lagrima au Royal Albert Hall en 1982 sur YouTube
- Una furtiva lagrima interprétée par Enrico Caruso
- [vidéo] Rolando Villazón chantant Una furtiva lagrima sur YouTube
- [vidéo] Roberto Alagna chantant Una furtiva lagrima sur YouTube
Notes et références
- François-René Tranchefort, L'Opéra, Paris, Éditions du Seuil, , 634 p. (ISBN 2-02-006574-6), p. 163
- « Le sommet de L'Elisir est la romance pour ténor du second acte » in Kobbé, Tout L'Opéra, Paris, Robert Laffont, 2000, p. 205.