USS Zumwalt (DDG-1000)
L'USS Zumwalt (DDG-1000) est un destroyer lance-missiles de la marine des États-Unis. Il est le premier navire de la classe Zumwalt et le premier navire à prendre le nom de l'amiral Elmo Zumwalt[4] (1920-2000). Entré en flotte le [5] - [6], il est mis en service le mais une loi adoptée par le Congrès a peu de temps après interdit à la Marine d'accepter la livraison d'un navire qui n'était pas entièrement équipé de sa capacité de combat, cela a repoussé son acceptation officielle au [7].
USS Zumwalt | |
L'USS Zumwalt, lors de ses essais à la mer, le 7 décembre 2015. | |
Autres noms | (DDG-1000) |
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Type | Destroyer |
Classe | Classe Zumwalt |
Histoire | |
A servi dans | United States Navy |
Commanditaire | Sénat des États-Unis |
Constructeur | Chantier naval Bath Iron Works |
Chantier naval | Chantier naval Bath Iron Works Chantier naval Ingalls de Pascagoula |
Commandé | [1] |
Quille posée | [1] |
Lancement | [1] |
Acquisition | [1] - [2] |
Commission | [1] |
Statut | En service depuis le [1] - [3] |
Équipage | |
Équipage | 34 officiers et 152 marins[1] |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 610 pieds (185,9 m)[1] |
Maître-bau | 81 pieds (24,7 m) |
Tirant d'eau | 28 pieds (8,5 m) |
DĂ©placement | 13 539 t[1] |
Ă€ pleine charge | 15 761 t[1] |
Propulsion | 2 turbines à gaz Rolls-Royce MT30 (en) de 48 960 ch (36 Mw), 2 turbines à gaz de 4,5 Mw et 2 moteurs à induction, 2 hélices |
Puissance | 78 MĂ©gawatts |
Vitesse | 30,3 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | Structure en matériau composite |
Armement | 2 canons de 155 mm Advanced Gun System (1 056 obus) 80 cellules pour missiles Tomahawk Sea Sparrow 2 canons de calibre 30 mm Mk 46 antimissiles |
Électronique | AN/SPY-3 Multi-Function Radar (MFR) (X-band, scanned array) Volume Search Radar (VSR) (S-band, scanned array) |
Aéronefs | 2 hélicoptères SH-60 LAMPS ou un hélicoptère et trois drones MQ-8 Fire Scout |
Carrière | |
Pavillon | États-Unis |
Port d'attache | Base navale de San Diego |
Indicatif | DDG-1000
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Son coût unitaire de 7,5 milliards de dollars (pour une série de trois navires) en fait le second navire le plus cher de l'US Navy après le porte-avions USS Gerald R. Ford[8].
Conception et construction
Plusieurs des caractéristiques du navire ont été initialement développées dans le cadre du programme SC-21 (Destroyer 21e siècle) au milieu des années 1990. En 2001, le Congrès effectue des coupes dans le programme SC-21. Le programme rebaptisé DD(X) est fortement retravaillé. Le financement initial pour le DDG-1000 est inclus dans le National Defense Authorization Act de 2007[9]. Un contrat de 1,4 milliard de dollars est attribué à General Dynamics, le 14 février 2008 pour la construction de l'USS Zumwalt au Chantier naval Bath Iron Works dans le Maine[10]. En dehors du coût d'un porte-avion nucléaire ou d'un sous-marin nucléaire, l'USS Zumwalt est le bâtiment le plus cher jamais construit par la Marine américaine[11].
En , le calendrier de construction de General Dynamics prévoyait de livrer le navire en , avec comme cible pour une mise en capacité opérationnelle par l'US Navy[12]. Cependant, en 2012, la livraison du navire est retardée à l'exercice 2014[13]. La première section du navire est posée sur la cale de halage à Bath Iron Works, le [13]. La cérémonie de baptême était prévue pour le , mais elle a été annulée en raison de l'arrêt des activités gouvernementales fédérales de 2013 aux États-Unis[14]. Le navire est lancé du chantier naval de Bath le 28 octobre 2013[15] - [16] - [17].
Le premier essai à la mer a eu lieu le sous le commandement du capitaine James Kirk (homonyme du célèbre capitaine Kirk de la série Star Trek)[18] - [19]. Il est officiellement livré à la marine des États-Unis le [2] et admis au service actif le [3].
Opérations
Le , alors qu'il traversait le Canal de Panama pour gagner son port d'attache de San Diego, une avarie de propulsion l'oblige à se faire remorquer[20] - [21]. Il arrive dans la base navale de San Diego le et rejoint la flotte du Pacifique des États-Unis[22].
Culture populaire
- L'USS Zumwalt tient un rôle central dans le roman La Flotte fantôme, dans lequel il est chargé de mener la contre-offensive américaine face à l'invasion chinoise du Pacifique.
Notes et références
- (en)/(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « USS Zumwalt » (voir la liste des auteurs) et en espagnol « USS Zumwalt (DDG-1000) » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article contient du texte publié par le Dictionary of American Naval Fighting Ships dont le contenu se trouve dans le domaine public.
- (en) Cet article contient du texte publié par le Naval Vessel Register (NVR) dont le contenu se trouve dans le domaine public. La référence peut être lue ici.
- (en) « USS Zumwalt (DDG 1000) », sur Naval Vessel Register, Naval Sea Systems Command, (consulté le ).
- (en) Kelsey D. Atherton, « Zumwalt Destroyer Delivered To The Navy », sur PopSci, (consulté le ).
- Nathalie Guibert, « Avec le « Zumwalt », les Etats-Unis rejouent « Star Trek » en mer », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- (en) « Navy Designates Next-Generation Zumwalt Destroyer », sur navy.mil, (consulté le ).
- « USS Zumwalt : Le super-destroyer furtif entre en flotte », sur meretmarine.com, (consulté le ).
- (en) Christopher P. Cavas, « US Navy Takes Ownership of Stealth Destroyer Zumwal », sur defensenews.com, (consulté le ).
- Vincent Groizeleau, « L'US Navy prend enfin livraison du Zumwalt », Mer et Marine, 29 avril 2020.
- Julien Toureille, « L'US Navy est-elle toujours le maitre des océans ? », Diplomatie, no 33,‎ , p. 66.
- (en) Comité des forces armées du Sénat des États-Unis, National Defense Authorization Act fort Fiscal Year 2007 : Report of the comittee on armed services House of Representatives on H.R. 5122 together with Additional and dissenting views [Including cost estimate of the Congressional Budget Office], Washington, US Government Printing Office, , 712 p. (lire en ligne [PDF]), p. 69-70.
- « Navy Awards Contracts for Zumwalt Class Destroyers », Navy News Service, .
- « Zumwalt : la fiction devient réalité », sur mer et Marine, (consulté le ).
- (en) Comité des forces armées du Sénat des États-Unis, Report to the Subcommittee on Seapower, Committee on Armed Services, U.S. Senate, Washington, US Government Printing Office, (lire en ligne).
- (en) « Flash Traffic : Keel Laid for 1st DDG-1000 Destroyer », The Navy, vol. 74, no 1,‎ , p. 15 (ISSN 1322-6231, lire en ligne, consulté le ).
- « L'US Navy contrainte d'annuler le baptême du Zumwalt », sur mer et Marine, (consulté le ).
- (en) « First Zumwalt Class Destroyer Launched », navy.mil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Geoffrey Ingersoll, « The US Navy's Most Intimidating Creation Yet Just Hit The Water », Business Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Kevin Miller, « Maine christening of USS Zumwalt a milestone for Navy, BIW », Portland Press Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Un contre-torpilleur futuriste mis à l'eau », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Miller Kevin, « Sleek, futuristic warship built at BIW is cheered as it heads to sea », Portland Press Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Etats-Unis : panne d'un navire de guerre à 4 milliards de dollars », sur Euronews.com, (consulté le ).
- (en) « Updated: USS Zumwalt Sidelined in Panama Following New Engineering Casualty », sur news.usni.org, (consulté le ).
- (en) « USS Zumwalt (DDG 1000) Arrives in San Diego », sur navy.mil, (consulté le ).
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Mark L. Evans, « Zumwalt (DDG-1000) », sur Dictionary of American Naval Fighting Ships, département de la Marine, Naval History & Heritage Command, (consulté le ).
- David Graveleau, « DDG-1000 Zumwalt, nouveau « Dreadnought » ? », Revue Défense nationale, no 836,‎ , p. 61-67 (ISSN 2105-7508)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) « DDG-1000 Zumwalt / DD(X) Multi-Mission Surface Combatant », sur Global Security.
- (en) « DDG 1000 Zumwalt Class », sur Naval-technologiy.com.
- (en) « USS Zumwalt (DDG-1000) », sur navsource.org (consulté le ).