Tsé & Tsé associées
La marque Tsé & Tsé associées a été créée par Catherine Lévy et Sigolène Prébois[1] qui dessinent, fabriquent et commercialisent des objets pour la maison depuis 1992.
Tsé & Tsé associées | |
Logo de Tsé & Tsé associées | |
Création | 1992 à Paris |
---|---|
Forme juridique | Société à responsabilité limitée |
Siège social | Paris France |
Activité | Design, fabrication, distribution |
Produits | Objets de décoration |
Site web | www.tse-tse.com |
Depuis , les Tsé & Tsé associées sont inscrites au Dictionnaire universel des créatrices qui, sous le parrainage de l’Unesco, recense les femmes du monde entier ayant fait œuvre de création dans tous les domaines, de l’Antiquité à nos jours[2]. En 2019, l'agence officielle Atout France a publié un article sur le Design Made in France qui consacre les Tsé & Tsé associées : "Il n'est pas étonnant de découvrir que le pays du Concorde, des stylos Bic à 4 couleurs ou des vases Tsé-Tsé s'est positionné à la pointe du design"[3]
Histoire
Catherine Lévy et Sigolène Prébois[4] se sont rencontrées pour la première fois à l’âge de 16 ans.
Diplômées de l'École nationale supérieure de création industrielle (Ensci-les Ateliers) en 1989[5], elles ont continué à travailler ensemble dès leur sortie de l’école.
En 1991, les deux designers ont créé le Vase d'avril. Et en 1992, elles décidèrent de s'associer sous le nom de Tsé & Tsé Associées.
Le show-room de la SARL Tsé & Tsé associées est situé à Paris dans le 12e arrondissement ; leur boutique en propre a été ouverte en [6], rue Saint-Roch.
En , les Tsé & Tsé ont publié Les Dessous des Tsé & Tsé ou l’Histoire véridique d’une modeste PME[7], d’abord au Japon puis à compte d’auteur en à Paris. En 2010, Catherine Levy publie 100 % Indian au Seuil[8] et la même année, Sigolène Prébois publie Version live sur la mort de sa mère, aux éditions P.O.L[9].
Objets et projets réalisés
Le Vase d’avril, créé en 1991 est constitué de 21 tubes de verre et de 20 pièces métalliques qui s'assemblent et se disposent dans différentes positions. Il a été intégré dans la collection permanente du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou en 1997[10]. D'autres objets tels que la Guirlande Cubiste ou la gamme de Vaisselle Affamée (1995-2006) lui ont succédé[11].
Sous le nom de Tsé & Tsé associées, Catherine Lévy et Sigolène Prébois dessinent aussi pour d’autres marques. En , elles ont collaboré avec le styliste japonais Issey Miyake pour son tissu Pleats Please[12]. En , elles ont créé une ligne de bougies pour Diptyque[13]. Elles ont re-décoré le cinéma Étoile Le Saint-Germain-des-Prés[14] à Paris ainsi que le Manège de Reims[15] (qui faire partie du Cirque de Reims) en 2010, scénographié le lounge de l’exposition Paris-Delhi-Bombay[16] au Centre Pompidou en 2011 et l'exposition consacrée aux 40 ans de Tupperware France, à la Galerie Sentou (2001)[17].
Notes et références
- Anne-Marie Fèvre « Les Tsé Tsé, Fieffées fées » Libération, 19 juin 2008
- Lancement du Dictionnaire universel des créatrices le 22 novembre 2013, sur UNESCO (consulté le 2 avril 2014).
- Atout France, « Design "Made in France" », sur france.fr, (consulté le )
- « Sigolène Prébois », L'Express, 23 janvier 2007
- « Tsé Tsé et Astier de Villatte font table rare », par Lætitia Cénac, Madame Figaro, 1er mars 2009
- « Les Tsé Tsé ouvrent boutique » Madame Figaro, 22 mai 2011
- « Les Dessous des Tsé & Tsé, Bande Dessinée », Les artistes du Web, 21 avril 2009
- « Indomanie », L'Express, 15 novembre 2011
- « Version Live », d'Olivia de Lamberterie, Elle, 7 mai 2010
- Vase d'Avril à la collection permanente du Centre Pompidou
- « Desing à suivre, qui sont les Tsé Tsé ? » My TF1 News, 11 octobre 2012.
- « Pleats Please, le vêtement qui bouge avec son temps », Madame Figaro, 29 juillet 2008
- « Dyptique souffle ses 50 bougies », Vanity Fair
- Site du Cinéma Étoile Saint Germain
- « Le manège de Reims fait peau neuve » Culture.gouv.fr, novembre 2011
- « EPN éphémère pour l'exposition Paris-Delhi-Bombay » NetPublic, 8 novembre 2011
- « Le Tupperware, Œuvre d'art ménager », Libération, 22 octobre 2001