Troisième bataille de Bergisel
La troisième bataille de Bergisel se déroule le lors de la rébellion du Tyrol.
Date | |
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Lieu | Bergisel |
Issue | Victoire tyrolienne |
Royaume de Bavière Royaume de Saxe | Tyrol |
• François Joseph Lefebvre • Bernard von Deroy | • Andreas Hofer • Josef Speckbacher • Joachim Haspinger • Peter Mayr |
Batailles
Coordonnées | 47° 14′ 56″ nord, 11° 23′ 57″ est |
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Prélude
Repoussé par les embuscades des tirailleurs tyroliens, le maréchal Lefebvre regagne Innsbrück avec ses troupes bavaroises. Les Tyroliens, menés par Andreas Hofer, se lancent à sa poursuite, bien décidés à reprendre la ville. Hofer, réinstalle son quartier général dans la même auberge qui avait servi pour la précédente bataille du Bergisel, il dispose de 76 compagnies du Sud et 55 du Nord, soit 17 000 à 18 000 hommes. Le centre est confié à Peter Mayr, Josef Speckbacher commande le flanc droit et le père Joachim Haspinger le flanc gauche. De leur côté les Bavarois sont au nombre de 15 000 fantassins, 1 400 cavaliers et 43 canons[1].
Déroulement
Le dimanche avant l’aube les paysans tyroliens célèbrent la messe puis se déploient à leurs postes. Le combat s’engage à huit heures, les Tyroliens se lancent à l’assaut du Bergisel mais les Bavarois les repoussent à cinq reprises. Le flanc gauche mené par Haspinger est également contenu par l’artillerie et la cavalerie. À midi, Hofer fait intervenir ses renforts. Les insurgés, bien entraînés, se révèlent être d’habiles tireurs, plantent des fourches dans le sol et s’en servent pour appuyer leurs fusils et mieux ajuster leur tirs. Finalement après plusieurs heures de combats, les Tyroliens s’emparent du Bergisel dans l’après-midi. Lefebvre ordonne la retraite et rassemble ses troupes à l’abbaye de Wilten[1].
Les pertes
Les Bavarois ont perdu 200 morts et 250 blessés, les Tyroliens déplorent 60 à 100 tués et 200 à 220 blessés. À court de vivres et de munitions, Lefebvre décide d’abandonner Innsbrück et ordonne le repli sur Salzbourg le . Le lendemain, les insurgés se rendent maîtres de la ville où ils sont accueillis par une foule en liesse[1] - [2].
Bibliographie
- (en) Jean Sévillia, Le chouan du Tyrol, Andreas Hofer, Perrin, coll. « Tempus », , 273 p. (ISBN 978-2-262-01728-6, OCLC 47089179), p. 169-171.
- (en) Digby George Smith, The Napoleonic Wars Data Book, London, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 978-1-853-67276-7, OCLC 470585104), p. 331.