Accueil🇫🇷Chercher

Bataille de Sankt Leonhard in Passeier

La bataille de Sankt Leonhard in Passeier se déroula lors de la rébellion tyrolienne de 1809.

Bataille de Sankt Leonhard in Passeier
Description de l'image St.Leonhard.JPG.
Informations générales
Date 18 -
Lieu San Leonardo in Passiria
Issue Victoire tyrolienne
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Tyrol
Commandants
• Doreille• Andreas Hofer
Forces en présence
1 200 hommes4 000 hommes
Pertes
800 prisonniers

RĂ©bellion du Tyrol

Batailles

CoordonnĂ©es 46° 49′ 00″ nord, 11° 15′ 00″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Sankt Leonhard in Passeier
GĂ©olocalisation sur la carte : Trentin-Haut-Adige
(Voir situation sur carte : Trentin-Haut-Adige)
Bataille de Sankt Leonhard in Passeier
GĂ©olocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Bataille de Sankt Leonhard in Passeier

La bataille

InformĂ© de la continuation de l'insurrection dans le sud du Tyrol, le gĂ©nĂ©ral Achille Baraguey d'Hilliers donne l'ordre d'envoyer 1 200 fantassins français en poste Ă  Sterzing de se rendre sur Meran. InformĂ© de l'arrivĂ©e de cette colonne, Andreas Hofer ordonne Ă  ses hommes de cesser la poursuite des Italiens de Rusca. Le , les Français sont attaquĂ©s par les Tyroliens Ă  Sankt Leonhard. InfĂ©rieurs en nombre, les Français se retranchent dans l'Ă©glise et le cimetière. Après quatre jours de combats au corps Ă  corps, les assiĂ©gĂ©s capitulent, 800 d'entre eux sont faits prisonniers et conduits par Joachim Haspinger sur Vinschgau[1].

Victorieux, Hofer publie une proclamation :

« Mes très chers frères, voici un nouvel exemple de l'assistance divine. L'ennemi est en déroute. Aussi vous voyez que Dieu nous a choisis pour son peuple chéri et nous engage à battre une nation étrangère, la plus forte qui existe sur terre. Nous nous battons comme de vieux chevaliers ; et Dieu et notre Sainte Vierge nous donneront la bénédiction. Après la guerre, nous pourrons vivre tranquille sous le sceptre de l'empereur d'Autriche qui, à n'en pas douter, redeviendra maître de notre pays. Surtout ne perdez pas courage[1]. »

Cette ultime victoire tyrolienne resta cependant sans lendemain, quelques jours plus tard, à la suite de l'arrivée de renforts français, les troupes de Hofer prennent la fuite et se dispersent[1].

Bibliographie

  • Jean SĂ©villia, Le chouan du Tyrol, Andreas Hofer, Perrin, coll. « Tempus », (ISBN 978-2262008246 et 978-2262017286), p. 206-207.

Notes et références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.