Bataille de Sterzing
La bataille de Sterzing se déroula lors de la rébellion tyrolienne de 1809.
Date | |
---|---|
Lieu | Sterzing |
Issue | Victoire tyrolienne |
Royaume de Bavière | Tyrol |
• Andreas Hofer |
Batailles
Coordonnées | 46° 53′ 00″ nord, 11° 26′ 00″ est |
---|
La bataille
Au début d', des centaines de paysans tyroliens armés de fusils, de faux, de gourdins ou de fourches se rassemblent au Sandhorf, l'auberge de Andreas Hofer. Ce dernier décide d'attaquer Sterzing défendu par les troupes bavaroises du 4e bataillon d'infanterie légère. Le , à la tête de 5 000 hommes[2] de Meran et de Passeiertal, il traverse le col du Jaufen[1].
Le lendemain matin, la fusillade s'engage entre les Tyroliens et les Bavarois, aux portes de la ville. Cependant les insurgés sont tenus en respect par la pièce d'artillerie. Les Tyroliens cachent alors plusieurs de leurs meilleurs tireurs dans trois charrettes de foin, celles-ci conduites par des femmes, sont amenés près des soldats bavarois qui ne se méfient pas. Les tireurs abattent alors par surprise les servants du canon et le gros des forces insurgées lance alors une charge générale qui vient à bout de Bavarois. Leur major et plusieurs soldats se rendent et sont enfermés dans un château. Les Bavarois ont perdu 40 hommes et les Tyroliens 80[1], 420 Bavarois ont été faits prisonniers[2].
Sterzing ne reste cependant que peu de temps aux mains de Tyroliens, quelques heures plus tard ils évacuent la ville à la suite du signalement, dans la vallée de l'Eisack, d'une colonne de plusieurs milliers de soldats français et bavarois commandés par le général Bisson. Le lieutenant-colonel bavarois Wreden aurait alors voulu incendier la ville, mais en aurait été empêché par le général Bisson[1].
Dès le lendemain les franco-bavarois poursuivent leur route vers Innsbrück et les insurgés réinvestissent la ville, provoquant ainsi la victoire des Tyroliens qui produit un grand retentissement dans tout le Tyrol[1].
Bibliographie
- Jean Sévillia, Le chouan du Tyrol, Andreas Hofer, Perrin, coll. « Tempus », , (ISBN 978-2262008246 et 978-2262017286), p. 113-114.
- Digby Smith, The Napoleonic Wars Data Book, London: Greenhill, , (ISBN 1-85367-276-9), p. 285.