Accueil🇫🇷Chercher

Toau

Toau, également appelé Pakuria ou Taha-a-titi[2] est un atoll du sous-groupe des Îles Palliser situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il est rattaché administrativement à la commune de Fakarava. Depuis 1977, Toau fait partie des sept atolls de la commune de Fakarava classés Réserve de biosphère par l’UNESCO[3].

Toau
Photo satellite de la NASA
Photo satellite de la NASA
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Archipel Tuamotu
Localisation Océan Pacifique
CoordonnĂ©es 15° 49′ 00″ S, 146° 00′ 00″ O
Superficie 12 km2
GĂ©ologie Atoll
Administration
Collectivité d'outre-mer Polynésie française
District Tuamotu
Commune Fakarava
DĂ©mographie
Population 14 hab. (2017[1])
DensitĂ© 1,17 hab./km2
Plus grande ville Maragai
Autres informations
DĂ©couverte 1774
Fuseau horaire UTC-10
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
(Voir situation sur carte : îles Tuamotu)
Toau
Toau
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
(Voir situation sur carte : Polynésie française)
Toau
Toau
Atolls en France

GĂ©ographie

Situation

Toau est situĂ© Ă  14 km au nord-ouest de Fakarava, l'atoll le plus proche auquel il est administrativement rattachĂ©, et Ă  environ 375 km au nord-est de Tahiti. C'est un atoll de 35 km de longueur et de 18 km de largeur maximales pour une surface d'environ 12 km2 de terres Ă©mergĂ©es. Il est constituĂ© d’une barrière de corail qui entoure un très grand lagon d'une superficie de 561 km2 accessible par trois passes de communication avec l'ocĂ©an.

DĂ©mographie

En 2017, la population totale de Toau est de 14 personnes[1] - [4] principalement regroupées dans le village de Maragai sur la fine bande de terre qui se forme le long de la barrière de corail ; son évolution est la suivante :

Histoire

La première mention faite de l'atoll par un Européen est celle de James Cook qui l'aborde le et l'associe au groupe des Îles Palliser[6] - [7]. Puis c'est le navigateur russe Fabian Gottlieb von Bellingshausen qui accoste l'atoll le et lui donne le nom d'Elizabeth Island[2]. En , Jules Dumont d'Urville visite également l'atoll[6].

Au XIXe siècle, Toau devient un territoire français, d'environ 90 habitants, qui développe la production d'huile de coco (d'environ 10 tonneaux par an vers 1860)[8].

En 1977, l'atoll – avec six autres de la commune de Fakarava que sont Aratika, Fakarava, Kauehi, Niau, Raraka et Taiaro – est classé « Réserve de biosphère » par l'UNESCO, classement renouvelé en 2006 et 2017[3] - [9].

Économie

Toau vit des ressources de la pêche – pratiquée grâce à des parcs à poissons installés dans des hoas au Nord-Ouest de l'atoll[4] –, de la récolte des holothuries – uniquement dans la partie Est du lagon – pour l'exportation vers l'Asie[4], d'une petite activité d’élevage de huitres perlières et de la production de coprah.

Le tourisme est une activité qui se développe sur quelques motus, notamment ceux près de l'anse Amyot qui sont réputés pour leurs sites de plongée sous-marine[10]. C'est lors d'une plongée en solo dans le lagon de l'atoll que le navigateur Laurent Bourgnon disparaît en mer le [11].

Notes et références

  1. Recensement de 2017 – Répartition de la population de la Polynésie française par îles, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
  2. (en) J.L. Young, « Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known », The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
  3. Réserve de biosphère de la commune de Fakarava, MAB France, consulté le 3 mars 2019.
  4. Atlas de Polynésie : Toau, Direction des ressources marines du Gouvernement de la Polynésie française, consulté le 11 avril 2019.
  5. Population, naissances et décès entre deux recensements (RP), Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
  6. Jacques Bonvallot, Les Atolls des Tuamotu, Ă©ditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
  7. Pierre-Yves Toullelan, Tahiti et ses archipels, Ă©ditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
  8. Étienne Avalle, Notices sur les colonies françaises, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 635.
  9. Commune de Fakarava, UNESCO, février 2015.
  10. Guide de la plongée 2013-2014, ouvrage collectif, éditions Petit Futé, 2012, (ISBN 9782746967304), p. 322.
  11. « Laurent Bourgnon porté disparu aux Tuamotu », Polynésie 1re, 25 juin 2015.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.