Raraka
Raraka également appelé Te Marie[2]. est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Celui-ci fait administrativement partie de la commune de Fakarava. Depuis 1977, Raraka fait partie des sept atolls de la commune de Fakarava classés Réserve de biosphère par l’UNESCO[3].
Raraka | ||||
Vue satellite de la NASA | ||||
GĂ©ographie | ||||
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Pays | France | |||
Archipel | Tuamotu | |||
Localisation | Océan Pacifique | |||
Coordonnées | 16° 10′ S, 144° 53′ O | |||
Superficie | 7,2 km2 | |||
GĂ©ologie | Atoll | |||
Administration | ||||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | |||
District | Tuamotu | |||
Commune | Fakarava | |||
DĂ©mographie | ||||
Population | 96 hab. (2017[1]) | |||
Densité | 13,33 hab./km2 | |||
Plus grande ville | Motupapu | |||
Autres informations | ||||
DĂ©couverte | 1831 | |||
Fuseau horaire | UTC-10 | |||
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
Géolocalisation sur la carte : Océanie
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ĂŽle en France | ||||
GĂ©ographie
Situation
Raraka est situé à 17 km au sud-est de Kauehi, l'île la plus proche, et à 475 km au nord-est de Tahiti. L'atoll est de forme ovale avec 27 km de longueur et 19 km de largeur maximales pour 7,2 km 2 de terres émergées. Son grand lagon couvre une superficie de 342 km2 et est accessible par une passe située au nord.
GĂ©ologie
D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de 70 mètres) du sommet du mont volcanique sous-marin homonyme, qui mesure 1 295 mètres depuis le plancher océanique, formé il y a 51,8 à 53,8 millions d'années[4].
Histoire
La première mention de l'atoll est faite par le capitaine britannique Ireland le sans qu'il soit nommé[7] - [8]. Raraka est abordé par le Français Jules Dumont d'Urville en qui le décrit sous son nom polynésien. Il fut ensuite visité à deux reprises par l'explorateur américain Charles Wilkes lors de son expédition australe le et le [7].
Au XIXe siècle, Raraka devient un territoire français, peuplé alors d'environ 100 habitants[9].
En 1977, l'atoll – avec six autres de la commune de Fakarava que sont Aratika, Fakarava, Kauehi, Niau, Taiaro et Toau – est classé « Réserve de biosphère » par l'UNESCO, classement renouvelé en 2006 et 2017[3] - [10].
Économie
L'économie de l'île est principalement liée à l'exploitation de la coprah et à la pratique de la perliculture autorisée dans la partie Nord du lagon sur 5 ha pour l'élevage et le greffage avec un maximum de 200 lignes de collectage du naissain[5]. La récolte des holothuries – pour l'exportation vers l'Asie – est pratiquée uniquement dans la zone de transition de la biosphère[5].
Notes et références
- Recensement de 2017 – Répartition de la population de la Polynésie française par îles, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known par J.L. Young dans The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
- Réserve de biosphère de la commune de Fakarava, MAB France, consulté le 3 mars 2019.
- (en) Raraka Seamount sur le catalogue Seamount de earthref.org
- Atlas de Polynésie : Raraka, Direction des ressources marines du Gouvernement de la Polynésie française, consulté le 27 février 2019.
- Population, naissances et décès entre deux recensements (RP), Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- Les Atolls des Tuamotu par Jacques Bonvallot, Ă©ditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), p. 275-282.
- Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, Ă©ditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
- Notices sur les colonies françaises, Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 637.
- Commune de Fakarava, UNESCO, février 2015.
Voir aussi
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :