Tin-Akoff
Tin-Akoff est un village, chef-lieu du département et la commune de Tin-Akoff, situé dans la province de l'Oudalan et la région du Sahel, au Burkina Faso.
Tin-Akoff | |||
Administration | |||
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Pays | Burkina Faso | ||
RĂ©gion | Sahel | ||
Province | Oudalan | ||
DĂ©partement ou commune |
Tin-Akoff | ||
DĂ©mographie | |||
Population | 1 117 hab. (2003[1]) | ||
GĂ©ographie | |||
Coordonnées | 14° 58′ 01″ nord, 0° 09′ 46″ ouest | ||
Localisation | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
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GĂ©ographie
Tin-Akoff se situe dans l'extrême nord du Sahel burkinabé[2].
Ce village est situé au bord de la rivière Béli, un affluent du fleuve Niger[2].
Histoire
Tin-Akoff est régulièrement la cible d'attaques djihadistes.
Le mercredi , 14 soldats de Tin-Akoff sont tués lors d'une embuscade djihadiste[3].
Dans la nuit du 8 au 9 mai 2021, un groupe d'au moins une centaine d'hommes armés prend d'assaut certains quartiers du village et fait trois victimes[4].
Le , au moins 15 hommes sont tués par des hommes armés, à moto, dans le quartier Adjara. Un groupe armé est ensuite neutralisé par une patrouille du détachement militaire de Markoye dans les environs de la commune, sans que l'on sache s'il s'agit bien du groupe attaquant[5].
Ethnies et autorités traditionnelles
L'élevage est pratiqué par deux groupes sociaux à Tin-Akoff, les Peuls et les Tal-Tamachecks (Touaregs)[6].
Almamoun Ag Ferebi, chef touareg, est un ancien maire de ce village[7].
Économie
L'Ă©conomie de Tin-Akoff est essentiellement agricole.
Tin-Akoff dispose de terrains de pâturages figurant parmi les plus réputés de toute la province de l'Oudalan, grâce à la présence de la rivière Béli[6]. L'élevage de bétail (type zébu) y est pratiqué, les troupeaux pouvant boire dans la rivière[2].
Des canaux d'irrigation relient la rivière à des dizaines de potagers entourés d'enclos en branches tressées, situés tout le long de la piste d'accès[2].
Un marché est tenu, généralement le mercredi[2].
Il existait jusqu'en 2015 une petite activité touristique, mais celle-ci a disparu en raison du danger terroriste dans la région[2].
Transports
Le village est accessible toute l'année uniquement en véhicule tout-terrain, et l'est une partie de l'année avec un taxi-brousse[2]. La principale piste d'accès relie Zigberi à Markoye ; elle rejoint Tin-Akoff en bifurquant vers l'Ouest[2].
Il est Ă©galement possible de rejoindre Tin-Akoff en passant par Oursi et Gorom-Gorom[2].
Notes et références
- DĂ©mographie sur le site des communes du Burkina Faso.
- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Burkina Faso 2016, Petit Futé, (ISBN 978-2-7469-9577-2, lire en ligne), p. 514.
- « Burkina Faso : 14 soldats tués dans une attaque, à l’approche de la présidentielle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Burkina Faso: un village subit un raid de centaines d'hommes armés », sur RFI, (consulté le ).
- « Burkina Faso: au moins 15 personnes tuées dans une attaque à Tin-Akoff », sur RFI, (consulté le ).
- La communication participative et la lutte contre la désertification au Sahel: expérimentation de la communication participative pour le développement au Burkina Faso et au Tchad, PUO, (ISBN 978-2-915071-53-5, lire en ligne).
- Ouamtinga Michel ILBOUDO, « Bella et Rimaïbé au Nord du Burkina Faso: des communautés d’esclaves sous la République », sur www.sidwaya.bf, (consulté le ).