TinĂn
JosĂ© Manuel Inchausti DĂaz, plus connu sous le nom de TinĂn, nĂ© le Ă Madrid et mort le Ă Valence, est un matador espagnol.
José Manuel Inchausti
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Présentation | |
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Nom de naissance | JosĂ© Manuel Inchausti DĂaz |
Apodo | TinĂn |
Naissance | Madrid |
Décès | Valence (Espagne) |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 21 mai 1966 à Madrid Parrain Paco Camino, témoin: El Viti |
Fin de carrière | 1977 |
Compléments | |
propriétaire d'un restaurant, agent artistique d'un chanteur | |
Présentation et carrière
Il revêt son premier habit de lumières le à Logroño. Sa première novillada piquée a lieu le .
Il triomphe à Séville le comme novillero avec au cartel les frères Rivera (Riverita et Paquiri). Il coupe trois oreilles mais on lui refuse la sortie par la grande porte, ce qu'il ne peut admettre. Il sort seul à pied aussitôt porté en triomphe par les spectateurs jusqu'à son hôtel.
Il participe Ă 80 novilladas piquĂ©es avant de prendre son alternative Ă Madrid, avec pour parrain Paco Camino, et pour tĂ©moin El Viti devant le taureau Perruno de la ganaderĂa de Alipio PĂ©rez[1].
En dĂ©pit de ses qualitĂ©s et de succès importants, entre autres quatre puertas grandes Ă Las Ventas, porte grande Ă NĂ®mes, TinĂn n'arrive pas Ă faire la carrière qu'il espĂ©rait. Il se retire du ruedo au dĂ©but des annĂ©es 1970 pour ouvrir un restaurant Ă San Sebastián de los Reyes, puis il se lance dans le show business en qualitĂ© d'agent artistique pour un seul chanteur, Juan Manuel Serat.
Il revient dans l'arène le pour une vingtaine de corridas, mais les contrats se font trop rares ensuite, et le matador se retire définitivement à la fin de la saison 1977 après avoir coupé une dernière oreille à Madrid (17 oreilles au total pour 28 tardes). Il arrête là sa carrière pour devenir empresa pour des matadors ou des novilleros[1] puis homme de confiance dans la casa Matilla. Il s'installe quelques années à Mexico puis revient en Espagne.
Il avait repris l'apodo de son frère Faustino, novillero prometteur au début des années 1960, qui avait dû arrêter de toréer suite à l'amputation d'un pied (conséquence d'une blessure avec une épée).
Il meurt le , à l'âge de 74 ans[2].
Bibliographie
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
- BĂ©rard 2003, p. 562
- Pierre Vidal, « DĂ©cès du matador « TinĂn » », sur corridasi.com,