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Tiburce de Mare

Tiburce de Mare (1840-1900) est un artiste peintre, graveur et illustrateur français.

Tiburce de Mare
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Parentèle
George Peter Alexander Healy (beau-père)
Mary Healy (sœur de l'épouse)

Biographie

Tiburce Adolphe de Mare est né le à Paris de Johannes de Mare (1806-1889) et de Marie Antoinette Louise Élisabeth de Milhau (1811-1879)[1]. Il étudie l'art de peindre et la gravure auprès de son père, artiste originaire d'Amsterdam[2], puis de Claude-Ferdinand Gaillard, avec lequel il était ami[3].

Il épouse à Paris le l'une des filles du peintre américain George Peter Alexander Healy, Agnès Louisa Healy, née à Londres en 1842. Le couple eut au moins six enfants. Parmi les témoins à leur mariage figure Thomas Couture, proche du marié. Sa belle sœur est la romancière Mary Healy dite Jeanne Mairet, qui avait épousé le critique Charles Bigot[4] - [5].

Issu d'un milieu aisé et artiste, résidant d'abord avenue de l'Impératice chez ses parents, Tiburce effectue un séjour à Rome à la fin des années 1860. Il présente ses premiers travaux au Salon de Paris en 1870 ; il s'agit d'une peinture représentant une Calabraise dansant[6]. Tiburce de Mare expose ensuite ses travaux au Salon régulièrement, de 1872 à 1898. À compter de 1878, il délaisse la peinture au profit de différentes techniques de gravure, dont le burin[7]. Plusieurs fois récompensé, il devient membre de la Société des artistes français[8].

Angoisse (1879), burin d'après Schenck.

Ayant été un temps employé comme « secrétaire des musées français »[8] auprès d'Émilien de Nieuwerkerke[9], il reste surtout un graveur d'interprétation et de portraits, exécutant des copies de nombreux maîtres anciens ; on lui connaît aussi des collaborations à des ouvrages illustrés de haute bibliophilie, par exemple pour des éditeurs parisiens comme Léon Conquet[10] et P. Rouquette. Il fut un collaborateur assidu de la Gazette des beaux-arts[8].

Retiré à la campagne, Tiburce de Mare meurt le à Boissy-Saint-Léger ; comme témoin du décès se trouvait l'écrivain Marie-Ange-Ferdinand Langlois-Langlé (?-1908), son cousin[11] - [8].

Devenue veuve, Agnès Louisa Healy meurt à Denver en 1915[12].

Conservation

Notes et références

  1. Archives de Paris - Archives anciennes ; État civil reconstitué - Registre V3E/N 685, page 41/100.
  2. (en) Notice du British Museum.
  3. « Mare (Tiburce de) », in: Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-neuvième siècle, tome IX, Paris, Conquet, 1889, p. 215-216.
  4. Fiche généalogique avec sources états-civils, consultable sur Geneanet.
  5. Archives de Paris, état-civil — vue 28/31.
  6. Fiche exposant Salon de 1870, base salons du musée d'Orsay.
  7. Fiche exposant Salon de 1878, base salons du musée d'Orsay.
  8. « Nécrologie », in: Supplément à la Gazette des beaux-arts, Paris, 10 novembre 1900, p. 344 — sur Gallica.
  9. « Mare (Tiburce de) », in: Dictionnaire Véron, Paris, Bazin, 1877, p. 326 — sur Gallica.
  10. Dont Trois Coups de foudre par Ludovic Halévy, dix dessins de Paul Adolphe Kauffmann gravés, Paris, L. Conquet, 1886.
  11. Archives départementales du Val-de-Marne, Registre d'actes, Décès 1900, vue 456/638 — visionneuse en ligne.
  12. Selon Le Temps, Paris, 4 avril 1915, p. 3 — sur Gallica.
  13. Notice no 50090003680, base Joconde, ministère français de la Culture.
  14. FNAC PFH-8655, collections en ligne.
  15. Notice du CNAP, collections en ligne.
  16. Notice no 50090003106, base Joconde, ministère français de la Culture.
  17. Notice base RMN, en ligne.
  18. Notice no 05120013291, base Joconde, ministère français de la Culture.

Liens externes

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