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The Rise of Chaos

The Rise of Chaos est le quinziÚme album du groupe de heavy metal allemand Accept. Sa sortie officielle est prévue pour le [10].

The Rise of Chaos
Album de Accept
Sortie
Enregistré 2017
Durée 46:18
Genre Heavy metal
Producteur Andy Sneap
Label Nuclear Blast
Critique

Rock Hard(fr)7.5/10 Ă©toiles[1]
Metallian(fr)4.5/6 Ă©toiles[2]
Hard Force(fr) TrĂšs favorable[3]
Metal Hammer(de)6/7 Ă©toiles[4]
AllMusic(en)4.5/6 Ă©toiles[5]
HeavyMag(en)5/5 Ă©toiles[6]
Metalliluola(fi)8.5/10 Ă©toiles[7]
Dangerdog(en)4/5 Ă©toiles[8]
Skullbanger(en)TrĂšs favorable[9]

Albums de Accept

Comme pour les trois précédents albums, il est distribué par le label allemand Nuclear Blast Records. Il s'agit du premier album studio dans lequel figurent les noms des deux nouvelles recrues du groupe le guitariste Uwe Lulis et le batteur Christopher Williams qui remplacent respectivement Herman Frank et Stefan Schwarzmann. Tout comme leurs trois précédents albums, The Rise of Chaos a été produit par Andy Sneap. C'est donc sa quatriÚme collaboration avec le groupe. Le titre de l'album fait écho à l'actualité et au sentiment de chaos sur le plan politique et international[11] - [12].

Contexte

Depuis Blood of the Nations, le groupe avait pris l'habitude de sortir un album tous les deux ans. Cette fois-ci le groupe a pris trois ans. Cela est dû déjà au fait que la tournée de Blind Rage a été bien plus longue que les autres[13], mais aussi parce que l'écriture de l'album a pris plus de temps[13]. De plus, l'emploi du temps du groupe était chargé par la sortie d'un album concert début 2017 Restless and Live[13]. Le guitariste avait également sorti un album solo Headbangers Symphony en 2016[13]. En outre, du point de vue de la stratégie commerciale, la maison de disque a tendance à espacer les sorties afin d'éviter que chaque disque entre en concurrence[13]. C'est dans le courant de l'année 2015 que le groupe a annoncé qu'ils comptaient commencer à travailler sur le nouvel album aprÚs la conclusion de la tournée Blind Rage[14]. Les enregistrements n'ont commencé qu'en fin d'année 2016.

Du point de vue de la formation cet nouvel album entérine l'intégration des deux nouveaux membres au sein du groupe arrivés en 2015 : Uwe Lulis et Christopher Williams. En effet, quelques mois aprÚs la sortie de Blind Rage en 2014, le guitariste Herman Frank et le batteur Stefan Schwarzmann annonçaient leur départ[15] - [16]. Comme l'explique Wolf Hoffmann :

« Cela faisait dĂ©jĂ  quelque temps qu'Herman et Stefan parlaient de former leur propre combo, Panzer. Seulement, l'emploi du temps d'Accept ne leur laissait pas la possibilitĂ© de s'y atteler. Ils Ă©taient parfaitement libres de partir : personne n'est « employĂ© Â» par le groupe. Lorsque nous les avons contactĂ©s en 2009, nous leur avons bien prĂ©cisĂ© que nous aimerions beaucoup les avoir Ă  nos cĂŽtĂ© mais qu'ils n'auraient aucune obligation. Nous sommes cinq individus indĂ©pendants, rĂ©unis par notre amour et notre passion commune pour l'histoire et la musique d'Accept. Nous comprenons parfaitement qu'aprĂšs cinq annĂ©es bien remplies, ils puissent avoir des envies diffĂ©rentes ou d'autres prioritĂ©s. Nous leurs avons donc souhaitĂ© bonne chance, sans la moindre animositĂ©[11]. »

Musique

En termes d'orientation esthĂ©tique, le groupe entend poursuivre lĂ  encore la direction musicale entamĂ©e depuis les trois derniers albums, Ă  savoir jouer une forme de heavy metal traditionnel dans l'esprit de ce que le groupe jouait dans les annĂ©es 1980 mais avec un son plus moderne. Ce qui nĂ©cessitait comme pour les prĂ©cĂ©dents albums d'utiliser les mĂȘmes recettes qu'auparavant. Comme l'explique le guitariste Wolf Hoffmann.

« On ne souhaite pas effectuer de changements radicaux. Nous continuons Ă  faire exactement comme nous l'avons fait durant toutes ces annĂ©es [
]. Si on veut sonner comme on sonnait auparavant, on doit utiliser ce qu'on sait qui marchait Ă  l'Ă©poque. C'est comme ça que nous faisions Ă  l'Ă©poque et donc nous le faisons de la mĂȘme maniĂšre. [
] Mon objectif est toujours le mĂȘme : Ă©crire des chansons que j'aurais pu Ă©crire il y a trente ans, sans l'avoir fait. Je veux en quelque sorte qu'on sonne « old school Â» et typiquement annĂ©es 80 mais avec une touche moderne, un son moderne et des idĂ©es fraĂźches et tout ça. Mais le cƓur de la musique doit rester comme dans les annĂ©es 80[17] »

Le guitariste concÚde néanmoins que la chanson Rise of Chaos qui a fait l'objet d'un single en si elle est tout dans l'esprit des chansons écrites dans le passé récent du groupe, est une exception :

« Ce n'est pas une chanson que j'aurais Ă©crite il y a 30 ans mĂȘme si je dis toujours que je veux Ă©crire des chansons que j'aurais pu Ă©crire il y a trente ans auxquelles je n'aurais pas pensĂ©. C'est tout Ă  fait vrai pour certaines chansons comme, je ne sais pas, Carry the Weight, ou mĂȘme certaines des plus traditionnelles comme Koolaid. On aurait certainement pu Ă©crire des chansons comme ça Ă  l'Ă©poque. Mais oui [
]. Il y a un feeling lĂ©gĂšrement plus moderne[13]. »

Paroles et thématiques

Les sujets abordés par l'album ne sont pas reliés par une thématique centrale[11]. Il ne s'agit pas du tout d'un album concept, mais d'une collection de dix chansons aux sujets divers et variés comme c'est souvent le cas avec les albums d'Accept[11]. Néanmoins, bon nombre de chansons sont liées de prÚs ou de loin au thÚme de la violence, de la guerre, du chaos, etc., ou encore à la perte de repÚres et de valeurs[11]. Pour le guitariste, ce dénominateur commun tient surtout au caractÚre du heavy metal qui est plus enclin à traiter de thÚmes liés à la violence et à la mort[11]. Mais ces paroles avaient aussi pour premier objectif de coller à l'air du temps[11]. Tout comme celui de l'album précédent (Blind Rage), le titre de cet album et de la chanson éponyme ont été inspirés par le pessimisme que leur inspire l'état actuel du monde que ce soit au niveau de la politique, des guerres dans le monde, des attaques terroristes, des désordres environnementaux. Tout cela contribue selon le guitariste à un sentiment croissant d'instabilité généralisé[18]

« Cette dĂ©nomination semble vraiment en corrĂ©lation avec le monde contemporain. Il y a un esprit de chaos dans les airs Ă  cause de tout ce que se passe dans le monde et notamment en matiĂšre de politique. La plupart des gens imaginent que notre titre est liĂ© Ă  l'accession au pouvoir de Trump, mais mĂȘme si cela nous a peut-ĂȘtre influencĂ©s, ce n'est pas Ă  cela que nous avons songĂ© en prioritĂ©[11]. »

Die by the Sword fait partie des chansons qui illustrent directement la thĂ©matique annoncĂ©e. Cette chanson est directement inspirĂ©e par la terreur et la violence du monde actuel, dans un contexte de menace terroriste[19]. Le titre et refrain If you live by the sword, you will die by the sword font Ă©cho au fameux adage « Qui vit par l’épĂ©e pĂ©rira par l’épĂ©e » avec l'idĂ©e, comme l'explique Wolf Hoffmann, que la violence engendre toujours plus de violence en retour[19].

Hole in the Head : Ă  l'origine le refrain et titre de la chanson (I need you like a hole in the head : « j'ai besoin de toi comme d'un trou dans la tĂȘte ») viennent d'une sorte d'idĂ©e de punchline que Wolf Hoffmann avait Ă  l'esprit lorsqu'il a Ă©crit la chanson et qui lui paraissait bien sonner, mais sans avoir d'idĂ©e plus prĂ©cise de ce dont la chanson devrait traiter[19]. Il a soumis l'idĂ©e au chanteur qui a brodĂ© autour[19] et en a fait une chanson traitant d'un sujet qui le touche personnellement : l'addiction Ă  la cigarette[13] - [11]. C'est une chanson qu'il a Ă©crite pour rĂ©gler ses comptes avec elle[11].

« VoilĂ  vingt ans qu'il a arrĂȘtĂ© de fumer mais il se souvient trĂšs bien de ce qu'il ressentait Ă  l'Ă©poque oĂč il Ă©tait gros fumeur complĂštement accro Ă  la nicotine. Il dĂ©teste voir les fumeurs autour de lui et ce morceau est Ă©galement un message pour sa femme, trĂšs attachĂ©e Ă  la cigarette. Si elle ne sait pas encore que la chanson lui est adressĂ©e, elle le dĂ©couvrira sĂ»rement bientĂŽt[11] »

Rise of Chaos Les paroles de la chanson dĂ©peignent un monde dystopique livrĂ© Ă  l'anomie, au dĂ©sordre et Ă  la violence, oĂč le protagoniste est en fuite, livrĂ© Ă  lui-mĂȘme et en lutte pour sa propre survie. Comme Ă©voquĂ© plus haut, la chanson est en quelque sorte une extrapolation pessimiste faisant Ă©cho Ă  la situation actuelle du monde jugĂ©e prĂ©occupante :

« Maintenant, et mĂȘme plus qu'il y a six mois, lorsque nous avons choisi le titre de l'album. Les jours passent et tu vois ce qui se passe Ă  Londres avec les attaques terroristes, la situation de Trump aux USA. Je ne sais pas, la situation en Angleterre, en France ou comme en Syrie. Merde. Le chaos est partout[13]. »

Koolaid est une chanson qui porte sur la crĂ©dulitĂ© et la nĂ©cessitĂ© du recul critique vis-Ă -vis des injonctions, des balivernes et des idĂ©es reçues. À l'origine, le refrain fait rĂ©fĂ©rence Ă  une sorte de dicton amĂ©ricain liĂ©e Ă  la boisson Kool-Aid[13] “Don’t drink the Kool-Aid” (LittĂ©ralement « Ne bois pas le Kool-Aid ») qui signifie « ne crois pas aveuglĂ©ment Ă  tout ce qu'on te dit »[11] - [13], « ne sois pas idiot »[13]. Kool-Aid Ă  l'origine est le nom d'une boisson artificiellement aromatisĂ©e au goĂ»t fruitĂ©, populaire aux États-Unis[11]. L'expression s'est dĂ©veloppĂ©e Ă  la suite des Ă©vĂ©nements liĂ©es au suicide collectif de la secte du temple du peuple en 1978. Wolf Hoffmann explique :

« Jim Jones, le gourou [de la secte], a poussé ses adeptes à se suicider en buvant un mélange de cyanure mélangé à du Kool-Aid. Dans la ville de Jonestown dans la jungle du Guyana, plus de 900 personnes sont mortes ainsi. Le message que nous souhaitons transmettre est tout simplement : « ne sois pas idiot, ne suis pas les ordres sans réfléchir »[11]. »

La chanson fait donc Ă  la fois rĂ©fĂ©rence Ă  cette histoire qui a dĂ©frayĂ© la chronique (d'autres groupes comme Trust et Manowar y avaient Ă©galement dĂ©jĂ  fait rĂ©fĂ©rence), mais au-delĂ  de cette simple histoire, elle entend appuyer le dicton recommandant de ne pas ĂȘtre crĂ©dule. « Ne croyez pas tout ce que les politiciens, les guides spirituels ou qui que ce soit d'autre vous disent de faire[13]. »

No regrets est une chanson faisant Ă©cho Ă  l'attitude que le groupe dit vouloir adopter dans sa dĂ©marche musicale et dans la vie au quotidien[20], Ă  savoir faire ce qui semble le plus juste sur le moment, en dĂ©pit parfois des doutes, sans rester paralysĂ© par la crainte d'une erreur et ce mĂȘme si parfois certaines dĂ©cisions s'avĂšrent a posteriori mauvaises[20]. La philosophie de vie professĂ©e est de ne pas laisser le poids du doute et du regret peser sur ses Ă©paules, de faire de son mieux Ă  chaque instant et ensuite de lĂącher prise de sorte de ne jamais vivre dans le regret plus tard[20].

« Non, je ne regrette rien, prĂ©cise le guitariste (en rĂ©fĂ©rence Ă  la chanson d'Édith Piaf).Si je regarde en arriĂšre, la maniĂšre dont j'ai menĂ© ma vie, que ce soit au niveau personnel et professionnel, je suis complĂštement en accord avec moi-mĂȘme. Je ne suis pas un grand partisan de ceux qui se penchent trop vers le passĂ© et qui regrettent certains de leurs choix. Parce que ce qui est fait est fait. C'est d'ailleurs le titre d'un autre morceau, What's Done Is Done.C'est la mĂȘme idĂ©e, ne pas regarder en arriĂšre[21]. »

Analog Man évoque les difficultés rencontrées parfois avec la technologie. Le titre provient d'une sorte d'adage que Mark Tornillo a employé souvent depuis son intégration au sein du groupe : « Je suis un homme analogique piégé dans un monde numérique »[13] - [20]. Le guitariste explique que c'est lié au fait qu'il est un grand adepte de la technologie digitale et qu'il l'utilise tout le temps[13].

« J'essaie des ampli modernes Kemper Amps, nous utilisons des Ipads sur scĂšne pour contrĂŽler nos mix radio. Il y a tout matĂ©riel qui semble trĂšs avancĂ©, et quand ça marche, c'est fabuleux. Bien sĂ»r, quand cela ne marche pas, une fois sur 200 dates. Il est le premier Ă  venir et Ă  dire « Tu vois, je te l'avais dit, ça ne marche, bon sang ! Ce n'est que de la merde. À l'Ă©poque, c'Ă©tait beaucoup mieux ; tu n'avais pas ce genre de connerie. » Il se mettait Ă  chanter “I’m an Analog man” et on s'est dit « on l'a entendu tellement de fois, pourquoi n'Ă©cririons pas une chanson dessus ? ». Donc on chante “I’m an analog man caught in a digital world” (« je suis un homme analogique piĂ©gĂ© dans un monde numĂ©rique »). On avait cette image de mise Ă  jour et de tĂ©lĂ©chargement, incessantes, et c'est parfois casse-pied[13]. »

Le guitariste nuance qu'il ne s'agit pas d'une chanson radicalement opposĂ©e Ă  la technologie moderne, car le groupe tout comme le chanteur lui-mĂȘme en utilise quotidiennement les ressources (Iphone, Facebook, etc[20]). La chanson vise plutĂŽt Ă  traduire le sentiment d'ĂȘtre parfois inadaptĂ© face au nouveau monde de la technologie digitale au regard de ses contraintes et de ses dĂ©sagrĂ©ments, telles les requĂȘtes incessantes de mise Ă  jour ou de tĂ©lĂ©chargement (Update and download- the wheel is still spinning)[20] ou encore le risque constamment encouru de voir ses informations personnelles piratĂ©es (I keep Surfing with the Crowd, My informations on the cloud. My profile gets hacked almost everyday)[20]..

What's Done is Done s'inscrit dans la mĂȘme thĂ©matique que la chanson No Regret. Elle fait elle aussi Ă©cho Ă  l'attitude pragmatique que le groupe entend adopter face Ă  ses choix et ses dĂ©cisions : aller de l'avant, composer avec le prĂ©sent sans se retourner.

« Se poser des questions et remettre tout en question une fois que les choses sont passĂ©es est inutile. [
] À partir du moment oĂč tu as mis le pied dedans, tu ne peux plus revenir en arriĂšre. C'est fait. Fais avec, fait de ton mieux et vas de l'avant[22]. »

Worlds Colliding reprend la thĂ©matique abordĂ©e dans la chanson Dark Side of My Heart dans le prĂ©cĂ©dent album Blind Rage[22]. Le chanteur y traite des diffĂ©rentes facettes de sa personnalitĂ©. La chanson interroge plus particuliĂšrement la part sombre de chaque individu (« l'homme derriĂšre le miroir Â») et les conflits intĂ©rieurs avec la part claire de sa personnalitĂ©, comme deux mondes entrant en collision[22] :

« Beaucoup de gens ont deux différents facettes en eux, la bonne et la mauvaise, l'ange et le démon. Des fois l'une l'emporte sur l'autre. Des fois, c'est comme si on avait deux mondes en nous. Parfois on n'arrive pas à déterminer laquelle de la mauvaise de la bonne est censée l'emporter[22]. »

Promotion (singles et clips vidéos)

L'album a fait l'objet de deux singles pour sa promotion anticipant sa sortie officielle en : la chanson The Rise of Chaos sortie le et La chanson Koolaid sortie le . Deux clips ont été réalisés pour l'occasion : The Rise of Chaos met en scÚne le groupe jouant le morceau sur fond d'images d'émeutes civiles, d'affrontements avec les forces de l'ordre, des incendies, d'immeubles éventrés, d'individus en combinaison à protection chimique. Des images visant à illustrer la thématique dystopique de la chanson. Le clip de Koolaid, utilisant le prétexte du fait divers spectaculaire ayant inspiré la chanson, se présente comme une succession de fausses coupures de presse d'époque dont les gros titres sont en fait des extraits des paroles de la chanson. Les photos qui figurent dans les coupures alternent tour à tour des images d'époque, notamment un portrait de Jim Jones et des photos du groupe.

RĂ©ception

L'album a reçu pour le moment des critiques largement positives dans l'ensemble. On peut néanmoins distinguer deux grandes tendances dans les appréciations faites : on a d'une part les critiques dithyrambiques et conquises comme celle du périodique allemand Metal Hammer[23] qui estime que l'album est tout à fait à la hauteur des standards et de la réputation d'Accept. Le critique finlandais Ilkka JÀrvenpÀÀ sur le site metalliluola partage également cet avis. Pour lui le groupe a eu tout à fait raison de se cantonner aux formules qui ont fait son succÚs, considérant que l'on n'a pas besoin de changer ou « de réparer quelque chose qui n'est pas cassé »[24]. La critique Dave Griffiths rejoint ce point de vue :

« Du point stylistique, c'est du bon vieux Accept du meilleur cru. Hole In The Dead rĂ©sume brillamment le son d'Accept tandis que les guitares fiĂ©vreuses et les refrains accrocheurs de No Regrets, de What’s Done Is Done et de Worlds Colliding vous font instantanĂ©ment tomber amoureux de chaque morceau en plus de vous permettre de chanter les refrains aprĂšs une seule Ă©coute. On peut entendre, tout au long de l'album, les parties de chants parmi les meilleures qu'ait pu faire Tornillo dans sa carriĂšre[6] - [25] »

On a d'autre part, des critiques, positives mais plus mitigĂ©es, reprochant au groupe, en dĂ©pit de son savoir-faire, de s'enfermer dans la routine et de se contenter de rĂ©pĂ©ter les mĂȘmes formules, bref de ne pas ĂȘtre assez aventureux[26] - [1]. C'est notamment le cas de François Blanc qui, dans le magazine Rock Hard (Ă©dition française), estime que :

« [C]e qui fait la force de cet album (sa grande cohĂ©rence, sa puissance, son absence de ballades ou de changement de tempi majeurs — est aussi sa grande faiblesse : dĂ©pourvues de caractĂšres vraiment marquĂ©s et d’éclairs de gĂ©nie, les chansons manquent d'ambition et de personnalitĂ©. On alterne, sans sourcilier, titres heavy rapides et directs Ă  souhait (Die By the Sword, Race to Extinction), et chansons plus marquĂ©es par des influences hard rock aux couplets menĂ©s par la basse, aux refrains renforcĂ©es par des voix graves et aux lignes mĂ©lodiques accrocheuses (Analog Man qui aurait pu ĂȘtre Ă©crite en 1983, « Koolaid et avec son solo inspirĂ© et ses paroles inquiĂ©tantes). Restent, bien sĂ»r, quelques fulgurances (le final de What's Done is Done et sa guitare chantante devrait faire un malheur en concert, le lĂ©ger ralentissement et les beaux solo de No Regrets et World Colliding itou), mais pas de tubes Ă  la Metal Heart ou de Teutonic Terror ici
 N'en reste pas moins que le quintet sĂ»r de son fait et de sa force (Ă  juste titre), a un savoir-faire irrĂ©prochable, une authenticitĂ© certaine. Le seul hic, c'est qu'il ne fait pas le moindre effort d'innovation et se contente de dĂ©livrer Ă  l'heure dite ce qu'on attend de lui : un bon album de heavy metal Ă  l'allemande. Certes, c'est dĂ©jĂ  trĂšs bien, et en tant que fans, nous sommes satisfaits. Il n'empĂȘche que c'est plus fort que nous : nous espĂ©rons toujours mieux[1]. »

Liste des titres

No Titre Durée
1. Die by the Sword 5:00
2. Hole in the Head 4:01
3. The Rise of Chaos 5:16
4. Koolaid 4:58
5. No Regrets 4:20
6. Analog Man 4:10
7. What's Done Is Done 4:08
8. Worlds Colliding 4:28
9. Carry the Weight 4:33
10. Race to Extinction 5:24
46:18

Composition du groupe

Production

Références

  1. François Blanc, « Accept- The Rise of Chaos(Rubrique "Kroniks CD") », Rock Hard, no 178,‎ , p. 82 (ISSN 1630-8204)
  2. Laurent Bendahan, « Accept- The Rise of Chaos (Rubrique "Chroniques nouveautĂ©s") », Metallian, no 102,‎ , p. 84 (ISSN 1249-2396)
  3. JérÎme Sérignac, « Accept, The Rise of Chaos (Chronique de Hard Force) », sur Metal Hammer, (consulté le )
  4. (de) Sebastian Kessler, « Accept, THE RISE OF CHAOS (Chronique de Metal Hammer) », sur Metal Hammer, (consulté le )
  5. James Christopher Monger, « The Rise of Chaos - Accept », sur AllMusic, (consulté le )
  6. (en) Dave Griffiths, « [ALBUM REVIEW] ACCEPT ‘Rise Of Chaos’ » (consultĂ© le )
  7. (su) Ilkka JĂ€rvenpÀÀ, « ACCEPT – THE RISE OF CHAOS (2017) », (consultĂ© le )
  8. (en) Craig Hartranft, « ACCEPT ‘Rise Of Chaos’ », (consultĂ© le )
  9. (en) skullbone76, « ACCEPT ‘Rise Of Chaos’ », (consultĂ© le )
  10. (en) « ACCEPT To Release 'The Rise Of Chaos' Album In August », sur Blabbermouth.net, (consulté le )
  11. François Blanc, « Accept. Tout est chaos », Rock Hard, no 178,‎ (ISSN 1630-8204), p. 30
  12. (en) « ACCEPT's WOLF HOFFMANN Says 'The Rise Of Chaos' Album Title 'Really Seems To Fit The Times That We Live In' », sur Blabbermouth.net (consulté le )
  13. (en) « Wolf Hoffmann Interview and Livephotos by Marko SyrjÀlÀ », sur Metal Rules, (consulté le )
  14. (en) « Accept's Peter Baltes On Latest Lineup Changes: 'We're Really, Really Happy Now As A Band' », sur Blabbermouth.net, (consulté le )
  15. (en) « Accept Parts Ways With Guitarist Herman Frank », sur Blabbermouth.net, (consulté le )
  16. (en) « We Are Parting With Herman and Stefan as Friends! », sur acceptworldwide.com, (consulté le )
  17. (en) « Accept Interview About "The Rise Of Chaos" @ The Riff, Helsinki, Finland June 19th, 2017 », sur ChaĂźne Kaos TV Youtube, (consultĂ© le ). Citation originale : « We don’t want to change dramaticaly. We keep everything as we’ve been doing during all these years, you know [
] If you want to sound like it sounded back then you gotta use what you know worked back then, that's what we've been doing back then so we're doing the exact same way. [
] My goal is always to write song that could have been writen 30 years ago and just never did. I wanted to sound somewhat oldschool and eighties only with a modern touch, modern sound and fresh ideas and all that. But really the core of the music should be like back in the eighties. »
  18. (en) [vidĂ©o] Wolf Hoffmann, "ACCEPT release third album trailer! The connection with the rise of chaos in our world", vidĂ©o promotionnelle sur YouTube. Citation d’origine : « The more you look at the news the more it seems to fit: cause times get pretty chaotic these days, politically and all the war and stuff going on over the world, the nature, the environment gets more and more chaotic. Things get to be more and more extreme. Now it’s full of extreme. It used to be less extreme. I look at all the violence with these terrorists and bombings you know in Berlin, everywhere in Bataclan, people go to concerts now, all that stuff didn’t use to happen. They all contribute to a feeling of Chaos. The violence that happening all around. Isis and all these people just want to destroy everything. [
] Stephen Hawking or somebody once said, that a hundred years from now, there won't be any more people on this planet. We will be all extinct one day because we might have killed ourselves. Who knows? But it's certainly an interesting thought
 »
  19. (en) Wolf Hoffmann, « Wolf Hoffmann talks about the songs 'Die By The Sword', 'Hole In The Head'and 'The Rise Of Chaos' », sur Chaßne officielle d'Accept sur YouTube, (consulté le )
  20. (en) Wolf Hoffmann, « Wolf Hoffmann talks about the songs 'Koolaid', 'No Regrets' and 'Analog Man' », sur Chaßne officielle d'Accept sur Youtube, (consulté le )
  21. JérÎme Sérignac, « Accept. Interview Wolf Hoffmann (Hard Force) », sur Metal Hammer, (consulté le )
  22. (en) Wolf Hoffmann, « Wolf Hoffmann discusses What's Done Is Done, Worlds Colliding, Carry The Weight & Race To Extinction », sur Chaßne officielle d'Accept sur Youtube, (consulté le )
  23. (de) Sebastian Kessler, « Accept – The Rise of Chaos », sur Metal Hammer, (consultĂ© le )
  24. Citation d'origine : « Toisaalta miksipĂ€ korjata jotain, mikĂ€ ei ole rikki? » ; Ilkka JĂ€rvenpÀÀ, « Accept – The Rise Of Chaos (2017) », sur Metalliluola, (consultĂ© le )
  25. Citation originale : « Style-wise this is good old-fashioned Accept at its best. ‘Hole In The Dead’ sums up the Accept sound brilliantly while the screaming guitars and catchy choruses of ‘No Regrets,’ ‘What’s Done Is Done’ and ‘Worlds Colliding’ have you instantly falling in love with each track with the bonus of being able to sing along after just one listen. Throughout the album, though we hear some of the finest vocal work that Tornillo has done in his career
 »
  26. Gavin Strickmann, « Accept – The Rise of Chaos (Nuclear Blast) », sur Sentinel Daily, (consultĂ© le )
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