AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

The Magnetic Fields

The Magnetic Fields, qui tient son nom du recueil Les Champs magnétiques d'André Breton, est un groupe de musique américain créé à Boston (Massachusetts) en 1989 par l'auteur-compositeur Stephin Merritt. Les genres pratiqués par le groupe sont aussi variables que la musique de Merritt en général, mais on le range habituellement dans les genres et sous-genres du synthpop, de l'indie pop, du noise pop, et plus récemment du folk-pop.

The Magnetic Fields
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Les Magnetic Fields en concert en 2004. De gauche Ă  droite : John Woo, Sam Davol, Claudia Gonson, Stephin Merritt.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical indie pop, synthpop
AnnĂ©es actives 1989 – Aujourd'hui
Labels Merge Records
Composition du groupe
Membres Stephin Merritt, Claudia Gonson, Sam Davol, John Woo

Dans les premiers temps de son histoire, les Magnetic Fields se caractĂ©risaient par la musique Ă©lectronique composĂ©e par Merritt et la voix de Susan Anway (puis celle de Merritt lui-mĂȘme). Par la suite, un orchestre plus traditionnel s'est formĂ©, composĂ© actuellement de Merritt, Claudia Gonson, Sam Davol et John Woo ; Shirley Simms y chante de temps en temps. Le groupe est caractĂ©risĂ© par les paroles Ă©crites par Merritt, qui traitent souvent d'amour, et qui sont tour Ă  tour ironiques, amĂšres et humoristiques. L'album le plus connu des Magnetic Fields est sans doute le triple album-concept 69 Love Songs, sorti en 1999. Il a Ă©tĂ© suivi par une trilogie qui ne recourt plus Ă  la musique Ă©lectronique : i (2004), Distortion (2008), et Realism (2010).

Histoire

Le groupe commença sous la forme d'un projet en studio lancĂ© par Merritt sous le nom de « Buffalo Rome Â», et dans lequel il assurait lui-mĂȘme toutes les parties instrumentales. Avec l'aide de son amie Claudia Gonson (qui avait jouĂ© dans un autre groupe, les Zinnia, crĂ©Ă© par Merritt quand il Ă©tait Ă  l'universitĂ©) il rassembla un groupe Ă  Boston, oĂč Merritt et Gonson habitaient alors, pour jouer des chansons composĂ©es par Merritt. Le premier concert sur scĂšne du groupe eut lieu Ă  T.T. The Bear's Place, Ă  Cambridge au Massachusetts, en 1991, oĂč ils jouĂšrent devant un public clairsemĂ© qui attendait surtout de voir le magnĂ©tophone de marque dĂ©rivĂ©e du groupe Galaxie 500.

L'un des albums les plus reprĂ©sentatifs des Magnetic Fields est leur triple album 69 Love Songs, sorti en 1999. Cet album dĂ©montra les talents de compositeur et de parolier de Stephin Merritt et la qualitĂ© du groupe, qui employait des instruments trĂšs variĂ©s, tels que l'ukulĂ©lĂ©, le banjo, l'accordĂ©on, le violoncelle, la mandoline, la flĂ»te, le xylophone et le marxophone, pour complĂ©ter leur ensemble habituel de synthĂ©tiseurs, de guitares, et d'effets sonores. Parmi les chanteurs ayant contribuĂ© Ă  cet album figurent Shirley Simms, Dudley Klute, L.D. Beghtol et Claudia Gonson, dont chacun est le chanteur principal de six chansons et assure Ă©galement diffĂ©rentes parties vocales d'arriĂšre-plan sur d'autres, ainsi que Daniel Handler (aussi connu sous le pseudonyme de Lemony Snicket) Ă  l'accordĂ©on, et Christopher Ewen (collaborateur de longue date de Merritt dans son autre groupe Future Bible Heroes) en tant qu'arrangeur et synthĂ©tiseur. La violoniste Ida Pearle fait une brĂšve apparition dans la chanson « Luckiest Guy on the Lower East Side Â».

Les albums rĂ©cents des Magnetic Fields, i (2004) et Distortion (2008), reprennent tous deux la structure thĂ©matique de l'album 69 Love Songs : les titres des chansons d’i commencent par la lettre (ou, dans la moitiĂ© des cas, le pronom anglais) « I Â», tandis que Distortion est une expĂ©rience combinant musique et bruits selon l'approche musicale non conventionnelle du groupe. Les notes jointes au disque indiquent que l'album a Ă©tĂ© composĂ© sans recours aux synthĂ©tiseurs. Selon un article[1], « Pour cĂ©lĂ©brer la sortie de Distortion, Merritt et les Magnetic Fields ont jouĂ© plusieurs mini-concerts dans les villes de la rĂ©gion, avec pour finir six shows Ă  l'Old Town School of Folk Music de Chicago. Â»

En [2] est sorti Realism, qui conclut la trilogie entamée par i et poursuivie par Distortion, trilogie qui ne faisait pas appel à la musique électronique. Le prochain album des Magnetic Fields, en revanche, emploiera de nouveau des synthétiseurs[3].

Membres

  • Stephin Merritt : ukulĂ©lĂ©, clavier, chanteur principal.
  • Claudia Gonson : percussions, piano, parties chantĂ©s (et manager du groupe).
  • Sam Davol : violoncelle, flĂ»te.
  • John Woo : banjo, guitare.

Parmi les collaborateurs passés ou présents des Magnetic Fields figurent Susan Anway, Dudley Klute, Shirley Simms, Momus et LD Beghtol, et les musiciens Daniel Handler et Chris Ewen.

Principaux albums


Références

  1. (en) , page consultée le 19 juillet 2010.
  2. (en) Baron, Zach. "Interview: Stephin Merritt", The Village Voice, October 1, 2008.
  3. (en) Gourlay, Dom. "DiS meets The Magnetic Fields' Stephin Merritt", Drowned in Sound, January 23rd, 2010.

Vidéographie

  • (en) Strange Powers: Stephin Merritt and the Magnetic Fields, documentaire rĂ©alisĂ© par Kerthy Fix et Gail O'Hara, Fix Films, 2010, 1h29.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.