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The Battle of Olympus

The Battle of Olympus est un jeu vidéo d'action-RPG et Metroidvania développé par le studio Infinity et édité par BrÞderbund Software sur Nintendo Entertainment System, sorti le au Japon, un an plus tard en en Amérique du Nord, puis le en Europe.

The Battle of Olympus

DĂ©veloppeur
Infinity
Radical Entertainment (Game Boy)
Éditeur
RĂ©alisateur
Yukio Horimoto
Compositeur
Kazuo Sawa (en)

Date de sortie

Le jeu retrace l'aventure du mythe d'OrphĂ©e — que le joueur incarne — dans une version revisitĂ©e. Dans une GrĂšce antique inspirĂ©e de la mythologie grecque, les habitants vivent sous le rĂšgne tyrannique d'HadĂšs, dieu des Enfers. Une femme prĂ©nommĂ©e HĂ©lĂšne, compagne d'OrphĂ©e, est capturĂ©e par HadĂšs ; OrphĂ©e dĂ©cide d'aller la sauver. Dans son pĂ©riple, il rencontre plusieurs monstres et hĂ©ros issus de la mythologie grecque, ainsi que plusieurs dieux de l'Olympe dont il doit obtenir les faveurs afin de rĂ©cupĂ©rer sa dulcinĂ©e.

La critique spĂ©cialisĂ©e rĂ©serve un bon accueil Ă  ce jeu, complimentant notamment son atmosphĂšre mythologique et l'exploration de la GrĂšce antique, mais Ă©galement, sur le plan technique, l'ergonomie et la facilitĂ© de prise en main du jeu. Ses principales rĂ©serves concernent la difficultĂ© du jeu et ses similaritĂ©s avec Zelda II: The Adventure of Link, sorti plus tĂŽt sur la mĂȘme console.

À la suite du succĂšs du jeu, un portage de ce dernier est effectuĂ© en sur Game Boy, cette fois dĂ©veloppĂ© par le studio canadien Radical Entertainment et Ă©ditĂ© par Imagineer.

Trame

Orphée et Eurydice, représentés par Gaetano Gandolfi. Orphée est le héros de The Battle for Olympus, dont le scénario s'inspire de son mythe.

Univers

The Battle of Olympus[Note 1] se déroule dans un univers de fantasy s'inspirant de la GrÚce antique et de sa mythologie[1]. Plusieurs régions de la GrÚce sont visitables, comme le PéloponnÚse, l'Attique ou la CrÚte[2].

Personnages

Le joueur incarne OrphĂ©e, un hĂ©ros de la mythologie grecque, amoureux dans ce jeu d'une femme nommĂ©e HĂ©lĂšne[1]. HadĂšs est l'antagoniste principal ; afin de faire d'elle sa reine, il kidnappe son Ăąme et l'enferme dans les Enfers[1]. Durant son pĂ©riple, le joueur rencontre plusieurs dieux de l'Olympe, comme Apollon, Zeus ou AthĂ©na. Ces derniers permettent au hĂ©ros d'obtenir de nouveaux objets, l'aidant dans sa quĂȘte pour reconquĂ©rir sa bien-aimĂ©e[2].

Plusieurs figures de l'antiquité grecque font également leur apparition, comme Prométhée, ou des monstres du bestiaire grec antique, comme le Minotaure ou les sirÚnes[2].

Scénario

Un jeune homme du nom d'Orphée est amoureux d'HélÚne, et tous deux vivent paisiblement dans la cité d'Elis. AprÚs leur mariage, HélÚne est mordue par un serpent venimeux et transformée en statue de pierre. Aphrodite, témoin de sa tristesse, lui révÚle que son ùme est prisonniÚre d'HadÚs et lui suggÚre d'aller la délivrer. Le joueur doit alors retrouver trois nymphes, chacune détentrice d'un fragment d'amour, afin de délivrer HélÚne[1] - [3].

Le joueur dĂ©bute alors son aventure en allant en Arcadie, afin de se rendre au temple de Zeus et d'ĂȘtre reconnu par ce dernier comme Ă©tant un hĂ©ros, ce qui lui permettra de solliciter le soutien d'autres divinitĂ©s Olympiennes. AthĂ©na lui fournit alors un bouclier, tandis qu'HĂ©phaĂŻstos lui procure l'Ă©pĂ©e divine[1].

L'histoire de The Battle of Olympus n'Ă©tant pas linĂ©aire, le hĂ©ros peut Ă©galement suivre des missions annexes, dĂ©livrĂ©es par des personnages secondaires de la mythologie grecque, afin d'obtenir d'autres objets lui permettant de rendre sa quĂȘte plus aisĂ©e[1].

À la fin de l'aventure, OrphĂ©e livre un duel contre HadĂšs, qu'il gagne. Il fait alors revenir HĂ©lĂšne d'entre les morts, et les jeunes Ă©poux retournent dans leur village[1].

SystĂšme de jeu

Généralités

Statue en marbre d'un homme barbu.
Femme aux longs cheveux blonds, en train de se recoiffer. Elle est nue, et est dos Ă  la mer.
Statue d'une femme en armure. Elle porte un casque, un bouclier et une lance.
Différents dieux de l'Olympe qui viennent en aide à Orphée dans son aventure. De gauche à droite : Zeus, Aphrodite et Athéna.

The Battle of Olympus est un jeu vidĂ©o de type action-RPG dans lequel le hĂ©ros se dĂ©place d'Ă©cran en Ă©cran, avec un dĂ©filement horizontal[2] - [4]. Au cours de son aventure, il rencontre des ennemis qu'il peut combattre grĂące Ă  diffĂ©rentes armes[2]. Il peut Ă©galement sauter et se protĂ©ger avec un bouclier afin d'Ă©viter les coups des ennemis. La santĂ© d'OrphĂ©e est symbolisĂ©e par une barre de vie. Si cette derniĂšre se vide complĂštement, le joueur doit alors reprendre au dĂ©but du niveau oĂč il a Ă©chouĂ©, ou reprendre sa progression au dernier temple divin visitĂ© avec l'Ă©quipement alors en sa possession[1].

Le jeu se divise en neuf rĂ©gions, chacune correspondant Ă  un niveau. Dans chaque rĂ©gion se trouve un temple divin, gardĂ© par un disciple d'HadĂšs faisant office de boss, dans lequel se trouve une divinitĂ© de l'Olympe[5]. Le hĂ©ros traverse Ă©galement des villages dans lesquels il rencontre diffĂ©rents personnages non joueurs qui lui donnent des indications dans sa quĂȘte[2] - [5] - [3]. Ceux-ci peuvent Ă©galement se trouver dans des endroits plus insolites comme des grottes ou des parties reculĂ©es de la forĂȘt[5]. Chaque rĂ©gion possĂšde un environnement diffĂ©rent. Le joueur progresse ainsi dans diffĂ©rents dĂ©cors : le PĂ©loponnĂšse, un labyrinthe composĂ© d'arbres, de bosquets et de marĂ©cages, ou encore l'Argolide, un paysage montagneux aux nombreuses cavernes et prĂ©cipices[5]. Le joueur a la possibilitĂ© de retourner dans des rĂ©gions dĂ©jĂ  visitĂ©es afin d'obtenir de nouveaux objets et informations pour progresser dans l'aventure[3].

Au fil de l'aventure, OrphĂ©e gagne Ă©galement de l'expĂ©rience, qui lui permet d'obtenir de nouvelles armes ainsi que de nouvelles capacitĂ©s[2]. Il obtient Ă©galement durant sa progression plusieurs olives — faisant office de devise dans le jeu — afin d'acheter diffĂ©rents objets ou d'en Ă©changer avec des dieux[6] - [3].

Le jeu ne possÚde pas de structure de sauvegarde, mais un systÚme de mots de passe, ces derniers étant délivrés par les différentes divinités olympiennes[2] - [7]. Il s'agit de l'un des premiers jeux à utiliser un systÚme à mots de passe[8].

Objets et capacités

The Battle of Olympus dépend majoritairement de plusieurs objets, obtenus par Orphée durant son aventure. Des sandales magiques permettent ainsi au joueur de s'accrocher au plafond, inversant les mouvements du héros, et lui permettant d'accéder à de nouvelles zones auparavant inaccessibles[2]. Plusieurs autres accessoires facilitent la progression du joueur[9] : la lyre offerte par Apollon permet au joueur de faire appel à Pégase, afin de voyager de région en région plus facilement[1], tandis qu'un ocarina offert par HermÚs lui permet de voyager sur les mers[4] - [7]. De plus, certains combats contre des boss nécessitent un instrument spécifique[6].

Le joueur peut visualiser son inventaire et ainsi changer son équipement selon ses besoins, pour en activer les différentes capacités[1].

DĂ©veloppement

DĂ©but du projet et Ă©quipe

Une femme enlevée par un homme nu. Elle se débat.
Peinture à l'huile sur bois représentant le kidnapping d'une jeune femme par HadÚs (ici Perséphone), similaire à l'enlÚvement d'HélÚne dans The Battle of Olympus.

Le développement de The Battle of Olympus est confié au studio japonais Infinity, dirigé par Yukio Horimoto, également développeur en chef du jeu[6]. Il s'agit d'un projet trÚs personnel pour l'équipe de développement, qui souhaite traiter un thÚme peu abordé dans les jeux vidéos alors sortis : la mythologie grecque[6]. C'est le troisiÚme jeu développé par le studio, ainsi que son premier titre original, aprÚs un opus commandé pour profiter du succÚs d'une actrice populaire de l'époque, Kieta Princess, et la conversion japonaise d'un jeu de tennis européen[6] - [10]. Horimoto et une petite équipe, trÚs motivée par ce nouveau projet original, l'apportent à l'éditeur de leurs jeux précédents, Imagineer, qui lui donne le feu vert[6].

Seulement trois personnes sont à l'origine de ce jeu. Yukio Horimoto, directeur du studio, est responsable du design des personnages et du monde, ainsi que de la programmation ; sa femme Reiko Oshida se charge des graphismes et du scénario du jeu, tandis que leur ami Kazuo Sawa dirige la bande-son[6]. Il s'agit de la premiÚre création vidéoludique sur laquelle le couple Horimoto-Oshida travaille de concert[6]. En effet, aprÚs leur mariage, ils décident de développer un jeu ensemble. Horimoto appréciant particuliÚrement la mythologie grecque, ils s'inspirent de cette thématique pour créer ce jeu. Oshida influence également beaucoup la direction prise par le scénario, en discutant avec son mari de la meilleure tournure à prendre[6].

Le processus de développement dure 6 mois[6].

Scénario et adaptation du mythe d'Orphée

L'Ă©quipe de dĂ©veloppement dĂ©cide d'adapter le mythe d'OrphĂ©e et d'Eurydice, avec certaines libertĂ©s, faisant suite Ă  un nouvel intĂ©rĂȘt d'Horimoto pour la mythologie grecque. La dĂ©cision de choisir ce mythe est issue non pas de la volontĂ© spĂ©cifique d'adapter la lĂ©gende, mais parce que le couple de dĂ©veloppeurs estime alors qu'il est le mieux adaptĂ© Ă  un scĂ©nario de jeu vidĂ©o, pour faire voyager OrphĂ©e dans toute la GrĂšce antique[6]. Le nom de la dulcinĂ©e d'OrphĂ©e est ainsi changĂ© en HĂ©lĂšne, et le hĂ©ros doit chercher Ă  acquĂ©rir les faveurs des dieux avant sa rencontre avec HadĂšs, mais pour le reste, la trame du jeu vidĂ©o adapte assez fidĂšlement le mythe antique[6]. La confrontation finale entre OrphĂ©e et HadĂšs est scĂ©narisĂ©e par Oshida[6].

DĂ©veloppement technique

Afin d'essayer son jeu au fil du développement, Horimoto met au point une console NES personnalisée, afin de réduire les temps de chargement et donc de pouvoir essayer les programmes plus fréquemment[6]. Cet assemblage, qui fait la fierté d'Horimoto, lui permet de créer des copies d'essai du jeu mémoires mortes en un temps trÚs réduit[6].

Horimoto avoue Ă©galement s'ĂȘtre inspirĂ© de The Legend of Zelda II: The Adventure of Link, qui l'a beaucoup intĂ©ressĂ© lors de sa sortie[6]. AprĂšs avoir jouĂ© Ă  ce dernier, il lui vient alors l'idĂ©e de faire un jeu de plateformes avec un dĂ©filement horizontal. De l'aveu du crĂ©ateur, les fonctions de saut, d'esquive et d'attaques ont toutes Ă©tĂ© influencĂ©es par ce jeu[6].

Accueil

Commercialisation

Le jeu n'est pas traduit en français[2]. Il sort néanmoins en Europe, trois ans plus tard, en [6].

Critiques

Aperçu des notes reçues
Presse papier
MĂ©dia Note
Mean Machines (UK) 79 %[4]
Player One (FR) 92%[1]
Joypad (FR) 88%[5]
Presse numérique
MĂ©dia Note
The Nintendo Times (USA) 7.3 / 10[3]

La critique spécialisée réserve un accueil chaleureux à The Battle of Olympus, appréciant l'univers antique apporté par le jeu, mais se montrant néanmoins plus critique sur certains aspects de celui-ci, comme son gameplay ou ses similarités avec The Legend of Zelda II: The Adventure of Link, un jeu déjà trÚs favorablement noté lors de sa sortie.

Jeuxvideo.com encense notamment les musiques du jeu, les mĂ©lodies « Ă  l'inspiration hellĂ©nistique, grandioses au point de rester des heures Ă  les Ă©couter en boucle », ainsi que les dĂ©cors, des « ruines, citĂ©s et autres temples caractĂ©ristiques et hauts en couleurs »[2]. John Teti, du site spĂ©cialisĂ© Eurogamer, indique que malgrĂ© la difficultĂ© du jeu, son ambiance mythologique pousse le joueur Ă  continuer[7]. Il critique nĂ©anmoins le manque d'implication de certains dieux dans l'aventure, qui restent passivement assis dans leur temple[7]. Le magazine français spĂ©cialisĂ© Joypad, dans son premier numĂ©ro, stipule que le titre « ne manque pas d'atouts pour sĂ©duire » et le qualifie « d'excellent jeu d'action-aventure »[5]. Il juge que les graphismes sont « de bonne facture, la rĂ©alisation est soignĂ©e et les fans d'action auront fort Ă  faire ». La richesse du jeu est Ă©galement louĂ©e, notamment par le soin apportĂ© aux dĂ©tails, « au grand nombre d'armes, de potions et d'objets que l'on retrouve dans la GrĂšce Antique »[5]. Les graphismes, le choix des couleurs et l'animation sont complimentĂ©s par le journal français spĂ©cialisĂ© Player One[1]. Aaron Cornwell, journaliste au Nintendo Times, admire les graphismes lumineux et colorĂ©s, tout en dĂ©plorant un manque d'identitĂ©. Le journaliste vante aussi la qualitĂ© de la bande-son, louant les thĂšmes spĂ©cifiques aux diffĂ©rentes rĂ©gions, estimĂ©s « mĂ©morables »[3]. Jon Brodkin, journaliste chez Ars Technica, se rĂ©jouit quant Ă  lui d'une amĂ©lioration du gameplay par rapport Ă  celui prĂ©sentĂ© dans The Legend of Zelda II: The Adventure of Link, rendant les combats moins frustrants et plus ludiques. Le journaliste loue Ă©galement les scĂšnes d'exploration, qui, bien qu'inspirĂ©es de Zelda, donnent un sentiment de jeu complet. Il qualifie mĂȘme The Battle of Olympus de meilleur jeu Zelda que The Legend of Zelda II: The Adventure of Link, faisant du premier la meilleure expĂ©rience fantastique d'action-RPG en dĂ©filement horizontal de la console[11]. Pour Richard Leadbetter, journaliste au magazine britannique Mean Machines, le jeu prĂ©sente des similaritĂ©s avec The Legend of Zelda II: The Adventure of Link ou Faxanadu, et sera donc agrĂ©able pour les fans des deux jeux citĂ©s[4]. Le journaliste loue Ă©galement la durĂ©e de vie du jeu, qui est rempli de quĂȘtes secondaires permettant au joueur de prolonger l'expĂ©rience[4].

Jeuxvideo.com dĂ©plore nĂ©anmoins un systĂšme de mots de passe frustrant, forçant le joueur Ă  inscrire des sĂ©ries de lettre Ă  rallonge pour reprendre sa progression, ainsi qu'une difficultĂ© trop Ă©levĂ©e qui, combinĂ©e Ă  des contrĂŽles trop imprĂ©cis, nuisent au plaisir du joueur[2]. Pour Jeremy Parish, du site spĂ©cialisĂ© USGamer, le jeu ne mĂ©rite pas sa rĂ©putation de copie carbone de The Legend of Zelda II: The Adventure of Link, et il vante notamment une expĂ©rience moins fragmentĂ©e que sur ce dernier, ainsi qu'un cadre facilitant la comprĂ©hension du scĂ©nario[6]. Jeremy Parish argumente encore que « mĂȘme lorsque les similaritĂ©s sont Ă©videntes, The Battle of Olympus rĂ©ussit Ă  implĂ©menter des variations de gameplay, qui lui permettent d'exister en tant que jeu Ă  part entiĂšre »[6]. Cet avis a Ă©voluĂ© par rapport Ă  son impression initiale, exprimĂ©e dans le site spĂ©cialisĂ© 1UP.com, oĂč il trouvait trop de similitudes entre les deux jeux, jusqu'Ă  la conception du hĂ©ros[12]. Alistair Pinsof, journaliste spĂ©cialisĂ© pour le site Destructoid, estime que The Battle of Olympus est supĂ©rieur Ă  The Legend of Zelda II: The Adventure of Link, grĂące Ă  un systĂšme de combat amĂ©liorĂ©, et un environnement plus rĂ©ussi[13]. Anthony John Agnello, journaliste pour Gamesradar+, partage le mĂȘme constat, apprĂ©ciant la difficultĂ© revue Ă  la baisse, le tout dans une version plus sombre du mythe d'OrphĂ©e[14].

Postérité

Influence dans le monde du jeu vidéo

MalgrĂ© une critique gĂ©nĂ©ralement bonne, l'Ă©chec commercial de The Battle of Olympus empĂȘche le studio Infinity de se faire un nom, et le contraint Ă  adapter des jeux amĂ©ricains pour le public japonais, plutĂŽt que de continuer dans le dĂ©veloppement de titres originaux[6]. Le jeu rencontre tout de mĂȘme un succĂšs en Europe, oĂč il bĂ©nĂ©ficie d'un remake sur Game Boy, dĂ©veloppĂ© par le studio canadien Radical Entertainment et Ă©ditĂ© par Imagineer[6].

PrÚs de trente ans aprÚs sa sortie, le site spécialisé USGamer le considÚre comme un jeu culte parmi le catalogue de la NES[6].

Shovel Knight, un jeu vidéo sorti en , s'inspire des jeux d'action-aventure sortis sur NES, comme Mega Man, Castlevania ou The Battle of Olympus[15]. Le jeu se déroule dans un univers pixélisé en 2D, avec un concentré des qualités des jeux NES[15].

Autres réinterprétations du mythe d'Orphée dans des jeux vidéo

À l'instar de The Battle of Olympus, d'autres jeux vidĂ©o s'inspirent du mythe d'OrphĂ©e et d'Eurydice. Don't Look Back est un jeu de plates-formes crĂ©Ă© par Terry Cavanagh en 2009, aux graphismes minimalistes[16]. C'est une interprĂ©tation moderne du mythe d'OrphĂ©e, oĂč le joueur incarne Ă©galement un homme descendant aux Enfers, pour retrouver sa compagne rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ©e[9]. Shin Megami Tensei: Persona 3 est un jeu de rĂŽle dĂ©veloppĂ© et Ă©ditĂ© par Atlus, qui met en scĂšne un protagoniste nommĂ©e Orpheus, lui aussi musicien, et devant se rendre aux Enfers, cette fois pour y combattre des monstres[9].

Enfin, les personnages d'Orphée et d'Eurydice apparaissent également dans Hades, un jeu vidéo de type roguelike et action-RPG développé et publié par Supergiant Games en , dans lequel le joueur cherche à s'échapper des Enfers[9].

Notes et références

Note

  1. æ„›ăźäŒèȘŹ ă‚ȘăƒȘăƒ„ăƒłăƒă‚čăźæˆŠă„ Ai no Densetsu Olympus no Tatakai, dans sa version originale japonaise. Sa traduction littĂ©rale pourrait ĂȘtre « La lĂ©gende de l'amour : La Bataille de l'Olympe ».

Références

  1. Chris Apollo, « The Battle of Olympus », Player One, no 13,‎ , p. 36-39 (lire en ligne)
  2. Valérie Précigout, « News archive Oldies : Battle Of Olympus », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  3. (en) Aaron Cornwell, « The Battle Of Olympus Review », sur The Nintendo Times, (consulté le )
  4. (en) Julian Rignall et Richard Leadbetter, « Nintendo Review : Battle of Olympus », Mean Machines, no 12,‎ , p. 78-79 (lire en ligne)
  5. « Nintendo Tests The Battle of Olympus », Joypad, France, no 1,‎ , p. 74–75
  6. (en) Jeremy Parish, « Legend of Love: The Making of The Battle of Olympus », sur USGamer, (consulté le )
  7. (en) John Teti, « Retrospective: The Battle of Olympus Olive duty: ancient warfare. », sur Eurogamer, (consulté le )
  8. (es) José Manuel Bringas, « De las contraseñas al checkpoint », sur IGN, (consulté le )
  9. (es) Laura Luna, « Orfeo y Eurídice: el mito de la persona amada y perdida en los videojuegos », sur MeriStation, (consulté le )
  10. (en) Jeremy Parish, « Infinity, Beyond: A Small Japanese Studio Braces for the Future », sur USGamer, (consulté le )
  11. (en) Jon Brodkin, « The NES games we’ll be enjoying for the next 30 years », sur Ars Technica, (consultĂ© le )
  12. (en) Jeremy Parish, « Hidden Gems: The Rest of the NES », sur 1up.com, (consulté le )
  13. (en) Alistair Pinsof, « I Can’t Believe It’s Not Zelda! », sur Destructoid, (consultĂ© le )
  14. (en) Anthony John Agnello, « 30 games we wish were on the NES Mini », sur Gamesradar+, (consulté le )
  15. Anthony Jammot, « Jeux vidĂ©o : pour les fĂȘtes de NoĂ«l, Nintendo met le paquet », sur La Provence, (consultĂ© le )
  16. (en) Jim Rossignol, « Don’t Look Back », sur Rock, Paper, Shotgun, (consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

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