Théo Casciani

Après avoir passé son adolescence dans le Sud de la France, à Béziers, Théo Casciani étudie à SciencesPo., à Paris[2]. Il rejoint ensuite l'Atelier des écritures contemporaines de la Cambre, à Bruxelles, où il intervient désormais.

C'est lors d'un voyage au Japon, dans la région du Kansai, qu'il entame l'écriture de son premier roman[3]. Ce livre paraît aux Éditions P.O.L à la rentrée littéraire de 2019, alors qu'il n'a que 23 ans et est salué par la critique[4].

Il a également publié de nombreux textes dans des ouvrages collectifs, des revues ou des magazines et présenté ces fictions sous d'autres formes dans des institutions telles que le WIELS[5], le Kyoto Art Center[6], le Centre Pompidou[7], le Théâtre National de la Danse de Chaillot, la Maison Alaïa, le Palais de Tokyo[8], le Mucem[9], l’Opéra de Göteborg[10] ou encore le Musée du Louvre[11]. Il a notamment collaboré avec des artistes tels que Joana Preiss[12], Dominique Gonzalez-Foerster[13] ou Damien Jalet[14].

À partir de 2022, il organise un cycle de lectures de son second roman avant sa parution avec une série d'événements de formes différentes et dans lesquels sont notamment apparus ou intervenus Hans Ulrich Obrist, Lil Miquela, Michèle Lamy, McKenzie Wark, Marina Herlop ou encore Aurore Clément[15].

Ses textes ont été traduits dans plusieurs langues et ont fait l'objet d'un séminaire de recherche organisé par l'Université Libre de Bruxelles et la Cambre[16].

La parution de son premier roman, Rétine, est saluée comme "une entrée magistrale en littérature" par Alain Nicolas dans L'Humanité[33]. De nombreuses interprétations sont données de cet ouvrage où apparaissent notamment les figures de Tadao Andō, Wim Wenders, Frank Ocean, Peter Fischli et David Weiss, Donna Haraway, Wilhelm Kühne, ou Kevin Systrom et Mike Krieger (Instagram), notamment à l'occasion du séminaire Speculor[34]. Dans Charlie Hebdo, Yannick Haenel parle d'"un événement" en ce que livre ce livre constitue "l'expérience plastique d'une nouvelle époque"[35] tandis que Johan Faerber décrit un "roman politique de la naissance d’un regard sur le monde" dans sa recension pour Diacritik[3]. D'après Fabrice Gabriel, dans AOC, ce texte "extraordinairement ambitieux" place Théo Casciani dans la lignée d'auteurs comme Alain Robbe-Grillet ou Jean-Philippe Toussaint ; "installateur de fiction(s), connecteur de mots et d'images, il inaugure une sorte de « nouveau nouveau nouveau roman »"[36].

• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • BnF (données)
  • IdRef
• Page dédiée sur le site des Éditions P.O.L
• Actes de Speculor, séminaire de recherche partant des textes de Théo Casciani
• Masterclass avec Gilles Collard pour le Centre Pompidou-Metz
• Sélection d'entretiens : avec Jean-Paul Hirsch pour les Éditions P.O.L ; avec Guillaume Narguet pour Zone Critique ; avec Corentin Laplanche-Tsutsui pour Speculor ; avec Florian Champagne pour Revue ; avec Olivier Steiner pour Diacritik ; avec Gabriel Gauthier pour DUUU et les Laboratoires d'Aubervilliers ; avec Pascal Claude et Jean-Philippe Toussaint pour la RTBF ; avec Conrad Wekselberg pour Anti-Musée