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Télévisions associatives en France

Les télévisions associatives en France, peuvent être perçues comme des alternatives indépendantes et citoyennes aux chaînes publiques et privées. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) nomme cette part de la diffusion audiovisuelle, le Tiers Secteur Audiovisuel (TSA)[1].

En France, la diffusion des chaînes associatives reste marginale et précaire.

Elles sont très souvent un espace d'expression libre et se démarquent par les contenus et formats adoptés ; en rupture avec les chaînes conventionnelles.

Histoire

Les chaînes de télévision française diffusées par ondes hertziennes, sont toutes publiques, jusqu'à la création de Canal+, le , chaîne alors chiffrée, nécessitant un décodeur et orientée vers le cinéma. Elle est présidée par André Rousselet, ex-directeur de cabinet du président de la République, François Mitterrand.

Le est créé La Cinq, la première chaîne de télévision généraliste privée.

En 1999, Michel Françaix et Jacques Vistel ont mené une étude sur les télévisions locales à diffusions hertzienne, dont les conclusions ont été remises à la ministre de la culture et de la communication le , dans laquelle les télévisions locales associatives, et leur financement, sont traitées, au sein de la problématique, plus générale, de l'économie de la communication de proximité[2].

En 2000, un colloque sur le tiers secteur audiovisuel est organisé à l'assemblée nationale[3].

En 2001, dans un contexte où 550 radios associatives existent, le CSA s’interrogeait sur les moyens de financement des chaînes de télévisions associatives et l'équilibre avec les télévisions commerciales locales[4].

Pour Michel Fiszbin, fondateur de Zaléa TV, crée en 2001, la première chaîne associative autorisée à diffuser sur le réseau hertzien, dès le départ l'ouverture de la télévision au secteur privé a été orienté vers le secteur commercial avec des chaînes comme La Cinq, créé par le dirigeant italien de la holding financière Fininvest, Sylvio Berlusconi[5].

Pour Christian Pradié, de l'Observatoire des mutations des industries culturelles, chercheur en sciences sociale de l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, en , le secteur de la radio associative et de la télévision associative devraient se rapprocher et être le premier entrepreneur de l'audiovisuel local[6].

D' au , 11 télévisions locales sont autorisées, parmi lesquelles, Zaléa TV, Télé bocal, Ondes sans frontières (OSF), Scopapresse, la citoyenne ou encore Télé Plaisance, depuis la Tour Eiffel, sont autorisées par le CSA à émettre sur les ondes hertziennes en se partageant le canal 35 (583,25 MHz)[7].

Liste des chaînes

Chaîne Années Type Zone Diffusion
ASTV[8] 1984 - Généraliste Nord (Grande-Synthe) Diffusion en ligne et Numericable (localement)
Télé Plaisance 1997 - Généraliste Sans objet freebox
Zaléa TV 2001 - 2007 Engagé Paris Pendant une période TAT[9], cafés
Tv Bruits 2001 - Engagé Toulouse En ligne & projections
Écran d'arrêt 2007 - 2010 Engagé[10] Paris[11] En ligne
Nouveaux Mondes 2007 - Solidarité en cours de création
Bar TV 2003 - 2013 Tv locale Meuse En ligne et projections
Télé Bocal 1995 - Tv locale Paris Canal 31 de la TNT, En ligne et projections
Télé Millevaches 1986 - Tv locale Limousin Diffusion en ligne, projections-débats et envoi de DVD.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Article :

  • Kristian Feigelson, « Télévisions de proximité : l’amateur professionnalisé », Communications, no 68, , p. 267-279 (OCLC 927800519)

Ouvrages :

  • Conseil supérieur de l'audiovisuel, Les télévisions de proximité, vol. 2, Paris, CSA, Service des publications, (ISBN 978-2-11-089703-9, OCLC 467956582)
  • Bruno Cailler, Christian Pradié et Guy Pineau, La longue marche des télévisions associatives, Paris, Harmattan, coll. « Cahiers des champs visuels », , 320 p. (ISBN 978-2-296-11440-1, OCLC 690806508, lire en ligne)
  • Camille Guitton, Les radios associatives en France : Leur rôle dans la prescription musicale aujourd’hui (Mémoire professionnel - Master 2 « Industries créatives : Médias, Web, Art » - 2011-2012), Paris, Université Paris VIII, Saint Denis, , 86 p. (lire en ligne)

Lien externe

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