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Système de gestion national des zones de nature sauvage

Le Système de gestion national des zones de nature sauvage (ou National Wilderness Preservation System en anglais) est le système mis en place par les États-Unis pour gérer les zones de nature sauvage, catégorie d'aire protégée du pays.

La législation sur les aires sauvages (Wilderness Act) permet de préserver des zones naturelles de grandes richesses comme dans l'Ansel Adams Wilderness.
High Schells Wilderness dans le Nevada.

Histoire

Le système est crĂ©Ă© le lorsque le prĂ©sident Lyndon B. Johnson donne son accord et signe la loi Wilderness Act (loi publique 88-577). Ce système est Ă  l'origine de la crĂ©ation de centaines de zones sauvages (wilderness areas en anglais) Ă  l'intĂ©rieur de terrains possĂ©dĂ©s par le gouvernement fĂ©dĂ©ral. Cela reprĂ©sentait Ă  l'Ă©poque 36 000 km2 au total. En , il existait 704 zones sauvages protĂ©gĂ©es pour une superficie totale de près de 435 100 km2[1].

Le , le président américain Barack Obama signe une nouvelle loi (Omnibus Public Land Management Act of 2009) qui vise à augmenter la superficie totale de zones sauvages. Il s'agit de la plus grande extension en 25 ans ce qui monte le nombre de zones sauvages à 756[2].

Des zones sauvages sont prĂ©sentes dans presque tous les États amĂ©ricains sauf au Connecticut, au Delaware, en Iowa, au Kansas, au Maryland et Ă  Rhode Island[1]. La plus grande zone sauvage continue dans le pays se trouve en Alaska Il s'agit du complexe crĂ©Ă© par la Noatak Wilderness et la Gates of the Arctic Wilderness qui totalisent ensemble 51 570 km2 (plus d'une fois et demi la taille de la Belgique). Hors Alaska, la plus grande zone est la Death Valley Wilderness en Californie.

LĂ©gislation

Le Congrès américain, selon la loi de 1964, peut créer une nouvelle zone sauvage uniquement sur les terres appartenant au fédéral. Ces zones sont alors soumises à une législation particulière concernant les activités que l'on peut y réaliser. Les activités humaines sont par exemple limitées aux activités non motorisées (randonnées, chasse, pêche, équitation,…) ou à la recherche scientifique. En général, la législation interdit l'exploitation forestière et minière, la construction de routes et toute forme de construction humaine. Des exceptions dans la loi existent pour l'Alaska. Il y est en effet autorisé d'utiliser des équipements motorisés et d'y construire des constructions en bois[3]. Ces exceptions s'expliquent par le grand nombre de réserves dans cet état et par la nécessité des populations locales (notamment amérindiennes) de pouvoir survivre dans la région. Selon la classification UICN, ces zones sauvages sont placées dans les catégories Ib ou parfois Ia.

Plusieurs agences fédérales peuvent gérer ces zones sauvages, il s'agit du Bureau of Land Management, du Service des forêts des États-Unis, du National Park Service et de l'United States Fish and Wildlife Service. En général, les zones sauvages sont localisées à l'intérieur d'autres entités appartenant déjà au gouvernement fédéral comme des parcs nationaux, des forêts nationales ou des wildlife refuges.

Voir aussi

Liens externes

Références

  1. (en) « The National Wilderness Preservation System », Wilderness.net (consulté le )
  2. (en) « HR 146: Omnibus Public Land Management Act of 2009 », Govtrack.us (consulté le )
  3. (en) « Wilderness Act of 1964 », U.S. Fish & Wildlife Service (consulté le )
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