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Symphonie inachevée (film)

Symphonie inachevée (Sinfonia d’amore) est un film franco-Italien réalisé par Glauco Pellegrini et sorti en 1956.

Symphonie inachevée

Titre original Sinfonia d’amore
RĂ©alisation Glauco Pellegrini
Scénario Glauco Pellegrini
Leonardo Benvenuti
Tullio Pinelli
Furio Scarpelli
Acteurs principaux
Sociétés de production Imperial
Cines
ENIC
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Biographie
Drame
Durée 95 min
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Son titre fait référence à la Symphonie nº 8 de Schubert dite « inachevée ».

Synopsis

Les dix dernières années de la brève vie du compositeur viennois Franz Schubert, sa relation sentimentale avec la soprano Therese Grob puis ses amours interrompues avec sa jeune et belle élève, la comtesse Caroline Esterházy.

Fiche technique

Distribution

Production

Tournage

  • DĂ©but des prises de vue : Ă©tĂ© 1954.
  • ExtĂ©rieurs :
  • Marina Vlady[2] : « Le film Sinfonia d’amore, plus gros budget de l’annĂ©e en Europe, est mis en scène par un fou de musique. […] Glauco Pellegrini est un tyran qui dirige sa troupe comme un chef d’orchestre aussi exigeant que tatillon. La moindre fausse note provoque sa fureur. […] Dans le film domine la musique. Beethoven, le maĂ®tre de Schubert, y tient une grande place. La scène imaginaire oĂą Schubert l’écoute interprĂ©ter la Sonate au clair de lune, la nuit, dans le parc de sa demeure, est fort belle, tournĂ©e en Technicolor par une Ă©quipe venue spĂ©cialement de Grande-Bretagne. […] On assiste Ă  un superbe concert illustrĂ© de belles images. Ce qui, au cinĂ©ma, ne suffit pas… […] MalgrĂ© tous les efforts de Glauco Pellegrini pour rĂ©aliser un film majeur, il n’en restera qu’une sĂ©rie de beaux clichĂ©s sans âme. […] Je dĂ©couvre Ă  cette occasion le rĂ´le primordial du montage. […] En fait, tout peut encore changer au cours du montage. On peut amĂ©liorer un matĂ©riel mĂ©diocre, mais on peut aussi, hĂ©las ! « saloper » des rushes magnifiques. Sinfonia d’amore en est un exemple. »

Musiques additionnelles

Accueil

  • (it) Intermezzo[3] : « Cette nouvelle Ă©vocation de la vie de Schubert a Ă©tĂ© conçue et rĂ©alisĂ©e diligemment, efficacement illustrĂ©e avec les cĂ©lèbres mĂ©lodies du grand musicien et surtout avec une atmosphère de bon ton. C’est l’interprĂ©tation qui n’est pas toujours satisfaisante »[Note 2].
  • (it) Il Morandini 2008[4] : « PavĂ© de bonnes intentions, le rĂ©sultat s’avère très discutable. Les personnages Ă©tant inconsistants, il est impossible d'Ă©valuer les interprètes. Le Technicolor est utilisĂ© avec raffinement par Mario Montuori. Le choix des musiques de Schubert reste conventionnel et insuffisant : l'Ave Maria, un peu de l'InachevĂ©e, un peu de la Fantaisie en fa mineur, quelques lieder et beaucoup de Beethoven, de Weber, de Paganini, de Rossini ne parviennent pas Ă  construire une fresque viennoise convaincante »[Note 2].

Notes et références

Notes

  1. Aucune base de données cinématographiques indique précisément la date de sortie du film en Italie.
  2. Traduction libre de l'italien par l’éditeur.

Références

  1. CNC.
  2. Extrait de ses mémoires, 24 images / seconde, Éditions Fayard, Paris, 2005, (ISBN 2-213-62358-9)
  3. Extrait de la critique parue dans le no 22 du du magazine italien.
  4. Extrait de la critique parue dans Il Morandini 2008, dictionnaire italien des films, Ă©ditions Zanichelli, Bologne, 2007, (ISBN 978-88-08-20250-5).

Liens externes

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