Suzanne Mbomback
Suzanne Mbomback, née Suzanne Marie Cécile Bandolo Essamba le à Yaoundé[1] et morte le à l’Institut Marie Curie[2] de Paris[3], est une enseignante et une personnalité politique camerounaise[1]. Elle fut nommée ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff) le [4].
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Décès |
(Ă 53 ans) 14e arrondissement de Paris (France) |
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Parti politique |
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Activités universitaires et carrière
Avant sa nomination en tant que ministre, Suzanne Mbomback suit des études primaires et secondaires à Yaoundé où elle obtient son Baccalauréat en 1976. Ensuite, elle effectue des études de secrétariat et en ressort avec un Brevet de technicien supérieur et un BIPCT en technique administrative. À la fin de son parcours académique, elle obtient un diplôme de professeur des lycées d’enseignement techniques qu’elle fait prévaloir en enseignant dans les collèges techniques de Yaoundé et de Sangmélima.
En 2000, elle est nommée au poste d’inspecteur pédagogique à la délégation provinciale du ministère de l'Éducation pour la région du Centre[4].
Politique
En 1999, elle commence son parcours politique en tant que présidente fondatrice du comité de base de l’Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Ofrdpc) d’essos Sud.
Pendant dix ans, elle est conseiller municipal pour la commune de Yaoundé V [2] - [5].
Elle devient aussi Présidente du réseau national des femmes du Cameroun[2].
De 2004 jusqu'en 2009, elle occupe le poste de ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff)[6]. Elle sera remplacée à ce poste par Marie-Thérèse Abena Ondoa, née Obama, une pédiatre qui dirigeait l’hôpital central de Yaoundé[7].
En 2007, afin de pallier les unions libres et conjugales, elle initie les mariages collectifs au Cameroun[8].
Bien avant ces mariages, elle a eu à organiser des séminaires qui entretenait les futurs époux sur les aspects juridiques, sociologiques et psychologiques du mariage[9].
Sa lutte contre les mutilations génitales la conduit dans les régions septentrionales où elle inaugure plusieurs centres de promotion de la femme et déplore l’action des exciseuses qui par la suite déposent les lames[10].
Controverse
Officiellement Suzanne Bomback est décédée d'un cancer du sein[2]. Mais sa famille directe pense que sa mort serait d'ordre mystique. D'où la plainte déposée à la brigade de la gendarmerie de Nkolbisson, par son fils aîné et son ex-secrétaire. Leur argumentaire se fonde sur les aveux publics de certains suspects, résidents du village Nkolkumu, où vivait la défunte[11].
Notes et références
- Dieudonné Tahafo Fonguieng, Histoire des Femmes célèbres du Cameroun, p. 51
- Eric Elouga, « Suzanne Bomback est morte », Cameroon Tribune,‎ (lire en ligne)
- https://www.237online.com/S9GTCTOU/
- Dieudonné Tahafo Fonguieng, Histoire des femmes célèbres du Cameroun, Yaoundé, Cognito, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5, ediprint@epostes.com), p. 50-52
- Narcisse Mouelle, « 50 visages féminins de la politique au Cameroun, Suzanne Bomback, conseillère municipale à la CUA Yaoundé V », Amina,‎ , p. 66A4
- « Suzanne Mbomback entame son dernier voyage », sur 237online.com,, (consulté le )
- « Valse des ministres à Yaoundé – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Cameroun: Suzanne Mbomback est morte à Paris », sur camerouninfos.over-blog.com,, (consulté le )
- « Mariages collectifs au Cameroun », sur over-blog.com, (consulté le )
- « Cameroun:Mutilations génitales féminines-Suzanne Mbomback au front », sur allafrica.com, (consulté le )
- Jean François Channon,, « Polémique sur la mort de Suzanne Bomback - La sorcellerie en justice », Le Messager,‎ (lire en ligne)