Stéphane Duhamel
Stéphane Duhamel est un dirigeant de médias français, né en 1951 à Neuilly-sur-Seine.
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Il a réalisé l'essentiel de sa carrière à RTL, puis dans le groupe de presse La Provence.
Biographie
Jeunesse
Stéphane Duhamel est le fils de Jacques Duhamel (1924-1977), qui fut directeur de cabinet du président du Conseil, le radical Edgar Faure[1], puis trois fois ministre sous la présidence de Georges Pompidou.
Sa mère, Colette Rousselot (1924-2008), a travaillé dans l'édition, où elle a épousé en secondes noces Claude Gallimard et hérité d'une partie des actions de la famille dans les éditions de la Table ronde[2].
Stéphane Duhamel est le frère d'Olivier Duhamel, politologue, et de Gilles Duhamel, inspecteur général des affaires sociales.
Il fréquente pendant deux ans le collège de l'Arc à Dole, dont une année de pensionnat[3].
Carrière professionnelle
En 1982, Stéphane Duhamel entre à RTL[4].
Selon L'Express, il est en 1997, la « cheville ouvrière » de la radio RTL, aux côtés de Philippe Labro qui dirige la station[5].
En 1998, lors de la transformation d'IP France, qui régit notamment RTL, en société anonyme à conseil de surveillance et directoire, il est alors directeur général adjoint des programmes de RTL, et devient vice-président du directoire[6].
En , il est nommé directeur général d'Ediradio, maison mère de RTL[7] - [8]. Directeur général du pôle radio, il supervise les activités de RTL, RTL2, Fun Radio et IP, la régie publicitaire du groupe[9]. La même année, Stéphane Duhamel, devenu directeur général des programmes de RTL[10], veut rajeunir la grille de la station[11] - [12]. Il lance une opération mal préparée selon Le Point[13]. Il écarte Philippe Bouvard des Grosses Têtes, le présentateur étant âgé de 70 ans, et le remplace par Christophe Dechavanne[14]. Il procède de même avec Fabrice[15] et Georges Lang[16]. Selon Jean-Jacques Bourdin, en quatre mois de « jeunisme », la radio dirigée par Stéphane Duhamel voit son audience chuter de 25%[17], soit deux millions d'auditeurs en moins[18]. Il perd son poste de directeur général et quitte la station en [19] - [4] - [14], moins d'un an après sa promotion.
Au moment de son départ, Rémy Sautter, PDG en 2000 de la radio, déclare que Stéphane Duhamel a joué pendant de nombreuses années un « rôle majeur [...] dans les succès de RTL, dans les développements de RTL2 et de Fun Radio, dont il a été président », et Stéphane Duhamel a contribué « aux performances de la régie IP », filiale publicitaire du groupe, dont il a présidé le conseil de surveillance[20] - [4].
En , il est nommé directeur général du groupe La Provence[21]. Il devient président-directeur général du groupe en , poste qu'il occupe jusqu'en . Le conseil d'administration de La Provence déclare que son départ fait suite à un « désaccord avec le nouvel actionnaire, le groupe Hersant Média, concernant l'organisation du groupe La Provence »[22].
DĂ©coration
En 2004, il se voit décerner la Légion d'honneur[7]. Il a alors 29 ans d'activité professionnelle[23].
Références
- "Un maître politicien", critique de la biographie d'Edgar Faure par le journaliste Patrice Lestrohan, en 2007, par Le Télégrammele 9 septembre 2007
- Christine Ferrand, « Le décès de Colette Gallimard : Colette Duhamel-Gallimard est décédée le 27 décembre à l’âge de 83 ans », sur livreshebdo.fr, (consulté le )
- « Dole - Exposition : un hommage émouvant a été rendu à Jacques Duhamel », sur leprogres.fr, (consulté le ) — Stéphane Duhamel est le premier à gauche sur la photo..
- Annick Peigne-Giuly, « RTL perd encore une grosse tête », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Revel Renaud, « Philippe Labro, le touche-à -tout insatisfait », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- Les Echos, « Sommaire Les Echos du 4 juin 1998 », sur lesechos.fr (consulté le ).
- Jean Teulière, « Légions d'honneur pour journalistes et dirigeants de médias (janvier 2004) », sur Acrimed | Action Critique Médias, (consulté le ).
- « Stéphane Duhamel prend les rênes de RTL », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « RTL - Jacques Rigaud quitte ses fonctions le 30 juin », sur Radioactu, (consulté le ).
- « Les Indiscrets - Médias », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- Benoit Daragon, « Laurent Ruquier aux "Grosses Têtes" : Un défi pour RTL, un coup dur pour Europe 1 », sur ozap.com, (consulté le ).
- Christelle Guibert, « Radio. Au ras des pâquerettes avec les Grosses Têtes ? », Ouest France, .
- « Julien Lepers : "De A à Z tout est nul !" », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
- Par Associated Press, « Stéphane Duhamel quitte RTL », sur L'Obs (nouvelobs.com), (consulté le )
- Carine Didier et Benoît Daragon, « Audiences : avant Europe 1, ces radios aussi ont connu des gadins », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Joël Morio et Joël Morio, « Georges Lang : rock est la nuit », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Jacques Bourdin, L'homme libre, Cherche Midi, , 156 p. (ISBN 978-2-7491-3475-8, lire en ligne).
- « Portrait de Robin Leproux », sur Le nouvel Economiste, (consulté le ).
- « MEDIAS : Stéphane Duhamel, le directeur général de RTL, est évincé de la première radio française », sur LExpansion.com, (consulté le ).
- Claude Baudry, « Radio. Le directeur général quitte la station de la rue Bayard. », sur L'Humanité, (consulté le ).
- « Stéphane Duhamel devient directeur général du groupe La Provence »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lesechos.fr, (consulté le ).
- Jean-Pierre Largillet, « La Provence : Stéphane Duhamel remplacé par Didier Pillet à la présidence », sur webtimemedias.com, (consulté le ).
- « Décret du 31 décembre 2003 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Inauguration en présence des trois fils de Jacques Duhamel — Olivier, Gilles, Stéphane — et de Daniel Germond, François Bayrou, Florence Berthout », sur moissey.com (consulté le ) de la place Jacques-Duhamel à Paris 5e le .