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Sonates et Interludes

Sonates et Interludes est un cycle de vingt pièces pour piano prĂ©parĂ© Ă©crit par le compositeur amĂ©ricain John Cage en 1946-1948, peu de temps après ses recherches en philosophie indienne et après avoir reçu les enseignements de l'historien de l'art Ananda K. Coomaraswamy qui a largement influencĂ© son travail par la suite. Bien plus complexe que ses autres Ĺ“uvres pour piano prĂ©parĂ© [1] - [2], le cycle Sonates et Interludes est gĂ©nĂ©ralement reconnu comme l'une des plus belles rĂ©alisations de Cage.

Le cycle se compose de seize sonates (treize sont en forme binaire, les trois autres en forme ternaire) et de quatre pièces plus librement structurĂ©es en interludes. Le but de ces morceaux est d'exprimer les neuf Ă©motions permanentes de la rasa de la tradition esthĂ©tique indienne : « l'hĂ©roĂŻque, l'Ă©rotique, le merveilleux, la joie, la douleur, la peur, la colère, l'odieux et leur tendance commune vers la tranquillitĂ© »[3]. Dans les Sonates et Interludes, Cage Ă©lève Ă  un nouveau niveau de complexitĂ© sa composition du rythme. Dans chaque sonate, de courts motifs de nombres naturels et de fractions dĂ©finissent la structure[4].

Histoire de la composition

Cage connait une crise artistique au dĂ©but des annĂ©es 1940[5] ; outre les problèmes liĂ©s Ă  la crĂ©ation artistique, il doit Ă©galement faire face Ă  des problèmes personnels (divorce avec son Ă©pouse en 1945 ; changement dans sa sexualitĂ© Ă  partir de 1942)[6]. Ses compositions Ă©tant rarement apprĂ©ciĂ©es par le public[7], Cage devient de plus en plus sceptique Ă  l'idĂ©e de l'art comme moyen de communication. Plus tard, il s'expliquera Ă  ce sujet : « Souvent j'ai mal compris ce que d'autres compositeurs disaient, tout simplement parce que je comprenais peu leur langage. Et j'ai rencontrĂ© d'autres personnes qui comprenaient mal ce que j'exprimais quand je disais quelque chose de complexe. »[8]. Au dĂ©but de 1946, Cage rencontre Gita Sarabhai (1922-2011), une musicienne indienne prĂ©occupĂ©e par l'influence de l'Occident sur la musique de son pays et venue passer plusieurs mois aux États-Unis pour Ă©tudier la musique occidentale. Cette musicienne prend des leçons de contrepoint et de musique contemporaine avec Cage qui les lui enseigne gratuitement en Ă©change de leçons sur la musique indienne[9]. Grâce Ă  elle, Cage se familiarise avec la musique et la philosophie indiennes. L'intĂ©rĂŞt de la musique en Inde, selon Sarabhai, rĂ©side dans sa capacitĂ© Ă  favoriser « la sobriĂ©tĂ© et le calme de l'esprit, rendant ainsi l'auditeur sensible aux influences divines »[10]. Cette conception devient l'une des pierres angulaires de l'esprit et des compositions de Cage.

Ă€ la mĂŞme Ă©poque, Cage commence Ă  Ă©tudier les Ă©crits de l'historien de l'art indien Ananda K. Coomaraswamy. Parmi les idĂ©es qui ont influencĂ© la musique de Cage, on note l'esthĂ©tique de la rasa et de ses huit « Ă©motions fondamentales » qui sont divisĂ©es en deux groupes : quatre blanches (l'humour, l'Ă©merveillement, l'Ă©rotisme et l'hĂ©roĂŻsme, c'est-Ă -dire « accepter l'expĂ©rience » selon Cage) et quatre noires (la colère, la peur, le dĂ©goĂ»t et la tristesse). Ces huit Ă©motions sont les premières de neuf rasas (« neuf Ă©motions ») et tendent ensemble vers la neuvième : la tranquillitĂ©[11]. Cage n'a jamais prĂ©cisĂ© quelles pièces des Sonates et Interludes correspondaient Ă  ces Ă©motions, ni mĂŞme indiquĂ© s'il existait une correspondance directe entre elles[12]. Il a cependant mentionnĂ© que les « morceaux avec des sons de cloches suggèrent l'Europe et ceux avec une rĂ©sonance de tambour, l'Orient. »[13]. Un court extrait de la deuxième sonate est clairement inspirĂ©e de la musique orientale : Ă©couter&#x20[14] ; Cage a Ă©galement dĂ©clarĂ© que la Sonate XVI, dernière du cycle ( Ă©couter ), est « clairement europĂ©enne ».

Cage commence Ă  travailler sur le cycle en , alors qu'il vit Ă  New York. L'idĂ©e d'un recueil de morceaux lui a apparemment Ă©tĂ© inspirĂ©e par le poète Edwin Denby, qui avait remarquĂ© que les pièces courtes « peuvent avoir en elles autant que les longs morceaux »[15] . Les choix des matĂ©riaux et la technique du piano prĂ©parĂ© dans les Sonates et Interludes relèvent quant Ă  eux de l'improvisation. Cage Ă©crit plus tard que le cycle a Ă©tĂ© composĂ© « en jouant du piano, en Ă©coutant les diffĂ©rences puis en faisant un choix »[16]. Il emploie une mĂ©taphore poĂ©tique pour dĂ©crire ce processus, en le comparant avec la collecte de coquillages au grĂ© d'une marche le long d'une plage[17]. Le travail sur ce projet est interrompu au dĂ©but de l'annĂ©e 1947. Cage fait alors une pause pour composer les Saisons, un ballet en un acte Ă©galement inspirĂ© de la philosophie indienne. Cage reviendra sur son projet par la suite et l'achèvera en 1948.

Cage dĂ©die les Sonates et Interludes au pianiste Maro Ajemian, un ami. Ajemian a interprĂ©tĂ© l’œuvre Ă  de nombreuses reprises depuis 1949, dont l'une des premières reprĂ©sentations du cycle complet le Ă  Carnegie Hall. Ă€ de nombreuses occasions Ă  la fin des annĂ©es 1940 et au dĂ©but des annĂ©es 1950, Cage est lui-mĂŞme au piano. La critique est divisĂ©e [18] mais la plupart du temps positive : « The work left one with the feeling that Mr. Cage is one of this country's finest composers », dans The New York Times, compte-rendu du concert Ă  Carnegie Hall [19]. Sonates et Interludes vaut Ă  Cage une bourse de la Fondation Guggenheim qu'il reçoit en 1949, lui permettant d'effectuer un voyage de six mois en Europe. Durant ce voyage, il rencontre Olivier Messiaen, qui organise l'interprĂ©tation de l'Ĺ“uvre par ses Ă©lèves Ă  Paris le , et il se lie d'amitiĂ© avec Pierre Boulez, l'un des premiers admirateurs du cycle, qui Ă©crit une confĂ©rence Ă  ce sujet le  [20]. Toujours Ă  Paris, Cage Ă©crit Quatuor Ă  Cordes en Quatre Parties, une composition encore influencĂ©e par la philosophie Indienne.

Analyse

Piano préparé

Dans le texte qui accompagne le premier enregistrement des Sonates et Interludes, Cage prĂ©cise que le procĂ©dĂ© du piano prĂ©parĂ© ne va pas Ă  l'encontre de l'instrument mais constitue une simple mesure pratique. Dès 1940, Cage compose pour piano prĂ©parĂ© une pièce intitulĂ©e Bacchanales, dansĂ©e par Syvilla Fort. En 1946, il a dĂ©jĂ  Ă  son actif un grand nombre d'Ĺ“uvres pour cet instrument. Cependant, dans les Sonates et Interludes, la prĂ©paration se rĂ©vèle très complexe, bien plus que dans les Ĺ“uvres prĂ©cĂ©dentes. Quarante-cinq notes sont prĂ©parĂ©es, principalement Ă  l'aide de vis et de divers types de boulons, mais aussi au moyen d'une quinzaine de morceaux de caoutchouc, de quatre morceaux de plastique, de plusieurs Ă©crous et d'une gomme[21]. Il faut environ deux ou trois heures pour prĂ©parer un piano Ă  l'interprĂ©tation. MalgrĂ© des instructions dĂ©taillĂ©es, chaque prĂ©paration est diffĂ©rente des autres, et Cage lui-mĂŞme ne suggère pas de plan strict Ă  respecter : « Si vous aimez jouer les Sonates et Interludes, faites en sorte que ça semble bon pour vous ».

Le plus souvent, Cage Ă©vite l'utilisation des registres les plus graves du piano et la plupart des mĂ©lodies se trouvent dans un registre soprano. Des quarante-cinq touches prĂ©parĂ©es, seulement trois appartiennent aux trois octaves infĂ©rieures Ă  fa#3 : rĂ©3, rĂ©2 et rĂ©1. En outre, rĂ©2 est configurĂ© de telle manière que le son qui en rĂ©sulte ait la frĂ©quence d'un rĂ©4 (rĂ©sultant en deux variantes de rĂ©4 disponibles, un Ă©tant plus prĂ©parĂ© que l'autre). La partie du clavier au-dessus de fa#3 est divisĂ©e en trois registres : grave, moyen et aigu. Le registre grave a le plus de prĂ©paration et le registre aigu le moins. DiffĂ©rentes mĂ©thodes sont utilisĂ©es : certaines notes produisent des sons qui conservent la frĂ©quence originale et un son pianistique ; d'autres sons s'apparentent Ă  des tambours, des sonoritĂ©s mĂ©talliques, des cliquetis ou des sons dĂ©pourvus de frĂ©quence fondamentale. L'utilisation de la pĂ©dale douce (una corda), qui fait frapper le marteau sur moins de cordes, ajoute des particularitĂ©s. Par exemple, la note do5 est un bruit mĂ©tallique sans frĂ©quence fondamentale lorsque la pĂ©dale est enfoncĂ©e, mais elle sonne plus dĂ©fini si la pĂ©dale est relâchĂ©e. Il semble que Cage Ă©tait pleinement conscient de ces implications : certaines sonates font jouer et interagir deux versions d'une note, d'autres mettent l'accent sur des notes particulières, et d'autres encore sont très dĂ©pendantes de certaines combinaisons de notes.

Structure

Le cycle comprend seize sonates et quatre interludes, disposĂ©s symĂ©triquement. Quatre groupes de quatre sonates sont sĂ©parĂ©s par des interludes de la façon suivante: Sonates I–IV Interlude ; Sonates V–VIII

  • Interludes 2-3
  • Sonates IX–XII Interlude 4 - Sonates XIII–XVI

Cage rĂ©fère ses pièces Ă  des sonates puisque ces Ĺ“uvres sont exprimĂ©es sous la forme ancienne des sonates pour clavier (comme celles de Scarlatti) soit  AABB. Elles ne peuvent se rĂ©fĂ©rer aux sonates plus tardives, Ă  la forme plus complexe. Seules exceptions : les sonates IX–XI, qui disposent de trois sections, Ă  savoir prĂ©lude, interlude et postlude. Les sonates XIV et XV portent le sous-titre de "Gemini" - d'après l'Ĺ“uvre de Richard Lippold - et se jouent Ă  la suite l'une de l'autre. Ces deux sonates ont la mĂŞme partie B et on peut penser que l'Ĺ“uvre "Gemini" de Richard Lippold, plasticien cĂ©lèbre pour ses Ĺ“uvres utilisant des fils mĂ©talliques, possĂ©dait la mĂŞme structure. Les interludes, quant Ă  eux, n'ont pas de forme prĂ©cise et unifiĂ©e. Les deux premiers sont de forme libre, tandis que les pièces 3 et 4 ont une structure de quatre sections, avec rĂ©pĂ©titions de chaque section.

Les formes structurelles et les proportions dans les Sonates et Interludes
Pièce Forme Proportions Taille de l'unité (mesures)
Sonate J' AABB 1¼,¾, 1¼,¾, 1, 1½ 7
Sonata II AABB 1½ 1½, 2⅜, 2⅜ 7¾
Sonata III AABB 1, 1, 3¼, 3¼ 8½
Sonata IV AABB 3, 3, 2, 2 10
Interlude 1 N/A (sans répétition) 1½ 1½, 2, 1, 1½, 2 10
Sonata V AABB 2, 2, 2½, 2 ½ 9
Sonate VI AABB 2â…”, 2â…”, â…“, â…“ 6
Sonate VII AABB 2, 2, 1, 1 6
Sonata VIII AABB 2, 2, 1, 1½ 7
Interlude 2 N/A (sans répétition) N/A (pas clair) 8
Interlude 3 AABBCCDD 1, 1, 1, 1, ¾, ¾, ½, ½ 7
Sonate IX ABBCC 1, 2, 2, 1, 1½ 8
Sonate X AABBC 1, 1, 1, 1, 2 6
Sonate XI AABCC 2, 2, 3, 1½ 1½ 10
Sonate XII AABB 2, 2, 2½, 2 ½ 9
Interlude 4 AABBCCDD 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1¼ 8½
Sonate XIII AABB 1½ 1½, 3½, 3½ 10
Sonate XIV AABB 2, 2, 3, 3 10
Sonate XV AABB 2, 2, 3, 3 10
Sonate XVI AABB 3½, 3½, 1½ 1½ 10
Exemple 2. Schéma rythmique de la troisième sonate

La principale technique que Cage utilise pour la composition consiste en un jeu de proportions : une suite arbitraire de numĂ©ros dĂ©finit la structure Ă  la fois macroscopique et microscopique d'un morceau.  Voir l'Exemple 2 pour une reprĂ©sentation graphique de la structure de la Sonate III.

Cage a souvent utilisĂ© les proportions mathĂ©matiques dans ses compositions antĂ©rieures. La Première Construction (en MĂ©tal) de 1939 a Ă©tĂ© le premier morceau pensĂ© de cette manière [22] et de nombreux passages de dance-related works for prepared piano s'y rĂ©fèrent. Dans les Sonates et Interludes, cependant, les proportions sont plus complexes, en partie parce que des fractions sont utilisĂ©es. Dans sa confĂ©rence sur les Sonates et Interludes en 1949, Pierre Boulez souligne particulièrement le lien entre la tradition et l'innovation dans ce cycle : « La structure de ces sonates rassemble une structure prĂ©-classique et une structure rythmique, qui appartiennent Ă  deux mondes diffĂ©rents ».

Enregistrements

Sonates et Interludes a été enregistré de nombreuses fois, autant en partie qu'intégralement.

La liste des enregistrements est organisée par ordre chronologique et ne présente que les enregistrements complets. Les années d'enregistrement sont données mais pas les années de sorties. Les numéros de Catalogue sont indiqués pour les dernières versions sur CD.

  • Maro Ajemian – 1951, Dial Records 20–21. RĂ©Ă©ditĂ© dans les annĂ©es 1960, Composers Recordings Inc. CRI 700. RĂ©Ă©ditĂ© en CD, Ă©l records ACMEM88CD[23]
  • Yuji Takahashi:
    • 1965, Fylkingen Records FYCD 1010 (mono)[24]
    • 1975, Denon COCO 70757 (stereo, digital)
  • John Damgaard – 1971, Membran Quadromania 222190-444 (4CD, incl. many other works)
  • John Tilbury – 1974, Explore Records EXP0004[25]
  • Joshua Pierce:
    • 1975, Wergo WER 60156-50[26]
    • 1988, Newport Classic NPD 85526
    • 1999, Ants Records AG 06 (2CD, live recording)
    • 2000, SoLyd Records SLR 0303 (live recording)
  • GĂ©rard FrĂ©my – 1980, Pianovox PIA 521-2, Ogam Records 488004-2, Etcetera Records KTC 2001[27]
  • Nada KolundĹľija – c. 1981, Diskos LPD-930 (2LP)[28]
  • Darryl Rosenberg – c. 1986, VQR Digital VQR 2001[29] - [30] (LP)
  • Mario Bertoncini – 1991, paru en 2001 Edition RZ 20001 (Parallele 20001)[31]
  • Nigel Butterley – 1992, Tall Poppies TP025[32]
  • Louis Goldstein – 1994, Greensye Music 4794[33] (incl. Dream)
  • Philipp VandrĂ© – 1994, Mode 50[34] (selon les notes d'accompagnement, il s'agit du premier enregistrement rĂ©alisĂ© sur un  Steinway "O"-type baby grand piano, le modèle sur lequel Cage a composĂ©.)
  • Julie Steinberg – 1995, Music & Arts 937[35]
  • Markus Hinterhäuser – 1996, Col Legno WWE 1CD 20001[36]
  • Steffen Schleiermacher – 1996, MDG 613 0781-2[37] (3CD, part of John Cage: Complete Piano Works 18CD series)
  • Aleck Karis – 1997, Bridge 9081 A/B[38] (2CD, incl. Cage's lecture Composition in Retrospect)
  • Jean Pierre Dupuy – 1997, Stradivarius 33422
  • Boris Berman – 1998, Naxos 8.559042[39] or Naxos 8.554345[40]
  • Joanna MacGregor – 1998, SoundCircus SC 003[41] (2CD, qui incluent d'autres Ĺ“uvres de Cage et d'autres compositeurs)
  • Giancarlo Cardini – 1999, Materiali Sonori[42] - [43]
  • Kumi Wakao – 1999, Mesostics MESCD-0011[44]
  • Herbert Henck – 2000, ECM New Series 1842[45] (2CD, incl. Henck's Festeburger Fantasien)
  • Tim Ovens – c. 2002, CordAria CACD 566 (incl. a multimedia CD)
  • Margaret Leng Tan – 2003, Mode 158[46] (CD and DVD, incl. plusieurs autres travaux, plusieurs documentaires.)
  • Nora Skuta – 2004, Hevhetia Records HV 0011-2-131[47] (SACD)
  • Giancarlo Simonacci – 2005, Brilliant Classics 8189 (3CD, part of Complete Music for Prepared Piano)
  • Antonis Anissegos – 2014, WERGO (WER 67822)
  • Kate Boyd – 2014, Navona Records (NV5984) [48] (le CD inclut aussi Cage’s In a Landscape)

Notes et références

  1. Reiko Ishii, The Development of Extended Piano Techniques in Twentieth-Century American Music, p. 38–41. The Florida State University, College of Music, 2005. Available online.
  2. Pritchett, p. 32.
  3. Daniel Charles, Gloses sur John Cage, Paris, 10/18, , 297 p., p. 116
  4. Cage, p. 57.
  5. Nicholls 22, p. 81.
  6. (en)Marjorie Perloff et Charles Junkerman, John Cage: Composed in America, University of Chicago Press, 1994.
  7. James Pritchett 1993, p. 36.
  8. (en) « An Interview with John Cage by Johnatan Cott, 1963 ».
  9. John Cage 1973, p. 127.
  10. John Cage 1973, p. 158 et 226.
  11. Richard Kostelanetz 2003, p. 67.
  12. Pritchett 1993, p. 30.
  13. Cage, booklet text for Ajemian's recording of the cycle : John Cage: Sonatas and Interludes, Composers Recordings Inc. CRI 700 (reissue).
  14. Jeffrey Perry 2005, p. 48.
  15. James Pritchett 1993, p. 29.
  16. John Cage, Composition as Process, p. 19–57.
  17. John Cage 1973, p. 25.
  18. « Sonata for Bolt & Screw », Time magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. James Pritchett 1993, p. 35.
  20. Pierre Boulez, John Cage, Robert Samuels, Jean-Jacques Nattiez, The Boulez-Cage Correspondence, Ă©dition de Robert Samuels, Cambridge University Press, 1995 (ISBN 0-521-48558-4).
  21. Table of preparations in Edition Peters, 6755. Copyright 1960 by Henmar Press.
  22. Pritchett, Grove.
  23. « John Cage: Sonatas And Interludes For Prepared Piano », El Records (version du 11 janvier 2008 sur Internet Archive)
  24. « Yuji Takahashi plays John Cage - Sonatas and Interludes Vol.1-2 », Fylkingen (consulté le )
  25. « Cage: Sonatas & Interludes », explore records (consulté le )
  26. « CDs - Sonatas & Interludes », Wergo (consulté le )
  27. Bernard Holland, « What Hath Liszt Wrought? Jean Sibelius, Henri Dutilleux and John Cage. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Nada Kolundžija - Recordings », NadaKolundzija.info (version du 30 décembre 2007 sur Internet Archive)
  29. Ev Grimes, John Cage. Conversation with American Composers, Music Educators Journal, Vol. 73, No. 3 (Nov., 1986), p. 47–49, 58–59.
  30. Anthony Tommasini, « The Zest of the Uninteresting », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. « John Cage: Sonatas and Interludes », Edition RZ (version du 16 février 2007 sur Internet Archive)
  32. « Music by John Cage for Prepared Piano », Tall Poppies Records (version du 12 août 2008 sur Internet Archive)
  33. Larry J. Solomon. Review of Sonatas and Interludes for prepared piano by John Cage, performances by Louis Goldstein and Julia Steinberg. American Music, Vol. 16, No. 1 (Spring, 1998), p. 130–133.
  34. « John Cage - Piano Works 2 », Mode Records (consulté le )
  35. « Cage's Prepared Piano Revisited: Julie Steinberg, piano, on Music & Arts CD-937 », Musicandarts.com (version du 27 janvier 2008 sur Internet Archive)
  36. « col legno », col legno.com (consulté le )
  37. « John Cage (1912-1992) - Complete Piano Music Vol. 1 », MDG Recording (consulté le )
  38. « John Cage: Sonatas and Interludes » [archive du ], Bridge Records Inc. (consulté le )
  39. « CAGE: Sonatas and Interludes for Prepared Piano », naxos.com (consulté le )
  40. « CAGE: Sonatas and Interludes for Prepared Piano », naxos.com (consulté le )
  41. « Perilous Night », SoundCircus (version du 6 décembre 2007 sur Internet Archive)
  42. « Materiali Sonori Produzioni », Materiali Sonori (consulté le )
  43. « Sonatas and Interludes for Prepared Piano », iTunes (consulté le )
  44. « Mesostics releases », d6.dion.ne.jp (version du 25 juin 2007 sur Internet Archive)
  45. « ECM New Series 1842/43 », ECM Records
  46. « John Cage - Volume 34: The Piano Works 7 », Mode Records (consulté le )
  47. « John Cage - Nora Skuta: Sonatas & Interludes », Hevhetia s.r.o. hudobné vydavatel'stvo a distribúcia (version du 8 août 2007 sur Internet Archive)
  48. « Sonatas and Interludes/In a Landscape - Kate Boyd, piano », Navona Records

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) John Cage. Silence: Lectures and Writings, Wesleyan Paperback, 1973 (ISBN 0-8195-6028-6) ; Ă©dition en français : Silence : confĂ©rences et Ă©crits, traduction Vincent Barras, Genève, Contrechamps, 2012 (ISBN 978-2-940358-93-9).
  • (en) Richard Kostelanetz, Conversing with Cage, Routledge, 2003 (ISBN 0-415-93792-2).
  • (en) David Nicholls, The Cambridge Companion to John Cage, Cambridge University Press, 2002 (ISBN 0-521-78968-0)
  • (en) James Pritchett, The Music of John Cage, Cambridge University Press, 1993 (ISBN 0-521-56544-8).
  • (en) James Pritchett, Laura Kuhn, « John Cage », dans Grove Music Online, Oxford University Press, Inscription nĂ©cessaire.
  • (en) Jeffrey Perry, « Cage's Sonatas and Interludes for prepared piano: performance, hearing and analysis », dans Music Theory Spectrum, printemps 2005, vol. 27, no 1, p. 35–66.

Liens externes

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