Somalien (cheval)
Le Somalien (arabe : Somali) est un ensemble de races de chevaux originaires de Somalie. Sobres et rustiques, ces animaux, utilisés tant sous la selle qu'au bât, sont devenus rares.
Somalien
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Région d’origine | |
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RĂ©gion | Somalie |
Caractéristiques | |
Morphologie | Poney |
Taille | 1,32 m Ă 1,42 m |
Robe | Généralement alezane ou grise |
Autre | |
Utilisation | Selle, bât, traction, usages militaires |
Histoire
Il est aussi nommé « poney de Somalie », ou « poney somalien »[1]. Son origine est méconnue, mais il est censé descendre de l'Arabe[1]. Au cours du XXe siècle, il est croisé avec d'autres races[1]. En 1988, le nombre d'animaux restants est estimé se situer entre 100 et 1 000[2].
Description
Proche de l'Abyssinien[1], il toise en moyenne de 1,32 m à 1,37 m, d'après l'édition 2016 du dictionnaire de CAB International[3]. Le guide Delachaux indique une taille moyenne de 1,40 m[1].
Ce groupe de poneys se divise en deux grands types : le Galbeed dans l'Ouest, plus grand, et le Bari dans l'Est, toisant de 1,32 m à 1,42 m, réputé mieux adapté au climat local sec, et plus apprécié[4] - [5]. Trois types de poneys somaliens sont autrement répertoriés : le Dor, le Mijertinian et le Nogali, également nommé Nuugal dans le Nord du pays[3]. De nombreux poneys somaliens sont croisés avec l'Arabe[1]. Leurs sabots sont très durs[5].
La robe est généralement grise ou alezane[3] - [2] - [1]. Certains sujets sont décrits comme « beige »[5].
La race est réputée puissante, sobre et rustique[1] - [5]. Elle résiste à la trypanosomiase[1]. En cas de sécheresse, les Somaliens donnent à leurs poneys un mélange d'eau et de lait de chamelle, habituellement un volume double de lait pour un volume d'eau[5].
Utilisations
Ces chevaux sont employés pour des tâches très variées, incluant la selle, le bât, la traction, et des besoins militaires[3].
La race serait utilisée en croisements avec l'Arabe, afin de produire des chevaux de randonnée pour le tourisme en Tanzanie[6].
Diffusion de l'Ă©levage
Le Somalien constitue une race locale d'Afrique[2]. Il est devenu rare[7]. Le niveau de menace pesant sur la race n'est pas renseigné dans la base de données DAD-IS[2]. L'étude de Rupak Khadka de l'université d'Uppsala menée pour la FAO en 2010 considère le Somalien comme une race locale africaine en danger d'extinction[8]. Un groupe de poneys somaliens sauvages est établi dans la région de Sanaag[1].
Notes et références
- Rousseau 2014, p. 414.
- DAD-IS.
- Porter et al. 2016, p. 503.
- Porter et al. 2016, p. 442.
- (en) R. J. Hayward et I. M. Lewis, Voice and Power, vol. 3 de African languages and cultures: Supplement, Routledge, , 309 p. (ISBN 1-135-75175-7 et 9781135751753, lire en ligne), p. 167.
- « Randonnées en Tanzanie ».
- (en) « Somali Pony », Université d'Oklahoma (consulté le ).
- (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 57 ; 65.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- [Mason 1996] Ian L. Mason, A World Dictionary of Livestock Breeds, Types and Varieties, CAB International, , 4e Ă©d., p. 273
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Somali Pony », p. 503.
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Somalien », p. 414