Solenn Poivre d'Arvor
Solenn Poivre d'Arvor[note 1], de son vrai nom Solenn Poivre, née le et morte le , est la fille de Patrick Poivre d'Arvor et de son épouse, Véronique. Elle est devenue un symbole de la lutte contre l'anorexie mentale après son suicide[1].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 19 ans) Clichy (Hauts-de-Seine, France) |
Nom dans la langue maternelle |
Solenn Poivre |
Nom de naissance |
Solenn Marie Tiphaine Poivre |
Nationalité | |
Père |
Invitée de Mireille Dumas, Solenn évoque ses problèmes d'anorexie-boulimie au petit écran.
Solenn se suicide à l'âge de 19 ans en se jetant sous une rame de métro à la station Les Sablons à Neuilly-sur-Seine ; elle succombe à ses blessures à l’hôpital Beaujon. Dans une lettre d'adieux à son père, elle écrit « Merci pour tout mais je n’aime pas la vie. Je veux être incinérée et gardée dans une petite boîte, mais pas jetée à la mer. ». Le 30 janvier 1995, elle est enterrée à Trégastel, en Bretagne. Le soir même, PPDA déclare lors du journal télévisé de 20 h sur TF1 à l'occasion d'un drame dans un lycée de Toul qui a fait six morts « rien n’est plus injuste que la perte d’un enfant, d’un adolescent, même s’il n’y a pas de gradation dans la douleur des uns et des autres »[2]. En 2017, lors d'une interview avec Marc-Olivier Fogiel, il confie avoir voulu reprendre le cours de sa vie le plus vite possible[3].
Le , une maison des adolescents, appelée « Maison de Solenn » en son souvenir, est inaugurée au sein de l'hôpital Cochin de Paris. Ce projet auquel Véronique Poivre d'Arvor collabore depuis 1998 a été majoritairement financé par l'Opération Pièces jaunes, parrainée par Bernadette Chirac, présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, dont la fille Laurence souffrait également d'anorexie mentale. Cette maison se présente comme « une porte ouverte sur les petits et grands problèmes des adolescents ». En , Bernadette Chirac reçoit la Légion d'honneur pour son engagement au sein de la Maison de Solenn.
PDDA rend publiquement hommage à la mémoire de sa fille en dédiant trois ouvrages et en communiquant des photos sur Twitter à la date d'anniversaire de sa mort[3] - [4].
Bibliographie
- Patrick Poivre d'Arvor, Lettres à l'absente, Paris, Albin-Michel, , 123 p. (ISBN 2-253-13547-X)Alors que Solenn Poivre d'Arvor est hospitalisée au CHU Kremlin-Bicêtre, son père lui dédie ce recueil.
- Patrick Poivre d'Arvor, Elle n'était pas d'ici, Albin-Michel, , 164 p. (ISBN 2-226-07846-0)Après le suicide de Solenn Poivre d'Arvor, son père raconte son deuil.
- Véronique Poivre d'Arvor, À Solenn, Paris, Albin-Michel, , 140 p. (ISBN 2-226-15522-8)Véronique Poivre d'Arvor publie le livre qu'elle a écrit un an après le suicide de sa fille.
Notes et références
Notes
- Bien que le nom de son père ne soit devenu officiellement Poivre d'Arvor qu'en 2004, c'est sous ce nom que Solenn est restée connue.
Références
- Témoignage de Véronique Poivre d'Arvor, Face à la mort, Pèlerin Hors-Série
- « Mort de Solenn Poivre d'Arvor : les confidences bouleversantes de sa famille », sur parismatch.com (consulté le )
- « Patrick Poivre d’Arvor : l’hommage bouleversant à sa fille 24 ans après sa disparition - Elle », sur elle.fr, (consulté le )
- « Pour l'anniversaire de Solenn, Patrick Poivre d'Arvor publie "sa dernière photo" », sur parismatch.com (consulté le )