Simone Yoyotte
Simone Yoyotte (née en 1910 à la Martinique et morte en 1933) est une poétesse française[1].
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Fratrie |
Pierre Yoyotte (d) |
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Jules Monnerot (de Ă ) |
Biographie
Fille d'un médecin[2], elle fut la seule femme à participer à la revue Légitime Défense[3], fondée en 1932 par de jeunes intellectuels martiniquais à Paris et considérée comme l'un des actes fondateurs de la négritude. Elle contribue à animer le versant féminin de ce mouvement littéraire[4], avec d'autres femmes telles que Yva Léro, Paulette, Jeanne et Andrée Nardal ou encore Suzanne Roussi Césaire.
Elle fut la première femme afro-descendante à appartenir au surréalisme et participa activement à la revue Le Surréalisme au service de la révolution.
Son frère Pierre Yoyotte (als) est également un poète surréaliste. Elle épousé à Paris son cousin[2] le sociologue Jules Monnerot. Ils ont une fille, mais elle meurt quelques mois plus tard.
Elle a laissé une œuvre éparse qui a marqué un tournant significatif dans la littérature antillaise.
Notes et références
- (en) Franklin Rosemont et Robin D. G. Kelley, Black, Brown, & Beige : Surrealist Writings from Africa and the Diaspora, Austin, University of Texas Press, , 395 p. (ISBN 978-0-292-71997-2, lire en ligne)
- https://gw.geneanet.org/pdelaubier?lang=en&pz=pierre&nz=de+laubier&p=cyr&n=yoyotte.
- Légitime défense ([Reproduction en fac-similé]) / préface par René Ménil, 1932-1932 (lire en ligne)
- Lydie Moudileno, L'écrivain antillais au miroir de sa littérature : mises en scène et mise en abyme du roman antillais, KARTHALA Editions, , 214 p. (ISBN 978-2-86537-741-1, lire en ligne)