Simone D'Aillencourt
Simone D'Aillencourt ou d'Aillencourt[1], née Simone Elise Marie Daillencourt le à Vizille[2] et décédée le dans le 17e arrondissement de Paris[3], est un mannequin français. Sa carrière dans le mannequinat, durant laquelle elle rencontre un succès important, se déroule du milieu des années 1950 à la fin des années 1960. Elle est le sujet de la série photographique « Bubble » de Melvin Sokolsky (en) en 1963, photographiée à Paris pour Harper's Bazaar. Mariée à José Bénazéraf, elle a eu deux filles avec lui.
Simone D'Aillencourt | |
Naissance | |
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Vizille, Isère (France) | |
Nationalité | Française |
Décès | |
17e arrondissement de Paris (France) | |
Carrière | |
Période active | 1954-1969 |
Biographie
Son activité dans la profession de mannequin a d'abord lieu en Angleterre : elle commence sa carrière avec succès en 1954 à Edimbourg, après un passage par chez Lucie Clayton (en)[1]. Elle pose pour le Vogue britannique puis enchaine les allers-retours entre ce pays et la France[1]. Elle travaille régulièrement pour Pierre Cardin, parfois pour Jacques Heim, et pose pour divers magazines tels Elle, L'Officiel, le Vogue français ou encore Jardin des Modes.[4]. Du fait de son métier, elle voyage beaucoup, posant pour William Klein dont elle deviendra l'une de ses favorites, Irving Penn, John French (en), Richard Avedon[5], ou encore les français Georges Dambier ou Jeanloup Sieff, qui l'a « souvent photographié » souligne-t-il[6]. Indépendante alors que les agences sont alors peu développées, elle est contactée par Eileen Ford et invitée à New York[5]. Elle y rencontre l'influente Diana Vreeland, ce qui propulse encore plus sa carrière[7].
Elle fait sa dernière série de photos en Inde, avec le photographe Henry Clarke, en 1969 après une carrière d'une quinzaine d'années pleine de succès[8]. Elle est durant toutes ces années toujours en adéquation avec les tendances de son époque, de la sophistication des années 1950 à la plus grande liberté vestimentaire de la décennie suivante[8]. Quelque temps après l'arrêt de son activité de modèle, elle fonde une agence parisienne de mannequinat, « Model International », qui croit rapidement, puis une seconde agence de taille plus modeste, « Image »[8]. mariée à José Benazeraf, sa seconde fille Béatrice intègre également le mannequinat comme « bookeuse »[8].
Filmographie
Cinéma
Notes et références
- Liaut 1994, p. 65.
- (en) « Simone Daillencourt, "Brasil, Cartões de Imigração, 1900-1965" » , sur FamilySearch.org (consulté le )
- (en) « Simone Elise Marie Daillencourt, "France, Indice de décès de la sécurité sociale de l'Insee, 1970-2019" » , sur FamilySearch.org (consulté le )
- Liaut 1994, p. 65 à 66.
- Liaut 1994, p. 66.
- Liaut 1994, Témoignage de Jeanloup Sieff, p. 121.
- Liaut 1994, p. 66 à 67.
- Liaut 1994, p. 67.
Bibliographie
- Jean-Noël Liaut, Modèles et mannequins : 1945 - 1965, Filipacchi, , 220 p. (ISBN 9782850183416, présentation en ligne), « Simone d'Aillencourt », p. 65 à 67.
Liens externes
(en) Simone D'Aillencourt sur l’Internet Movie Database