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Simone (film, 2002)

Simone[1] (ou S1m0ne) est un film américain d'Andrew Niccol, sorti en 2002.

Simone

Titre québécois S1m0ne
Titre original S1m0ne
RĂ©alisation Andrew Niccol
Scénario Andrew Niccol
Acteurs principaux
Sociétés de production New Line Cinema
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie satirique
Durée 117 minutes
Sortie 2002

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Sur le ton de la comédie et de la satire, il interroge sur les nouvelles possibilités en création numérique et le « star-system » hollywoodien.

Synopsis

Viktor Taransky (Al Pacino), réalisateur hollywoodien sur le déclin, doit faire face au départ de la vedette capricieuse de son film. Comme plus aucun acteur ne souhaite travailler avec lui, son studio refuse de continuer la production. Alors qu'il s'y résigne, Taransky est abordé par Hank Aleno (Elias Koteas), informaticien loufoque et admirateur de son œuvre, qui le supplie d'utiliser son programme développé pendant huit ans et permettant de créer des acteurs virtuels parfaitement réalistes. Hank avoue qu'il est condamné à mourir dans une semaine en raison d'une tumeur à l'œil. Taransky refuse l'offre, mais quelques jours après, Aleno meurt et lui lègue le fruit de son travail via son avocat : Simulation One[2], qui permet de créer et modeler à souhait une actrice totalement virtuelle, Simone.

Celle-ci subjugue le public et la profession qui ne décèlent pas la mystification, et devient en deux films la vedette absolue d'Hollywood. Cette notoriété profite à Taransky, qui estime enfin recevoir la reconnaissance qui lui est due. Mais effrayé par l'ampleur de la duperie et son identification à sa « création », il tente de saborder la carrière de Simone, mais le public n'abandonne pas sa vénération pour son idole, au contraire.

Taransky décide alors de faire disparaître Simone, mais le leurre est trop parfait, et personne ne veut croire à la non-existence de celle-ci. Il est inculpé pour meurtre, et ne doit son salut qu'à son ex-femme et sa fille qui, découvrant la vérité, « recréent » Simone pour le disculper.

Ayant pris conscience de l'impossibilité d'arrêter le processus, ils inventent une famille virtuelle pour le couple Taransky/Simone et lancent leur actrice virtuelle dans une carrière politique.

Fiche technique

Producteurs délégués : Bradley Cramp, Michael De Luca et Lynn Harris
Coproducteur : Daniel Lupi
Drapeau des États-Unis États-Unis :
Drapeau de la France France :

Distribution

Sources et légende : Version française (VF) sur Voxofilm[4] et RS Doublage[5] / Version québécoise (VQ) sur Doublage QC[6]

Analyse du film

Une actrice virtuelle ?

« Our ability to manufacture fraud now exceeds our ability to detect it. » [7]

Le rôle de Simone est tenu par le mannequin Rachel Roberts, dont c'est la première apparition à l'écran. Cependant, la publicité du film proclamait qu'une véritable actrice virtuelle était utilisée. Rachel Roberts signa une clause de confidentialité lui interdisant de révéler à qui que ce soit son implication dans le film. Elle utilisait sur les plateaux le pseudonyme d'Anna Green, contraction de anamorphic green screen, le processus utilisé pour les scènes d'ordinateur, dont certaines sont effectivement des versions numérisées du visage de l'actrice[8].

Dans les premières copies distribuĂ©es, le gĂ©nĂ©rique ne mentionnait pas son nom, seulement Simone : As Herself (« Simone dans son propre rĂ´le Â»). Les copies ultĂ©rieures furent tirĂ©es avec le nom de Rachel Roberts.

Pour créer Simone, l'actrice parfaite, Andrew Niccol déclare s'être inspiré d'actrices réelles :

« Simone est un mélange d'Audrey Hepburn, de Grace Kelly et de quelques autres. Nous l'avons conçue comme une personne moderne mais avec des éléments de beauté intemporels et indémodables. Certains autres éléments, au niveau de son corps ou de sa voix, sont également issus de grands noms, mais la plupart préfèrent rester dans l'ombre. Paradoxalement, Simone existe. Chacun des ingrédients qui la composent provient de la réalité. Elle n'est pas virtuelle. Elle est simplement l'assemblage composite de beaucoup d'éléments. C'est un puzzle[8]. »

— Andrew Niccol

Autour du film

  • Le film est inspirĂ© du travail de Raymond Kurzweil et de son alter-ego virtuel Ramona.
  • Ă€ l'instar de son personnage Viktor Taransky qui s'unit virtuellement avec Simone, Andrew Niccol et Rachel Roberts sont en couple depuis le tournage du film — ils ont deux enfants.
  • La sociĂ©tĂ© française BUF Compagnie a participĂ© Ă  certaines scènes d'effets spĂ©ciaux[8].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. « GraphiĂ© Â» S1m0ne sur les affiches.
  2. (Simulation One renvoie donc à la graphie de l'affiche S1m0ne : « Sim(ulation) one »)
  3. (en) sur l’Internet Movie Database
  4. « Fiche du doublage français du film » sur Voxofilm, consulté le 1er avril 2013
  5. « Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage, consulté le 1er avril 2013
  6. « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage QC, consulté le 4 novembre 2014
  7. « Notre capacité à fabriquer du faux dépasse notre capacité à le détecter.» Dialogue de Viktor Taransky (Al Pacino)
  8. Secrets de tournage - AlloCiné

Liens externes

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