Simon Schwendener
Simon Schwendener est un botaniste suisse, né le à Buchs et mort le à Berlin.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 90 ans) Berlin |
SĂ©pulture | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de |
Académie des sciences de Turin () Royal Society () Société royale de physiographie à Lund (en) Académie royale des sciences de Suède Académie Léopoldine Académie bavaroise des sciences Académie royale des sciences de Prusse |
Distinctions | Liste détaillée Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art () Médaille Helmholtz () Membre étranger de la Royal Society () Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) |
Abréviation en botanique |
Schwend. |
Biographie
Il enseigne à l’université de Bâle, de Tübingen et à l’Institut de botanique de l’université de Berlin. Il est membre de diverses sociétés savantes dont la Royal Society (1913).
Il est notamment l’auteur de :
- Das mechanische Princip im anatomischen Bau der Monocotylen (1874).
- Mechanische Theorie der Blattstellungen (1878).
- Über Bau und Mechanik der Spaltöffnungen (1881).
- Gesammelte Botanische Mittheilungen (1898).
Schwendener étudie l’histologie des lichens et émet l’hypothèse qu’ils sont formés d’un champignon et d’une algue en 1867[1], hypothèse qui est rejetée par de nombreux botanistes. Jusqu’alors, les spécialistes classaient les lichens dans une catégorie spéciale, placée entre les champignons et les plantes[2]. Pour Schwendener, le champignon vivrait en parasite au détriment de l’algue. La découverte de Schwendener se fait en même que les observations d’Heinrich Anton de Bary qui introduit le mot de symbiose[2]. Schwendener permet une avancée très forte dans les travaux sur les lichens, à la fois du fait de ses propres recherches, du rayonnement de son institut de botanique, et par les scientifiques qu’il forme[2]. Dans les années qui suivent, la double nature sera démontrée par d’autres spécialistes, dont les Russes Ossip Vassilievitch Baranetsky (1843-1905) et Andreï Famintsyne (1835-1921). Mais la vision du quasi-état d’esclavage de l’algue par le champignon est contesté par certains comme Johannes Reinke (1849-1931) qui préfère la notion de consortium.
Notes et références
- Philippe Silar et Fabienne Malagnac, Les champignons redécouverts, Paris, éditions Belin, , 231 p. (ISBN 978-2-7011-5902-7), « Annexe : biographies de mycologues », p. 218
- Olivier Perru, « Aux origines des recherches sur la symbiose vers 1868-1883 », Revue d'histoire des sciences, t. 59, no 1,‎ , p. 9.
Voir aussi
Bibliographie
- Olivier Perru (2003). Les lichens et l’histoire de la symbiose vers 1870, notes historiques portant en particulier sur le genre Usnea. Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 72 (8) : 283-288.
Liens externes
Schwend. est l’abréviation botanique standard de Simon Schwendener.
Consulter la liste des abréviations d'auteur ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI