Simon Marcil
Simon Marcil est un électricien, représentant syndical et homme politique québécois. Il est député à la Chambre des communes pour la circonscription de Mirabel sous la bannière du Bloc québécois depuis les élections fédérales de 2015.
Simon Marcil | |
Fonctions | |
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Député à la Chambre des communes | |
– (5 ans, 11 mois et 1 jour) |
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Élection | 2015 |
RĂ©Ă©lection | 2019 |
Circonscription | Mirabel |
LĂ©gislature | 42e et 43e |
Groupe politique | Bloc québécois (2015-fév. 2018 et depuis juin. 2018) Groupe parlementaire québécois (2018) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Jean-Denis Garon |
Biographie | |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Bloc québécois |
Profession | Électricien |
Biographie
Simon Marcil est employé de la société d'État Hydro-Québec et est responsable de l'information au Syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec[1].
Carrière politique
Simon Marcil est candidat du parti Option nationale dans la circonscription de Labelle aux élections provinciales québécoises de 2012[2]. Il obtient 0,94 % des voix. Il a par la suite été président du comité exécutif du Bloc québécois de Mirabel et membre de l’exécutif national du parti[1]. Déjà sur les rangs pour l'investiture en [3], il est choisi en candidat du Bloc pour la nouvelle circonscription de Mirabel[2].
Lors du scrutin du , il remporte la victoire, devançant de peu la députée sortante d'Argenteuil—Papineau—Mirabel Mylène Freeman du Nouveau Parti démocratique. Au cours de son premier mandat, il est porte-parole de son parti en matière d'Agriculture et Agro-alimentaire, ainsi que d'Emploi et Développement social[4], de à .
À deux reprises, Simon Marcil obtient l'appui unanime de la Chambre des communes du Canada concernant la protection du système de la gestion de l'offre. Le , il propose une motion, adoptée sans débat, qui réclame la protection intégrale du système de la gestion de l'offre dans la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA)[5] - [6]. Plus tard, le , il propose une motion similaire relative à la négociation du Partenariat transpacifique global et progressif (PTPGP)[7] - [8]. Pourtant, finalement, le PTPGP a entamé le système de gestion de l'offre pour les produits laitiers et la volaille[9].
Crise de 2018 au Bloc québécois
Simon Marcil fait partie des sept députés du Bloc québécois qui quittent le parti en [10] - [11] et siègent sous l'étiquette de Groupe parlementaire québécois à la suite de désaccords avec la cheffe Martine Ouellet.
Cependant, tout comme son collègue Michel Boudrias, il ne suit pas les députés dissidents quand ceux-ci renomment leur groupe « Québec debout » et continue à siéger sous la première étiquette[12]. Les deux sont également les premiers à rejoindre leur ancienne formation politique dès l'annonce de la démission de Martine Ouellet[13].
À son retour au Bloc, il assume les fonctions de président du caucus (juillet-), puis de whip du parti (-)[4].
Deuxième mandat
Lors des élections d'octobre 2019, Simon Marcil est réélu avec 51 % des voix. Il est porte-parole de son parti en matière de Sécurité publique et de Protection civile de à [4].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
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Références
- « Page de Simon Marcil », sur Bloc québécois (archive)
- Éric Mondou, « Simon Marcil élu candidat du Bloc québécois dans Mirabel », sur L'Écho de la Rive-Nord, (consulté le ).
- Éric Mondou, « Le Bloc québécois n’est pas mort », sur L'Écho de la Rive-Nord, (consulté le ).
- « Simon Marcil — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
- « «La gestion de l'offre, c'est non-négociable!», Simon Marcil », sur http://lavieagricole.ca, (consulté le )
- « Travaux parlementaires - Rechercher dans les publications », sur Parlement du Canada, (consulté le )
- « « Les libéraux doivent reprendre les négociations » – Simon Marcil », sur http://lavieagricole.ca, (consulté le )
- « Travaux parlementaires - Rechercher dans les publications », sur Parlement du Canada, (consulté le )
- « Le Partenariat transpacifique devient réalité, malgré l’absence des États-Unis », sur Radio-Canada, (consulté le )
- « Sept députés sur dix claquent la porte du Bloc québécois », sur Huffington Post Québec, (consulté le )
- « Nouvelle crise au Bloc québécois », sur Le Devoir (consulté le )
- « Fonctions - Simon Marcil - Actuelles et passées - Députés - Chambre des communes du Canada », sur www.noscommunes.ca (consulté le )
- « Deux députés démissionnaires de retour au Bloc québécois », Le Devoir, 06 juin 2018.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Page de Simon Marcil sur le site du Bloc québécois