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Silvia Fernández de Gurmendi

Silvia Alejandra Fernández de Gurmendi, née le , est une avocate, diplomate et juge argentine.

Silvia Alejandra Fernández de Gurmendi
Illustration.
Fonctions
Présidente de la Cour pénale internationale
–
Prédécesseur Song Sang-hyun
Successeur Chile Eboe-Osuji
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Province de CĂłrdoba (Argentine)
Nationalité Argentine
Diplômé de Université nationale de Córdoba
Université de Limoges
Université de Buenos Aires
Profession Avocat, juriste

Silvia Fernández de Gurmendi
Présidents de la Cour pénale internationale

Elle est juge à la Cour pénale internationale (CPI) depuis le . Elle en est la présidente entre et [1].

Biographie

Jeunesse et Ă©tudes

Fernández étudie le droit aux universités de Córdoba et de Limoges, et soutient son doctorat à l'université de Buenos Aires.

Carrière juridique

Fernández intègre le service diplomatique de l'Argentine en 1989. En 2006, elle est nommée directrice générale pour les Droits de l'homme au Ministère des Affaires étrangères.

Juge à la Cour pénale internationale

Fernández est Ă©lue juge Ă  la Cour pĂ©nale internationale (CPI) le . Pendant son mandat, elle affiche son indĂ©pendance en exprimant Ă  plusieurs reprises des opinions plus ou moins divergentes sur des sujets polĂ©miques[2], notamment en s'opposant Ă  l'ouverture d'une enquĂŞte de la CPI en CĂ´te d'Ivoire en 2011[3]. Elle sert en tant que prĂ©sident du tribunal quand la CPI rejette la demande de la Libye d'annuler le mandat d'arrĂŞt international contre Saif al-Islam Kadhafi, estimant que le gouvernement libyen n'est pas encore capable de tenir un procès Ă©quitable par lui-mĂŞme[4]. En 2014, en tant que membre de la Chambre prĂ©liminaire I, elle confirme quatre charges de crimes contre l'humanitĂ© contre l'ancien ministre ivoirien Charles BlĂ© GoudĂ© et engage son procès devant une Chambre de première instance[5].

Présidente de la Cour pénale internationale

DĂ©but 2015, Fernández est Ă©lue prĂ©sidente de la cour pour un mandat de trois ans. Ses deux vice-prĂ©sidents sont Joyce Aluoch et Kuniko Ozaki. Avec Fatou Bensouda au bureau de procureur, quatre des postes les plus influents de la CPI sont occupĂ©s par des femmes[3].

En aoĂ»t, Fernández dĂ©cide de rouvrir une audience concernant le cas du Kenya et de potentielles entraves aux enquĂŞtes menĂ©es sur son prĂ©sident Uhuru Kenyatta, en faisant valoir que la chambre d'appel de la CPI a commis plusieurs erreurs[6].

En , Chile Eboe-Osuji lui succède.

Références

  1. « La juge Silvia Fernández de Gurmendi élue Présidente de la CPI pour la période 2015-2018; les juges Joyce Aluoch et Kuniko Ozaki élues première et seconde vice-présidentes », sur www.icc-cpi.int, (consulté le )
  2. « La présidente Silvia Fernandez de Gurmendi inaugure la Cour pénale internationale », L'Opinion,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) « International Criminal Court elects first woman president », The Irish Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. AP, « International Criminal Court rejects Libyan government request to try Saif al-Islam Gaddafi », Telegraph.co.uk,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Lisa Bryant, « ICC to Decide on Trial for Ivorian Youth Leader Ble Goude », VOA,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Global court to reopen obstruction case against Kenya », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

  • (en) « Summary », sur icc-cpi.int, (consultĂ© le )
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