Accueil🇫🇷Chercher

Sigmodon ochrognathus

Description

Sigmodon ochrognathus a une longueur totale de 192 Ă  243 mm, la tĂŞte et le tronc occupant ensemble une longueur de 132 Ă  144 mm[1]'[2], les femelles Ă©tant lĂ©gèrement plus courtes et plus grosses. Aucun dimorphisme sexuel significatif n'a Ă©tĂ© observĂ©[2]. L'espèce a des pattes postĂ©rieures de 25 Ă  29 mm de long et des oreilles de 20 Ă  22 mm de long et un poids de 41 Ă  133 g. L'espèce se distingue par deux taches jaune orangĂ© des deux cĂ´tĂ©s du museau, qui sont parfois combinĂ©es. Dans de nombreux spĂ©cimens, il y a un anneau claire sous les yeux. La fourrure sur le dessus est constituĂ©e de poils gris avec des pointes brunes. De plus, certains poils ont des taches jaunes. Il y a des Robes grises et des sous-poils blancs sur le dessous[1]. ComparĂ© Ă  d'autres espèces du mĂŞme genre dans la mĂŞme zone de rĂ©partition, la queue est plus couverte de poils et a des Ă©cailles plus petites, ne dĂ©passant pas 0,5 mm de large[2]. Elle a une couleur foncĂ©e en haut et une couleur gris clair en bas. Dans chaque moitiĂ© de la mâchoire, il y a une incisive, pas de canine, pas de prĂ©molaires et trois molaires[1].

RĂ©partition

L'aire de répartition de Sigmodon ochrognathus s'étend des États-Unis de l'Arizona, du Nouveau-Mexique et du Texas, et au Mexique, du côté est de la Sierra Madre occidentale, au centre de l'État de Durango et à l'ouest dans l'État de Coahuila.

Il est principalement dans le terrain rocheux recouvert d'herbe. On peut le trouver aussi dans les clairières des forêts de chênes, de pins, de douglas ou de genévriers et de pins à pignons.

Il se trouve gĂ©nĂ©ralement sur les pentes infĂ©rieures et plus sèches Ă  des altitudes infĂ©rieures Ă  1 950 m. Cette espèce est la plus xĂ©rophile de son genre[2].

Écologie et comportement

Le comportement du Sigmodon ochrognathus ressemble à celui d'un campagnol. Il creuse des structures souterraines dans la couche supérieure du sol ou dans des balles d'herbe. Il utilise également des poches abandonnées de géomys ou d'autres animaux.

Il est principalement actif pendant la journée mais peut sortir la nuit, se déplaçant rapidement le long de ses sentiers, souvent empruntés par deux spécimens, afin d'être exposé à la prédation le moins de temps possible[1].

Les femelles deviennent sexuellement matures vers 45 jours. Chez les femelles, la volontĂ© de s'accoupler peut se produire en toutes saisons. Après une grossesse d'environ 34 jours, 2 Ă  6 ou rarement jusqu'Ă  9 enfants naissent. Les nids sont souvent cachĂ©s Ă  l'intĂ©rieur de touffes d'herbe ou d'une autre vĂ©gĂ©tation dense. Ils sont faits d'herbe et ont un diamètre de 18 Ă  40 cm. Il coupe des sections d'herbes et forme aussi de petits tas de brins d'herbe Ă  la surface et met en cache d'autres tas de feuillage sĂ©chĂ© sous terre, souvent dans les terriers abandonnĂ©s des Thomomys umbrinus[2]. Les jeunes animaux obtiennent un poil après quelques heures seulement et ils se dĂ©veloppent rapidement et sont sevrĂ©s vers 15 jours environ[3].

Sigmodon ochrognathus ne rivalise pas bien avec d'autres espèces du genre, comme Sigmodon leucotis (en).

En Arizona, on le trouve souvent parmi les Quercus emoryi, Quercus arizonica, Juniperus deppeana, les yuccas, les agaves, les mimosas, les Rhus ovata (en), les Opuntias et les Dasylirion wheeleri (en). Ces plantes ont souvent un long feuillage poussant à leurs bases que l'animal utilise pour se couvrir. Il partage son habitat avec Reithrodontomys fulvescens et Thomomys umbrinus et utilise les terriers de ce dernier, ainsi que des cavités sous les rochers[3].

Il se nourrit principalement des graines de Bouteloua gracilis, mais aussi des parties vertes d'autres plantes telles que les Muhlenbergia, les Grindelia, les aristides, Senecio flaccidus[3].

Il est l'hĂ´te du pou Hoplopleura hirsuta[4].

Notes et références

  1. (en) G. Ceballos, Mammals of Mexico, Johns Hopkins University Press, (lire en ligne), p. 729-730
  2. (en) R. H. Baker et K. A. Shump Jr, « Sigmodon ochrognathus », Mammalian Species, no 97,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Donald F. Hoffmeister, « The Yellow-nosed Cotton Rat, Sigmodon ochrognathus, in Arizona », American Midland Naturalist., vol. 70, no 2,‎ , p. 429-441 (lire en ligne)
  4. (en) Lance A. Durden et Guy G. Musser, « The sucking lice (Insecta, Anoplura) of the world : a taxonomic checklist with records of mammalian hosts and geographical distributions. », Bulletin of the American Museum of Natural History,‎ (lire en ligne)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.