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Siegfried Translateur

Salo Siegfried Translateur est un compositeur et chef d'orchestre allemand, né à Bad Carlsruhe le , et mort au camp de concentration de Theresienstadt le . Compositeur de valses, de marches et de musique de danse légère[1], il reste principalement connu pour sa valse Wiener Praterleben, popularisée dans le Berlin des années 1920 sous le titre de Sportpalastwalzer.

Siegfried Translateur
Description de l'image Siegfried tranlateur.jpg.
Naissance
Bad Carlsruhe (Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand)
DĂ©cès (Ă  68 ans)
Camp de concentration de Theresienstadt (Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand)
Activité principale Chef d'orchestre, Compositeur
Style
Activités annexes Éditeur de musique
Lieux d'activité Berlin
Éditeurs Lyra
Maîtres Émile Waldteufel

Biographie

Siegfried Translateur est né à Bad Carlsruhe, en province de Silésie, enfant naturel de Rosaline Translateur. Après le mariage de celle-ci, il est adopté par son époux, le hazzan Salomon Lagodzinsky. Il effectue ses études musicales à Breslau, Vienne et Leipzig, et se forme également auprès du compositeur français Émile Waldteufel[2]. En 1900, il déménage à Berlin, où il devient chef d’orchestre[1] - [3].

La popularité de sa musique va en s’accroissant, et son orchestre participe à des tournées internationales et se produit même en présence de l’empereur Guillaume II. En 1911, il crée la maison d’édition musicale Lyra, à Berlin-Wilmersdorf. Elle publie principalement ses propres œuvres, mais également des compositions de José Armándola (de), Marc Roland, Franz von Blon (de) et Paul Lincke, entre autres. Le fils de Siegfried Translateur, Hans, rejoint ensuite son père dans cette affaire, et l’entreprise est renommée Lyra Translateur & Co[3].

Suite Ă  l’arrivĂ©e au pouvoir des nazis en 1933, Siegfried Translateur est classĂ© comme Mischling (demi-Juif) par les Lois de Nuremberg : il est donc forcĂ© de liquider son entreprise, et est exclu de la Chambre de musique du Reich, ce qui Ă©quivaut Ă  une interdiction d’exercer son mĂ©tier. Il vend alors sa maison d’édition Ă  l’éditeur britannique Bosworth en 1938. On sait très peu de choses de ce qui a pu lui arriver ensuite. Avec sa femme, il est dĂ©portĂ© au camp de concentration de Theresienstadt le [2], et y meurt le , Ă  l’âge de 68 ans[1].

Ĺ’uvres

MĂŞme s’il a composĂ© environ 200 Ĺ“uvres, la pièce la plus cĂ©lèbre de Siegfried Translateur reste sa valse opus 12, Wiener Praterleben (« La vie sur le Prater de Vienne »), Ă©crite en 1892 Ă  l’âge de 17 ans[2], pendant qu’il Ă©tudiait Ă  l’AcadĂ©mie de musique et des arts du spectacle de Vienne. Elle est souvent connue sous le titre de Sportpalastwalzer (« Valse du Palais des Sports »), parce qu’elle a rĂ©gulièrement Ă©tĂ© jouĂ©e lors des courses de six jours au Sportpalast de Berlin Ă  partir de 1923. Elle est encore jouĂ©e Ă  l’actuel Velodrom de Berlin.

Beaucoup de ses œuvres ont été titrées en référence à un évènement contemporain, tel que le Quadrille pour piano du guerrier Allemand, op. 45, ou la Marche automobile pour orchestre op. 154[3].

Références

  1. « Siegfried Translateur (1875-1944) », Planet Vienna (consulté le )
  2. « Siegfried Translateur », Bosworth (consulté le )
  3. « Siegfried Translateur @ LexM », Universität Hamburg, LexM (consulté le )

Liens externes

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