AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Shunfeng’er

Shunfeng’er est un dieu chinois des mers et des portes. Il est habituellement reprĂ©sentĂ© avec Qianliyan comme le gardien des temples de la dĂ©esse marine Mazu.

Shunfeng'er
Présentation
Type
Divinité aquatique (d)

Nom

Le nom « Shunfeng’er » se traduit littĂ©ralement par « Vent accompagnant les oreilles », en rĂ©fĂ©rence Ă  sa capacitĂ© Ă  entendre tout son portĂ© par le vent. On traduit souvent son nom par « Oreilles Ă©coutant avec le vent », « Oreilles Ă©coutant ce qui vient avec le vent », ou encore « Celui qui entend tout ». Il est parfois appelĂ© Shunfeng Er ou Shen Feng Er. Le nom de son partenaire Qianliyan signifie « Celui qui voit tout ».

Sous la dynastie Ming, Shunfeng’er Ă©tait connu sous les noms de Shi Kuang et de Wanli’er.  

Histoire

Les premiĂšres traces de Shunfeng’er se trouvent dans un livre du 16e siĂšcle, La pĂ©rĂ©grination vers l’Ouest, oĂč il apparait comme la personnification des oreilles de l’Empereur de Jade et comme un de ses lieutenants. On trouve une reprĂ©sentation plus ancienne de Shunfeng’er dans les grottes de Shimen dans le Sichuan, datant de la pĂ©riode des Song du Sud.

Shunfeng’er apparaĂźt ensuite comme un lieutenant de l’empereur Huaguang (t èŻć…‰ć€§ćž, s ćŽć…‰ć€§ćž, HuĂĄguāng DĂ dĂŹ) dans l’Ɠuvre de Yu Xiangdou, Le voyage vers le Sud, et comme un personnage dans L’Investiture des dieux de Xu Zhonglin. Il peut ĂȘtre confondu avec le dieu des portes YulĂŒ (t 鏱棘, s 郁枒, YĂčlǜ).

Religion

L’ouĂŻe fine de Shunfeng’er est utilisĂ©e pour aider les marins Ă  distinguer les vents favorables des tempĂȘtes en approche. Dans certains contes, il peut entendre partout dans le monde, mĂȘme des chuchotements, ce qui fait qu’il est parfois vĂ©nĂ©rĂ© comme le garant des serments et des contrats.

Shunfeng’er est souvent reprĂ©sentĂ© comme un dĂ©mon dĂ©fait et apprivoisĂ© ou devenu ami avec la dĂ©esse de la mer Mazu. Dans une histoire, lui et Qianliyan apparaissent au large de l’üle Meizhou pendant un orage et sont vaincu par l’écharpe en soie magique de Mazu, qui souffle des nuages de sable dans leurs yeux et leurs oreilles. AprĂšs leur soumission, ils lui jurent loyautĂ© quand la dĂ©esse les soigne des blessures qu’elle leur a infligĂ©es. Dans une autre, les deux sont des gĂ©nĂ©raux des Song en compĂ©tition pour la main de Mazu Ă  la montagne Taoshua (æĄƒèŠ±ć±±, TĂĄohuā Shān) mais qui ne peuvent rivaliser avec ses talents martiaux. Dans encore une autre, ce sont deux frĂšres nommĂ©s Gao Ming et Gao Jue, gĂ©nĂ©raux impitoyables qui tombent au combat Ă  Taoshua et reviennent hanter les lieux comme dĂ©mons. Ils apparaissent Ă  Mazu alors qu’elle voyage et la dĂ©fie au combat, le vainqueur devant se soumettre Ă  la volontĂ© du vaincu. AprĂšs leur dĂ©faite, ils deviennent ses servants. Enfin, une autre version fait d’eux des guerriers ou des gardes du roi Zhou de Shang, possĂ©dant dĂ©jĂ  leurs pouvoirs sous forme humaine et luttant contre les rebelles cherchant Ă  reverser les Zhou. Le noble Jiang Ziya, un adepte du taoĂŻsme, utilise le savoir Ă©sotĂ©rique reçu du VĂ©nĂ©rable cĂ©leste pour les vaincre sur le mont Kunlun. AprĂšs les avoir couvert du sang d’un chien noir pour affaiblir leurs pouvoirs, les rebelles parviennent Ă  gagner la bataille de Muye et leur chef, Ji Fa, se proclame roi des Zhou.

HĂ©ritage

Culte

Shunfeng’er apparaĂźt le plus souvent comme un dieu des portes des temples de Mazu, ou comme gardien derriĂšre Mazu sur ses autels ou sur ses talismans de papier. Il est vĂ©nĂ©rĂ© dans certains villages et par les marins afin de rester hors de danger. Pendant le pĂšlerinage annuel entre Dajia et Beigang, qui durent huit jours, la statue de Mazu est accompagnĂ©e par Shunfeng’er et Qianliyan, hauts de trois mĂštres et jouĂ©s par des hommes montĂ©s sur Ă©chasses.

Dans les arts

Shunfeng’er est souvent reprĂ©sentĂ© comme un dĂ©mon Ă  la peau rouge ou marron, portant une main Ă  son oreille. Il apparaĂźt parfois avec trois tĂȘtes et six bras, ou encore comme un dĂ©mon vert ; dans ce cas-lĂ , il a une corne et des yeux rouges. Il apparaĂźt normalement Ă  la gauche de son compagnon Qianliyan.

Références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.